MangAkata Pt.1
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Je ne sais pas vous, mais moi j’ai bien envie de faire un tour vers les dernières sorties de chez Akata ! On aura du mignon, du beau, du drôle, du touchant. Bref, de quoi satisfaire chacun d’entre vous ! On va faire cette review en deux fois. Première partie ci-dessous dédiée à "La Concubine Rebelle" et "l’Auberge de la vie". La suite dans la prochaine review, qui sera dédiée à la découverte de deux autres séries : "Et plus si affinités ?" et "Pour un petit bout de toi… !"
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J’ai bien envie de commencer par vous parler de la Concubine Rebelle- Chronique du pays radieux, une série en deux tomes de Hiroma Ebira. On retrouve le diptyque dans la collection Medium.
L’auteure nous emmène au palais impérial du Pays Radieux, suivre les aventures de Sarannah. Cette dernière a dû quitter son clan, sa famille, son pays natal, afin de se marier à l’empereur et ainsi tenter de sauver ses terres. Elle aura beaucoup de mal à s’intégrer au sein du palais car venant d’une contrée étrangère, elle sera rejetée par les autres concubines. Sarannah devra faire face à de nombreuses intrigues et déjouer de nombreux complots afin de survivre dans ce milieu hostile.
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J’ai trouvé le scénario intriguant. On se plonge rapidement dans l’histoire, dans l’ambiance fantastique (dans tous les sens du terme). Sarannah est un personnage fort de l’histoire. Elle fait preuve de perspicacité, d’une grande intelligence et participe à l’attrait que l’on peut avoir pour le récit. On sent le besoin de liberté recherché par Sarannah qui se bat corps et âme pour ça. L’histoire est rondement menée entre lutte des pouvoirs, conflits, complots et homicides à déjouer. Tout ça sur fond de fantasy.
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On retrouve une romance très bien écrite, des personnages forts (qu’il s’agisse de Sarannah ou du futur Empereur) qui devront affronter bien des aventures avant de pouvoir vivre paisiblement, s’ils y arrivent… Chaque personnage est atypique, qu’il s’agisse de Sarannah, différente de toutes les autres concubines et qui se retrouve rejetée, ou du futur Empereur, écarté car présente un handicap physique.
Au niveau du graphisme, le trait colle parfaitement à l’histoire. Les yeux de Sarannah sont magnifiques et véhiculent énormément d’émotions. Les planches sont très agréables à regarder. Les tenues sont soigneusement dessinées, on plonge directement dans l’esprit de la légende.
Pour ma part c’est validé avec un grand V. Le trait poétique de l’auteure nous emporte, tout comme l’histoire. Impossible de quitter cette chronique sans en avoir la fin. Sarranah et le futur Empereur viendront-ils à bout de tous ces complots et mèneront-ils une vie remplie d’amour par la suite ? Pour le savoir, il faudra attendre la sortie du tome deux prévue pour la fin du mois de mai !
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On continue maintenant dans une ambiance un peu plus moderne avec L’Auberge de la Vie que l’on retrouve dans la collection Large. Il s’agit d’une série proposée en deux tomes. L’auteure également connue pour le Goût des retrouvailles est Nozo Itoi.
L’histoire se déroule au Cap de Shide, également connu sous le nom de « Cap de la mort ». Il s’agit d’un lieu où beaucoup de personnes choisissent de se donner la mort en sautant de la falaise. Sumomo, abimée par les épreuves de la vie, souhaite mettre fin à ses jours et se rend au Cap de Shide. Avant de se jeter dans le vide, elle souhaite accomplir une dernière chose : revoir Yûko, gérante de l’Auberge Gilda, située non loin de la falaise. Qui est donc Yûko ? Pourquoi Sumomo tient-elle autant à la revoir ? C’est à travers la lecture que nous allons le découvrir.
L’auteure nous livre un récit fort, qui questionne le but de la vie et la fragilité de cette dernière. Nous découvrirons l’histoire touchante de plusieurs personnes, qui ont chacune été blessées différemment par la vie. L’auteure aborde les notions de deuil, d’harcèlement au travail, de liens familiaux de manière très douce à travers chacun des personnages accueillis par les membres de l’auberge.
L’ambiance de l’auberge est quelque peu feutrée, tout comme le personnage de Yûki mêlant à la fois mystère, calme et douceur. Qui est-elle ? Que fait-elle à l’auberge ? C’est un des personnages phare qui se dévoile finalement peu à peu au fil du tome. Chacun des membres de l’auberge porte un secret. Qu’il s’agisse de Zen le chef cuisinier, d’un calme à toute épreuve, d’Ibuki, plus fort en caractère, un peu ténébreux et mystérieux. Sumomo arrivera dans cette équipe et s’adaptera à chacun (non sans mal parfois).
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L’auteure pose l’histoire dans ce premier tome et dévoile peu à peu quelques éléments. On est porté par les secrets de chacun, par l’envie de savoir ce qui les a menés jusqu’à cette auberge. Il est plaisant de voir les liens qui se tissent entre chacun, les histoires des uns et des autres. On est porté par la douceur du récit.
Les graphismes sont beaux, le trait est fin. Les planches sont équilibrées et certaines scènes très bien réalisées notamment lorsque certains personnages se trouvent au bord de la falaise. Le personnage de Yûki est particulièrement bien réussi, on sent la douceur et le calme transparaitre. Comme une sorte de résignation. Mention particulière également pour les dessins de plats très bien exécutés. Car finalement le lien se fait souvent à l’Auberge autour d’un bon repas.
Au niveau de l’édition, petit plus, on découvre en début de tome trois pages couleur très agréables à regarder.
Je me suis pour ma part laissée porter par l’ambiance du récit, l’ambiance de l’auberge. J’ai été touchée par les personnages. J’attends la suite afin de connaitre le dénouement de ce récit. Le tome deux est attendu pour la mi -juin. Je serai au rendez-vous !
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