Nobi, c'est la vie! đ°đ±âĄ
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Hello, hello, Guten morgen, Buenos Dias ! Me voilà pour vous parler de quelques titres de chez Nobi Nobi. C’est vrai que je n’ai pas l’occasion d’en parler souvent, hormis lorsqu’il s’agit d’Horimiya bien sûr parce que j’aime beaucoup plus plus. Bref, revenons- en au vif du sujet. Je souhaitais vous parler de trois nouveautés de chez Nobi Nobi. Pourquoi ? Aucune idée. J’ai envie c’est tout alors arrêtez de toujours tout questionner. On part donc à la découverte de Bloom, ma petite sœur est un chaton et Fallen Zeus-Le Dieu suprême et l’esclave.
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Allez, on commence par discuter de Bloom de Saka Mikami, dans la collection Genki.
Nous allons suivre Waguri, une jeune lycéenne, qui étudie au lycée pour filles de Kikyô, un lycée huppé, réputé, accueillant les plus brillantes élèves issus de bonnes famille et Rintarô, qui étudie au lycée Chidori, un lycée pour garçons connu pour y accueillir les cancres et cas désespérés. Ces deux lycées se trouvent face à face. Rintarô aide souvent sa famille à la pâtisserie familiale (chut c’est un secret, même ses potes ne sont pas au courant). C’est alors qu’il va sympathiser avec Waguri, qu’il prend pour une collégienne. Il va vitre être intrigué par ce petit bout de femme, si heureuse quand elle mange…(mais oui, manger c’est la vie). Un jour, qui va-t-il voir dans le lycée juste en face ? je vous le donne en mille… Waguri (oui je donne la réponse on ne sait jamais si quelqu’un de distrait me lit). Contre toute attente, parce que oui- la légende veut que les lycéennes de Kikyô et les lycéens de Chidori se détestent-, Waguri et Rintarô vont se rapprocher. Pourront-ils se lier d’amitié ou plus, alors que tout, oui absolument tout, les oppose ?
Les personnages sont hyper intéressants. On a Waguri, qui semble si douce, fragile et solaire en même temps. Elle est toute petite, toute mimi, encore plus quand elle dévore les pâtisseries plus grosses qu’elle. Mais on s’aperçoit au fil du tome que Waguri n’est pas forcément celle qu’elle montre et n’est pas forcément là où l’on l’attend. Elle se dévoile peu à peu au fil du tome et l’on découvre son personnage et histoire de vie peu à peu.
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Rintarô est lui aussi un personnage haut en couleurs. Il est maladroit et bien plus fragile qu’il en a l’air malgré son mètre quatre-vingt-dix. Il souffre d’une très mauvaise réputation, doute beaucoup de lui, parait dangereux, effraie l’ensemble des gens. Et pourtant…Les préjugés tombent les uns après les autres et ce, des deux côtés.
Au fil du tome apparaissent d’autres personnages que l’on va, je l’espère, découvrir au fil de l’histoire, comme Subaru, l’amie de Waguri, complètement décalée et d’une froideur…et pourtant si protectrice avec Waguri. Ou encore Yorita, Saku, les amis de Rintarô qui semblent également avoir un joli rôle à jouer dans la série. On se retrouve finalement dans une romance lycéenne ou Waguri va tirer Rintarô vers le haut et où il va falloir dépasser les préjugés et aller au-delà des conventions pour se voir. Ils vont devoir dépasser le regard des autres et les différentes croyances pour continuer à se fréquenter.
Au niveau du coup de crayon, l’autrice arrive à faire ressortir le caractère de chacun. Les dessins sont accrocheurs, permettant de faire passer les émotions.
On ressent les émois adolescents. Nos deux personnages principaux, bien que très différents sont bien accordés physiquement. Cela donne un joli peut-être futur couple. Le trait de crayon est très joli, les planches bien détaillées. J’aime beaucoup le style graphique. Comment va se passer la suite ? Waguri et Rintatô sont-ils précurseurs ? Vont-ils réussir à fonder quelque chose et pourquoi pas réussir à faire changer l’avis que les élèves de Kikyô ont sur Chidori et vice versa ?
Le tome un qui pose l’histoire, est très agréable à lire. Saka Mikami nous embarque rapidement dans sa romance lycéenne. La série est en cours au Japon avec quinze tomes. Le tome deux en VF attendu pour le mois de mars ! C’est validé pour ma part. Une romance lycéenne que j’ai envie de continuer à découvrir !
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On continue ensuite avec Ma petite sœur est un chaton de Senko. On retrouve la série dans la collection kawaii. Etonnant quand on voit la couverture… Ben oui un joli petit minois de chaton tout mimi chou jouant avec une plume verte. Déjà quand tu vois ça tu sais que forcément, ça va être kawaii ! Mais bon on ne sait jamais, comme on dit, ne pas se fier à la couverture uniquement, allons découvrir s’il ne se cache pas dragons, bêtes féroces ou autres araignées poilues dans ce tome.
On tourne donc les pages pour y découvrir Nekota, un jeune orphelin adopté par une famille de chats ! Oui ça ne s’invente pas. Sa mère étant décédée, il se retrouve seul et Madame Tamayo, ou devrais-je dire « maman chat », se propose alors de l’accueillir. Madame Tamayo ne sort pas de nulle part tout de même, il s’agissait d’une amie de la mère de Nekota. Le jeune homme va donc vivre et grandir dans une famille de chats, composée de maman chat, papa chat et de la petite sœur Neneko.
Vont alors commencer les aventures ronronnesques rythmées surtout par Nekota et sa petite sœur Neneko. On enchaîne plusieurs petites histoires, découpées en « chat-pitres » par l’auteur. Toutes les histoires sont plus mignonnes les unes que les autres. Elles sont construites à base de câlins, attentions de Neneko et Nekota l’un envers l’autre, respect et amour sincère dans cette famille.
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Au-delà de ces petites histoires mignonnes, l’auteur pose le sujet de l’appartenance à une famille et des liens du sang. Finalement, doit-on avoir le même sang pour être ou devenir une famille ?
Les dessins sont tout aussi chat-rmants, mignons, adorables et tout adjectifs pouvant qualifier la mignonnerie à l’état pur. On craque sur la bouille de Neneko évidemment et ses postures de chaton tout mignon. Il s’agit d’un pur bonbon à l’état brut. On adore également le père chat, habillé en costume, faisant gros matou. Bref, un chara design vraiment plaisant.
J’ai bien apprécié la lecture, surtout celle de la parenthèse à la fin du tome, particulièrement touchante, où l’on voit comment « l’adoption » de Nekota s’est faite par la famille chat.
En conclusion, pas de monstres, araignées ou autre dans ce tome, bien que Neneko touche quand même des cafares avec ses petits coussinets. Ce manga en trois tomes, kawaii, mignon, adorable, à croquer, est un petit bonbon à lire. Il est bien sûr destiné à un public assez jeune à mon sens, à partir de huit ans, bien que ce dernier puisse bien faire réfléchir sur les liens familiaux et l’appartenance à un groupe. On valide pour le shoot de mignonnerie procuré !
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On fini le voyage Nobi Nobi avec La série Fallen Zeus- Le Dieu suprême et l’esclave de Ei Ohitsuji, dans la collection Genki.
On y suit l’histoire de Tyet, un jeune esclave égyptien vendu aux grecques qui se lie d’amitié à Lugal, un beau jeune homme livré à son maître chaque soir. Tyet et Lugal vont se faire la promesse de s’échapper ensemble. Malheureusement, l’épidémie de peste sévit et va emporter Lugal, malgré les efforts déployés par Tyet pour le sauver. Tyet va alors implorer les Dieux de sauver Lugal et c’est là que tout commence. Zeus va alors prendre possession du corps de Tyet (oui j’y vais dans les grandes lignes sinon je spoile trop et plus besoin de lire le manga…).
Le scénario est très original. Il nous emporte dans le monde grecque. On se retrouve très vite happé par l’histoire. Chaque personnage issu de la mythologie grecque est expliqué, décrit, on connait son origine, ses pouvoirs. L’œuvre est extrêmement bien documentée. Je suis ébahie par les détails de l’histoire et on sent le travail fou qui a été mené par l’auteur et ses assistants.
Le rythme est très bon, on enchaîne les péripéties et le scénario avance très bien. L’auteur touche des thématiques forte comme la quête de liberté, l’esclavagisme sous toutes ses formes et la place du pouvoir.
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Tyet est un personnage attachant, intelligent, généreux, sensible, fidèle. Toutes ces qualités en font un héros par nature. Lugal apparait en début de tome puis plus partiellement par la suite sous forme de « flash back » ou Tyet se remémore quelques scènes de sa vie. On y découvre de nombreuses figures de la mythologie grecque comme Niké, déesse de la victoire, Asclépios, dieu de la médecine, Zeus…
On retrouve à la fin des tomes un et deux une postface donnant quelques explications sur le tome ainsi que la bibliographie impressionnante utilisée pour chaque construction de tome.
Au niveau des graphisme, très gros point fort également. Les planches sont très détaillées, les costumes magnifiques. On nous offre un visuel splendide. Les visages sont très expressifs. Les personnages sont beaux. On se retrouve dans l’ambiance mythologie grecque en quelques pages. Les décors sont magnifiques. On en prend simplement plein les mirettes.
Je pense qu’il s’agit pour moi d’un des premiers vrais coup de cœur de l’année 2025. Le résultat est pour ma part très réussi. Deux volumes sont disponibles en VF, la série est en cours au Japon avec quatre tomes. J’ai envie de suivre Tyet et de voir s’il va réussir à sauver Lugal. Une série palpitante à découvrir absolument si tu apprécies les récits fantastiques du genre.
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