Quand la musique est bonne! đ
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C’est le Printemps !!! Enfin… ! Qu’est-ce qu’on aime ça ici… Et pour certains, c’est la saison de l’amour, avec un grand A ! C’est donc le moment idéal pour se plonger dans la série phare de chez Mangetsu, She wasn’t a guy de Sumiko Arai. Il s’agit de la première série de l’autrice qui nous offre un joli yuri publié initialement sur son compte twitter, alias X maintenant. Vous pouvez d’ailleurs la suivre si vous aimez son style via le compte @agu_knzm.
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Nous suivons l’histoire d’Aya, une jeune lycéenne populaire et fan de musique. Elle va faire la rencontre d’un jeune disquaire dont elle va littéralement tomber sous le charme. Le disquaire est mystérieux et mystérieusement beau, caché sous son masque. Aya ne se doute cependant pas qu’il s’agit en fait de Mitsuki, sa camarade de classe presque transparente, assise à côté d’elle en cours. Comment va évoluer la relation entre ces deux- là ? c’est tout le nœud de cette très jolie série.
On est vite happé par la thématique musicale. Il n’y a qu’à voir la couverture où l’on voit Mitsuki et Aya assises sur une enceinte. Sous la jaquette, on retrouve la description de nos deux lycéennes. Le tome deux fonctionne de la même manière, une couverture mettant à l’honneur nos deux héroïnes, puis sous la jaquette la présentation de deux autres personnages (je ne vous dis pas lesquels, il faut aussi vous laisser un peu de découverte !).
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Commençons donc la lecture… On fonce sur une table des matières musicales (Face A, face B, agrémentées de références musicales au rock) puis on découvre une petite surprise avec un prologue tout en couleur de quatre pages. On y découvre nos deux personnages principaux et une intensité des regards incroyable lors de leur « première rencontre ».
Le reste du tome (comme tous les tomes bien sûr) sera original, tout en bichromie verte fluo et noire. Le chara design est très joli, on y découvre une Mitsuki avec des traits très masculins lorsqu’elle est en « disquaire ». Difficile de ne pas succomber à son regard si intense. L’autrice en a fait un personnage très charismatique. Elle dépeint grâce à son style une palette de Mitsuki très large, passant de lycéenne timide à disquaire passionnée.
Au niveau du scénario, Sumiko Arai nous emmène très vite dans son univers. On est plongé dans l’ambiance musicale et on enchaine les quiproquos entre Aya et Mitsuki. Aya tombe de plus en plus amoureuse de Mitsuki, qui ne souhaite pas être découverte.
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J’ai apprécié le fait que Mitsuki dévoile son identité finalement assez rapidement dans le premier tome, cela évite le sentiment d’avoir été « trompée » ou « manipulée » pour Aya. La relation aurait été assez inégalitaire sinon : je sais qui tu es mais tu ne sais pas qui je suis alors qu’on se connait. J’espère que tout le monde suit mon raisonnement jusque- là… oui parfois je m’égare mais bon, je vois ce que je veux dire n’est- ce pas l’essentiel ? (bien sûr que non sinon aucun intérêt d’écrire pour d’autres que moi-même. Tu me suis encore ?).
Bref ! Tout ça pour dire que le premier tome est rythmé par des scènes où l’on a peur et en même temps envie que Mitsuki soit découverte, puis par l’acceptation de la situation et l’évolution de leur relation. Le tome deux est tout aussi prenant avec une très belle évolution du scénario. On y découvre plus en profondeur la construction de leur relation ainsi que quelques autres personnages secondaires comme l’oncle de Mitsuki ou le groupe d’amies d’Aya, qui vont chacun participer à l’évolution de leur relation.
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Par le scénario, l’autrice aborde finalement des thématiques importantes comme l’acceptation de soi ou encore la place de chacun dans un groupe (oui puisque le groupe d’amies d’Aya va être déstabilisé par l’arrivée de Mitsuki). Si le cœur vous en dit, et que vous voulez vivre une expérience encore plus immersive, vous pouvez même écouter les chansons au fil des tomes, puisque l’autrice utilise de vraies références musicales sans changer les titres (on est loin des modifications de noms comme pour celles des marques : Bucci, Mc Go, Haden-Gasz, Me Tube, Aoidos et j’en passe…Oui il se pourrait qu’on les ai référencées avec B).
C’est ainsi que je conclurais, en disant qu’il s’agit d’une série à découvrir absolument, rythmée par la thématique rock. On y trouve un scénario frais, avec des personnages attachants, une histoire que l’on souhaite voir se développer et un trait de crayon moderne et très agréable à regarder avec cette originalité liée à l’utilisation de la bichromie. J’ai mangé les deux premiers tomes à la file. La série est actuellement en cours avec trois volumes au Japon, il n’y a donc plus qu’à patienter pour la suite !
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