Chronique : Nabari Vol.5
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Type : Shonen
Auteurs : Yuuki KAMATANI
Editeur : Kazé Manga
Prix de vente : 7.50€
Nombre de tomes France : 13 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 14 (terminée)
Date de parution : 27 août 2009
Pitch :
Raimei a perdu son combat contre son frère Raiko, assassin à la solde des Kairôshû. Elle est gravement blessée, et s’est fait prendre le Gamon Noir de la famille Shimizu.
Miharu a pris la décision d’utiliser la technique secrète du Shinrabanshô afin d’aider Yoite, soit à disparaître, soit à survivre au Kira qui consume progressivement son énergie vitale. Mais
Thobari ne laissera pas Miharu prendre le risque de libérer la puissance ultime…
Chronique :
Voici donc le cinquième tome de Nabari, manga de ninja à l'époque contemporaine présentant un certain nombre de similitudes avec Naruto. Pour autant, il s'agit plus
d'inspiration que de plagiat, même si certains éléments d'intrigues sont un peu trop inspirés. De fait, après quatre tomes assez mous et soporifiques, voyons ce qu'il ressort de ce
volume.
Cette fois-ci, l'intrigue se concentre bien plus sur deux personnages secondaires relativement intéressants bien que trop inspirés de Naruto.. En dehors de ça,
l'intrigue est mieux gérée qu'à l'accoutumée, et bien que certains passages soient dispensables car toujours peu intéressants, le tout s'avère plus sympathique à suivre. Mais il faut attendre la
toute fin du tome pour que le lecteur soit un minimum surpris par l'ultime retournement de situation. Bref, quelques idées surnagent et ne sont pas mauvaises, mais le reste est encore enrobé dans
du déjà-vu assez gênant.
Le graphisme quant à lui, est encore très perfectible. L'auteur travaille quasiment au trait, et utilise trop peu de noirs. L'ensemble s'en trouve affadi, d'autant
que les trames d'ombrage sont quasi absentes, ce qui donne donc une absence à peu près totale de gris. Le graphisme en devient trop sec, d'autant que s'il est précis et assez fin, il reste
désespérément stéréotypé. Heureusement que l'auteur possède une petite patte personnelle, car on est pas loin du calibrage shônen lambda. Les cadrages ont le mérite d'être parfaitement lisible,
bien que souvent trop banals.
Encore maladroit, Nabari franchit un pas en terme d'intérêt et n'endort plus son lecteur comme autrefois. Si le manga est encore loin d'être passionnant, le
scénario a le mérite de commencer à sortir des canons du genre, bien que le graphisme soit encore désespérément stéréotypé et fade.