Les lectures mangas de la semaine S13E04

Salut l'ami, comment vas-tu?! C'est assez fou, mais effectivement, voilà une nouvelle livraison de nouveautés bien fraiches!! On va passer chez Kurokawa pour la perfect édition de #SoulEater, on filera chez Pika pour l'arrivée de #UnderNinja, un tour chez Kana pour #KujoLImplacable et on finira chez #Mangetsu pour #MightyMothers! Voilà pour le programme! 

 

"Soul Eater (Perfect Édition)" Vol.1, de Atsushi OHKUBO, chez Kurokawa.

 

Nouveauté sans l'être, mais que je ne pouvais pas laisser passer sans en parler. Soul Eater est de retour chez Kurokawa, avec comme pour Fullmetal Alchemist, une belle édition dite "Perfect"! On retrouve notamment un grand format, les pages en couleurs et ils seront dix-sept beaux bébés à rejoindre votre mangathèque au lieu des vingt-cinq de la version standard. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette pépite, voici un court résumé. Maka, Kid et BlackStar sont trois "Meisters" en herbe, des pros du combat et de la récupération d'âmes. Ils sont pour cette tâche épaulé par des armes pour ainsi dire vivantes, Soul, Liz & Patty, ainsi que Tsubaki. Pour atteindre le rang de "Death Scythe", il faut ingurgiter 99 âmes humaines + 1 âme de sorcière. Une tâche qui devrait être une formalité, mais nos trois binômes sont comme vous le verrez bien souvent pas sur la même longueur d'ondes. Voilà en gros pour le point de départ de toute l'histoire et qui est d'ailleurs bien mis en place par OHKUBO qui s'évertue dans un premier temps à ne pas faire interagir les binômes entre eux, chacun ayant son propre démarrage et sa présentation. On ne pourra pas dire qu'ils sont traités à parts égales, car Maka/Soul sont les personnages principaux, mais les autres ne sont vraiment pas loin derrière et gagneront en épaisseur au fil des tomes. Le concept du tandem n'est pas nouveau dans le shonen, comme par exemple Shaman King (chez Kana), Soul Eater visera à développer des relations très fortes entre les personnages. Le postulat de départ ne semble peut-être pas casser trois pattes à un canard, pourtant, je peux vous garantir que c'est l'un des meilleurs shonen qu'il m'est été donné de lire. Avec le recule, on voit clairement que le mangaka prépare ici le terrain, la base de tout, c'est de permettre aux lecteurs d'appréhender l'univers et les personnages qu'ils seront amener à suivre pour un bon bout de temps et les voir évoluer en même temps que l'histoire avance. L'exemple qui me vient souvent en tête pour décrire l'évolution que va connaître la série, c'est au niveau du fan-service que l'on retrouve sur les débuts, mais qui disparaît totalement au fil de l'aventure. Vraiment prenez ce démarrage comme une première partie, une mise en bouche, avant de nous préparer au plat de résistance et à une intrigue nettement plus sombre (un peu comme le fait Fire Froce). Les personnages sont plutôt détonants, clairement décalés (hormis Maka ou Tsubaki les autres ont clairement des cases en moins), bien écrit et l'on accroche vraiment très vite avec eux. Par ailleurs les personnages secondaires sont eux aussi bien écrit, ce qui est un vrai plus pour ce titre, qui va d'ailleurs voir moult personnages débarquer. La partie graphique est plutôt bonne, avec le recule et connaissant l'évolution du mangaka, on est clairement pas au même niveau (d'ailleurs, il a redessiner les couvertures pour cette édition), c'est un peu plus brouillon, le chara-design moins maitrisés. Cependant, on sent déjà le potentiel du bonhomme et surtout son gout pour toutes sortes d'expériences graphiques qu'il prend un malin plaisir à faire qu'il s'agisse des outils utilisés, des techniques, de la mise en scène etc... Si ses débuts sont un peu bruts, on voit le potentiel en devenir de Soul Eater et il faudrait être fou pour ne pas donner sa chance à cette petite pépite shonen!! 

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 3.5/5

Edition : 5/5

Ma note : 12.5/15

❤️

 

Un démarrage de qualité pour la première série Atsushi OHKUBO. Une narration maline et qui ancre bien ses personnages principaux et des dessins qui s'ils ne sont pas assez maitrisés que ceux de Fire Force (forcément), démontre tout de même déjà le potentiel graphique de l'auteur qui ne s'en prive pas déjà pour tenter des trucs. 

 

"Under Ninja" Vol.1, de Kengo HANAZAWA, chez Pika.

 

Voilà un auteur qu'on ne pensait pas revoir sous nos lattitudes avant un petit moment. Après Iam A Hero (chez Kana) qui revisitait le genre zombie, Kengo Hanazawa revient chez Pika cette fois et va semble-t-il revisiter le mythe des ninjas à sa sauce. Car oui, ils existent et vivent toujours parmi nous (le petit chat)! Plus discret, mais toujours actif, les 200000 ninjas en activité continuent encore de nos jours de remplir des missions confidentielles! Kuro Kumogakure est l'un d'eux, sauf qu'il n'est semble-t-il pas très doué et un poil paresseux. Cependant, une mission de la plus haute importance va lui être confié, reste à voir s'il sera en mesure de s'en acquitter. La série est en cours de parution au Japon et compte déjà neuf volumes, autant dire qu'on est parti pour quelques tomes de folie, avec une fois de plus un parfait loser que l'auteur ce plaira à nous faire apprécier. Comme à son habitude, le mangaka prend un élément centrale (les ninjas) et va tenter de casser les codes et de refaire une histoire à sa sauce avec cela. C'est à l'image de sa précédente série à savoir wtf, grossissant certains clichés au maximum, tout en narrant une histoire qui n'est pas dénuée de sens. Toutefois, si l'ensemble est agréable à suivre, ce premier opus ne nous donne pas vraiment d'informations sur la direction qui sera prise pour la suite. Il faudra probablement patienter un ou deux tomes pour voir la trame de fond prendre forme. Graphiquement c'est toujours très propre, le milieu urbain est retranscrit avec beaucoup de réalisme, le découpage est efficace, sur ce point là, le job est fait. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 7/10

 

L'esprit déjanté de Kengo HANAZAWA frappe encore et vient remettre au gout du jour les ninjas réhabilités en milieu urbain! L'auteur est prêt à nous faire apprécier une fois encore un loser pas comme les autres!!

 

"Kujo, l'implacable" Vol.1, de Shohei MANABE, chez Kana.

 

J'avais jadis tenter une incursion dans l'univers de Shohei MANABE avec Ushijima, l'usurier de l'ombre (chez Kana), mais je dois reconnaître que si l'histoire narré me semblait intéressante, la longueur de la série et la patte graphique de l'auteur m'avait stoppé dans mon élan (j'ai dû aller jusqu'à la dizaine de volumes). MANABE est de retour avec une nouvelle série intitulée Kujo, l'implacable, en cours de parution avec sept volumes au Japon. Je me suis dit, pourquoi ne pas retenter l'aventure?! Nous suivrons plusieurs personnages ainsi que leurs histoires dramatiques, avec pour point commun l'intervention d'un petit avocat du nom de Kujo. A l'instar de ce qu'il a fait sur Ushijima, MANABE reprend la même logique, Kujo bien qu'étant le personnage principal, il n'est pas forcément en première ligne au niveau de la narration et c'est d'autres personnages qui viennent étaler leurs histoires plus ou moins sordides ou triste que l'avocat tentera de régler (ou non). Si j'ai grandement apprécier les histoires présentées dans ce premier volumes d'introduction, ainsi que l'aspect tranche de vie et réflexion, je dois bien avouer que la partie graphique me bloque toujours. C'est fort dommage car j'ai bien apprécié le rapport à la justice, la morale, la loi etc que le mangaka tenter de décrypter. Car effectivement, sur un aspect visuel, bien qu'ayant évoluer moi-même dans ma conception et le rôle des graphismes sur un titre, je dois avouer que je n'y arrive pas. Le chara-design notamment me pose de gros soucis, avec les expressions et gestuels des personnages auxquels je n'arrive pas à adhérer et qui me donne en permanence une impression d'être surjoué. Alors, c'est peut-être voulu, mais pour le coup, ça ne fonctionne pas sur moi et ça me sort bien souvent de ma lecture en cours de route. Là encore, c'st dommage car la mise en scène et les décors sont beaux. 

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 2.5/5

Ma note : 6.5/10

 

Bien écrit, bien pensé et avec un personnage principale assez charismatique en tête de gondole, malheureusement j'ai énormément de mal avec le trait de l'auteur. C'est dommage car je pense qu'il y a du potentiel, mais pour une fois j'ai trop de mal à faire fi des graphismes. 

 

"Mighty Mothers" Vol.1, de Eiji KARASUYAMA, chez Mangetsu. 

 

On termine notre route chez Mangetsu avec la parution du premier opus de Mighty Mothers, une série en cours au Japon et qui compte dores et déjà trois volumes. Eiji KARASUYAMA est aux manettes du manga, un auteur que l'on avait déjà pu voir à l'œuvre (graphiquement) sur Lesson of Evil (chez Kana) et que j'avais plutôt bien apprécié. Ici, il s'occupe de tout et on part sur quelque chose d'assez différent. Si Golden Guy a été une bonne pioche chez Nihon Bungeisha, je dois dire que j'ai été assez sceptique en refermant ce premier opus de Mighty Mothers. Pour vous faire le pitch, nous allons suivre trois daronnes qui une fois la nuit venue tombent la tenue de "maman" et combattent le crime de diverses façons. Peut-être que l'idée de départ est bonne, la gente féminine est mise en avant d'une bonne manière, pas de fan-service et l'auteur en profite pour soulever quelques lièvres. Pour autant, malgré être arrivé en fin de tomes sans difficultés, je dois avouer que ça ne sera pas une lecture qui m'aura marqué fer rouge. Les personnages sont assez basiques, personne ne sort vraiment du lot et les histoires si elles sont bien menées, n'apporte pas grand chose de foufou. La partie graphique est appréciable, j'aimais déjà le trait de l'auteur auparavant, il reste sur les même standard, du bon boulot notamment sur les expressions, peut-être moins à l'aise sur les scènes d'actions, mais c'est loin d'être horrible. 

 

Scénario : 2.5/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6/10

 

Il fallait bien que cela arrive un jour non?! Oui, c'est ma première déception chez Mangetsu. Un titre qui ne m'aura marqué ni par son histoire, ni par ses visuels, on est vraiment sur quelque chose d'assez basique, perso, ça ne m'aura pas convaincu. 

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