Chronique : My bodyguard (OS)

Type : Yaoi
Auteurs :  JUNKO

Editeur : Taifu Comics
Prix de vente : 8.99€
Nombre de tomes France : one-shot
Nombre de tomes Japon :  one-shot
Date de parution :  22 janvier 2015

Pitch :

Takanashi Akira a enfin quitté sa campagne natale pour venir travailler à Tokyo, mais le jour de son arrivée il constate que son entreprise a fait faillite. Heureusement, il tombe rapidement sur Chihiro, un de ses meilleurs ami qui accepte de l’héberger le temps qu’il se retourne. Mais quand Chihiro se fait enlever, Akira devient le garde du corps attitré de son ami…

Chronique :

Alors qu’elle nous avait d’abord séduits avec « Conveni-kun », puis avec « Un amour de cuisinier », JUNKO revient pour notre plus grand plaisir avec « My bodyguard ».

« My Bodyguard » c’est l’histoire d’Akira, un campagnard qui veut tenter la grande ville. Mais à peine arrivé, voilà qu’il se retrouve sans emploi et sans lieu où dormir ; l’entreprise où il devait travailler et le dortoir où il devait loger ont tous les deux fermé. C’est ce qui s’appelle une gifle du destin. Cependant, ce dernier a été clément car grâce à, ou à cause de cette situation précaire, il a pu rencontrer un de ses amis qui vit à Tokyo et qui accepte de l’héberger sur le champ. Akira se retrouve alors nourri, blanchi et logé dans la grande ville. Cependant, son quotidien de flemmard va être bouleversé lorsque Chihiro va manquer de se faire enlever et qu’il volera à sa rescousse à renforts de coups de poings. Quelques pages plus tard, le voilà engagé comme garde du corps personnel de Chihiro, qui s’avère être l’héritier d’une riche famille.

A première vue, lorsqu’on regarde la couverture, on imagine mal Akira en garde du corps, au vu de son physique « trop mignon ». Ecrire une histoire de gardes du corps avec des personnages pas très masculins, enfin tout le contraire de ce qu’on imagine quand on pense à garde du corps, c’était un pari plutôt osé, pari que JUNKO remporte haut la main.

Junko n’invente rien en se servant de l’adage « pauvre petite fille riche » même si dans ce cas ce serait plutôt « pauvre petit fils riche ». Elle fait ainsi de Chihiro un étudiant studieux mais solitaire car tout le monde n’en veut qu’après sa fortune. Enfin tout te le monde sauf une personne : Akira. S’ajoutent à cela bien sûr, des conspirations à son encontre, car à quoi bon faire un yaoi sur un garde du corps s’il n’a personne à véritablement protéger !

Comme toujours chez Junko, les sentiments se développent lentement et les personnages mettent du temps avec de passer à l’acte, ou ne passent carrément pas à l’acte. Mais étant un tome unique, il est normal qu’on n’ait le droit à rien d’autre que des baisers, JUNKO n’étant pas le genre à sauter les étapes, et vu que les personnages, enfin Akira, ont mis un tome à accepter leurs sentiments, il est donc normal qu’à la fin nous ayons eu l’impression de lire shonen-ai.

Les dessins, c’est du Junko donc a force on s’étonne même plus de la superbe qualité graphique du yaoi. Il n’y a qu’à regarder la couverture pour saliver.

Ce One-Shot est tout aussi touchant que les deux autres de Junko déjà publiés, mais est bien plus drôle ! Il me tarde de lire ses prochains yaois. Junko : une auteure à avoir absolument dans votre bibliothèque !