Pika Pika Tchik a ya ya 😷🏩

Me revoilà enfin pour vous parler de quelques petites nouveautés de chez Pika !

Oui j’ai peu écrit en ce moment mais bon, je ne peux pas sauver la planète et écrire en même temps. Donc entre deux missions je prends enfin ma plume (ou mon clavier, ou peut être même ma machine à écrire, qui sait ?). Bref, je commencerai par vous parler d’un shôjo que vous avez surement vu passer « Anyway, I’m falling in love with you », puis du seinen « Love agency » !

Allez c’est parti pour discuter du shôjo d’Haruka Mitsui, Anyway, I’m falling in love with you.

Le nom de cette mangaka vous dit peut- être quelque chose puisque je vous avais parlé d’une de ses séries que j’avais adorée : I fell in love after school. Lien ici si tu n’avais pas lu l’article. La série se passait dans un lycée sur une ambiance de club de volley. Bref, c’était super à suivre.

Ici, rebelotte, on se retrouve dans une ambiance lycée où l’on retrouve Mizuho dite Mimi et son groupe d’amis, qui disons- le, ressemble plus à une troupe de frangins frangine que d’amis du lycée, puisqu’ils se connaissent tous depuis leur plus tendre enfance. On y suit leurs histoires respectives, naissances des premiers sentiments et questionnements, tout ça sur fond de pandémie puisque leurs années lycée se trouvent dans les années 2020, en pleine crise Covid.

Commençons par le début : les couvertures sont belles, tout de bleu vêtues, arborant les têtes de nos personnages (mais oui qu’ils sont beaux !). Enlève les jaquettes pour voir ce qui s’y passe et tu découvriras une jolie petite tête de Mimi. Puis tournons enfin les premières pages…

J’ai beaucoup aimé l’abord du premier tome puisqu’on y voit Mizuho à l’âge adulte, en 2030, qui se replonge dans ses souvenirs d’adolescente et nous emmène avec elle. J’ai trouvé les deux premiers tomes vraiment bien traités, on y aborde différentes thématiques : la naissance des sentiments, la quête d’identité, l’adolescence au temps du covid avec tous les chamboulements que cela apporte.

Nous nous retrouvons face à des personnages qui ont grandit ensemble, on partage finalement un peu de leur intimité et Haruka Mitsui arrive très bien à nous imprégner de ce petit groupe d’amis où Mizuho est la petite chouchoute (il faut dire que c’est aussi la seule fille de cette petite troupe !). On a bien sûr un triangle amoureux qui se dessine, une perdition dans les sentiments, qui dois-je aimer ? puis-je l’aimer ? que dois-je faire ? Bouh ! Bref, petit côté classique du shôjo néanmoins toujours plaisant.

Au niveau du chara design, je suis toujours fan. Je retrouve les traits de crayon adorables de l’autrice. C’est doux, c’est frais. Et les personnages sont beaux. Sans grande surprise, c’est un côté que j’avais déjà adoré dans I fell in love after school. Je trouve Haruka Mitsui talentueuse.

J’ai presque oublié de dire qu’à la fin du premier tome tu as une postface sympa et des petits croquis qui nous dévoilent la chambre de Mizuho mais aussi les premières ébauches des personnages.

La série est en cours au Japon avec onze tomes, deux que l’on retrouve en VF. J’ai trouvé ces deux premiers tomes très bons. Une histoire qui relate finalement l’adolescence au temps du covid mais qui reste optimiste. On y retrouve un trait de rivalité entre les personnages, le récit est saupoudré de peps. J’ai beaucoup aimé, on y va pour la suite.

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Parlons maintenant de Love Agency, ce seinen d’Aka Akasaka au scénario et 5mm Nishizawa pour les dessins. Vous connaissez surement Aka Akasaka pour ses œuvres Oshi No Ko et Love is war, il s’est cette fois associé à 5mm Nishizawa pour dessiner Love Agency.

On va y retrouver Mari, une adolescente nippo-suédoise qui a absolument tout pour elle. Elle est belle, intelligente, douée en sport mais est cependant d’une timidité absolue avec les garçons. Elle se rend à la bibliothèque, se penche sur le livre « L’amour pour les pas doués » et y trouve un Qr code… qui va la mener à prendre contact avec la Love Agency, agence spécialisée pour les pas doués de l’amour. J’ai oublié de préciser que bien sûr, dans cette bibliothèque, elle va croiser Seki, un rat de bibliothèque (qui n’est peut-être pas si rat de biblio que ça) et qu’elle va jeter son dévolu sur lui.

Bref, on va partir avec nos personnages sur un love coaching puisque sans le savoir, l’un et l’autre sont coachés par la Love Agency et en sont leurs cibles réciproques (tu comprends ce que je veux dire ou pas ? En gros elle jette son dévolu sur lui via Love Agency et lui jette son dévolu sur elle via Love Agency). Nos deux héros vont être coachés par Pon, qui est le conseiller de Seki et Kon qui est la conseillère de Mari. Bien sûr nos deux conseillers ne peuvent se voir en peinture. Mais bon, vous savez comme moi que parfois l’amour nait dans le fait de ne pas pouvoir blairer l’autre.

J’ai trouvé le scénario original. Le tout est ponctué de coups de manipulations, stratégie et faux semblants. On y retrouve des touches d’humour, pas mal de rebondissements dans ces deux premiers tomes. Je trouve le concept intéressant. On y traite aussi de sujets plus complexes avec les difficultés à nouer des relations sincères. J’ai bien envie de voir évoluer la situation entre nos différents personnages puisqu’il y a bien sûr Mari et Saki mais aussi Pon et Kon en sous- marins…

Le style graphique est top. On le voit déjà aux couvertures qui sont particulièrement mignonnes. Les personnages sont très expressifs. J’aime beaucoup le style.

Petit plus également concernant l’édition, on a la chance d’avoir deux pages couleur dans le premier tome et une dans le second.

La série est terminée au Japon en quatre tomes, on en retrouve deux en VF. J’ai trouvé le style très frais, le rythme bon. La série est pour ma part prenante. Evidemment que j’ai envie de savoir comment vont évoluer les différentes relations et comment vont s’en sortir nos différents personnages ! Petit plus, vous savez que j’aime les séries assez courtes… Donc… Vamos pour la suite !

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