Chronique : Nura, le seigneur des Yokai Vol.5

 24 janvier 2012
 Bee Chan
 Chroniques

Type : Shonen
Auteurs : Hiroshi SHIIBASHI

Editeur : Kana
Prix de vente : 6,85€
Nombre de tomes France : 6 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 19 (en cours)
Date de parution : 23 septembre 2011

Pitch :

Nurarihyon se rend à Shikoku pour y rencontrer une ancienne connaissance, un grand chef yôkai de la région. Ce dernier lui révèle qui est Tamazuki ! Par ailleurs, Rikuo, inquiet de voir son territoire envahi par une déferlante de yôkai venus de Shikoku, donne l’ordre à Gozumaru et Mezumaru de s’infiltrer chez l’ennemi pour évaluer l’importance de ses troupes. Sauront-ils mener à bien leur mission ?

Chronique :

Continuant son petit bonhomme de chemin "Nura, le seigneur des yokai" atteint tranquillement son cinquième volume en France alors qu'on Japon la série atteindra la vingtaine de tome (dix-neuf actuellement) bientôt.

Voilà encore une bonne série qui peine à trouver son public pour on ne sait qu'elle raison. Peut-être un graphismes trop "sombre" ? Une histoire trop "mature" ? Difficile à dire, pour autant la série devrait séduire plus d'un lecteur de shonen chevronné. En effet, SHIIBASHI nous livre une histoire plutôt complexe par moment, même si globalement elle reste sur une trame très shonen. Les possibilités semblent nombreuses pour la suite des événements.

Pour l'heure on poursuit la petite "guguerre" contre Tamazuki et nous avons enfin des réponses à nos questions à savoir d'où vient-il ? Pourquoi fait-il tout ça ? Par ailleurs l'évolution du personnage de Rikio est intéressante à suivre, il prend enfin ses responsabilités et semble bien décidé à défendre ses "amis".

Comme dit plus haut, ce n'est pas tant la narration qui rend l'ensemble attractif puisqu'elle reste très "shonen". L'intrigue Tamazuki n'est pas spécialement complexe mais l'on sent que l'auteur prépare vraiment le terrain pour quelque chose de beaucoup plus grand. Un genre de narration qui rappel un peu dans la méthode "Kekkaishi", où l'intrigue met du temps à démarrer et où l'auteur prend bien le temps de planter le décor.

Côté graphismes on aime ou on aime pas c'est clair. Il faut reconnaître que SHIIBASHI possède un coup de crayon très net, fouillé et l'utilisation du pinceau offre bien souvent des planches magnifiques tout simplement.