Chronique : Nisekoi Vol.1

http://img.manga-sanctuary.com/big/nisekoi-manga-volume-1-simple-74176.jpgType : Shonen
Auteurs :  Naoshi KOMI

Editeur : Kazé Manga
Prix de vente : 6.79€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 7 (en cours)
Date de parution : 4 septembre 2013

 

Pitch :


Lorsqu'il était enfant, Raku Ichijô a promis à celle qu'il aimait alors de conserver précieusement un cadenas dont elle seule possède la clef jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous deux, une fois adultes, pour se marier. Dix années se sont écoulées, Raku, bien que fils d’un chef de clan yakuza, tente d'être un lycéen comme les autres. Son quotidien est bouleversé par sa rencontre avec Chitoge Kirisaki, une nouvelle élève très querelleuse, qui va rapidement devenir sa pire ennemie. La situation tourne au cauchemar quand Raku apprend qu'il s'agit en réalité de la fille d'une famille de gangsters et qu'il va devoir simuler de sortir avec elle... pour éviter une guerre des gangs ! Leurs familles vont-elles s'apercevoir qu'ils ne font que jouer la comédie ? Mais surtout, retrouvera-t-il son amour d'enfance ?

 

Chronique :

 

 

La promesse de mariage, l’identité mystère de l’amie d’enfance à qui le héros a fait cette promesse : avec un début ressemblant au shônen Love Hina, Nisekoi aurait pu être un énième manga Harem dans lequel un héro looser accumulerait (grâce à la magie de la fiction) les conquêtes et les coups.

 

Fort heureusement, la série de Naoshi Komi se veut beaucoup plus subtile que cela. Raku, le héros n’est pas tête à claque et n’hésite pas à répondre dès qu’il se fait un peu trop marcher sur les pieds par Chitoge. La relation qu’il entretient avec cette dernière est d’ailleurs hilarante : leurs disputes à la « je t’aime moi non plus » rythment le récit et m’ont rappelé les éternelles prises de becs du couple Risa/Atsuhi de Lovely Complex.

 

Nisekoi-extrait-Kaze.jpg

 

Quant aux figures féminines de ce shônen, même si elles sont légèrement caricaturales pour le moment, on s’attache à elles autant qu’au héros. Entre la dynamique Chitoge et la discrète Kosaki, on comprend que le cœur de Raku balance.

 

Autre point positif : la série ne traîne pas en longueur inutiles ! Alors que dans certains shônen, Love Hina, pour ne pas le citer, l’identité de la mystérieuse amie d’enfance n’est révélée que dans les derniers tomes, ici, Naoshi Komi ne nous fait pas trop languir !

 

À tous ces points positifs s’ajoutent des graphismes agréables à l’œil. Sans pour autant être d’une grande originalité, les moues des personnages sont hilarantes et craquantes à la fois. Nisekoi est donc un shônen somme toute assez classique mais sympathique à la lecture : une parodie de Roméo & Juliette dans la lignée des Ranma ½. Après, il reste à savoir si la série ne va pas s’essouffler sur la longueur… Rendez-vous le mois prochain pour le savoir !

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