5 mangas qui... envoient des décibels
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Cette semaine notre Top 5 s'intéresse aux mangas qui envoient du décibels, qui fond péter les caissons, qui rendent fou les voisins. Le manga "musicale" à lui aussi sa place dans nos librairies et voici la selection de l'équipe :
1. "Beck"de Harold SAKUISHI chez Delcourt.
Beck, c'est un peu le pendant masculin de Nana. Cette série parle du rock underground japonais avec justesse. Mais il est aussi de quête d'identité. On suit les aventures de Koyuki, un adolescent un peu paumé, qui se découvre une passion pour le rock. Rencontres après rencontres, on vit à ses côtés ses galères et ses instants de gloire...
En somme, Beck est un manga sur la vie et les combats que l'on livre pour voir ses rêves se réaliser. Disponible chez Delcourt, la série comporte 34 volumes.
2. "Nana"de Ai YAZAWA chez Delcourt.
Manga culte pour un très grand nombre d'entre nous. Ce qui est unique avec Nana, c'est que sa lecture évolue au fur et à mesure que nous gagnons en maturité. On ne lit pas Nana de la même façon a 17 ans qu'à 30 ans. L'auteur sait comment toucher son public, on peut tous s'identifier à un ou plusieurs personnages. C'est là que réside la force de Nana, il est universel. Un détail qui m'a toujours fait rire: quand on est fan de Nana on ne peut plus entendre Layla de Clapton de la même façon. Autre chose d'assez étrange avec ce manga, c'est que malgré le fait qu'il soit en pause depuis environ Mathusalem, il continue à se vendre, et que les fans attendent fébrilement l'annonce du prochain tome.
3. "Detroit Metal City" de Kiminori WAKASUGI chez 12Bis.
Ralalala quelle claque que cette série paru chez feu 12Bis. Sur scène il est Johannes KRAUSER II, leader du groupe de métal "Detroit Metal City", mais une fois sorti de scène il redevient Soichi, un jeune garçon timide et fan de pop suédoise. Un manga essentiellement basé sur l'humour et qui donnait la vedette à un style de musique pas forcément habitué du grand public. Des personnages totalement décalés et stéréotypés au maximum, une traduction totalement libre et sans tabou (rarement vu une traduction aussi osée) et un humour décompléxé. Un choix osé de la part de l'éditeur, mais qui était vraiment très bon et innovant. 12Bis a depuis disparut, mais les dix volumes de la série sont encore trouvable aisément.
4. "Kids on the slope"de Yuki KODAMA chez Kazé.
Un josei qui aborde les premiers émois avec du jazz en fond sonore. Et oui, il n'y a pas que le rock dans la vie ! Kaoru change d'établissement scolaire et une fois de plus, il peine à trouver sa place parmi ses camarades de classe... jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Sentarô, un voyou au coeur tendre, passionné de jazz. Kids on the Slope est un manga que je vous conseille peut être de découvrir en animé : avec les musiques composées par la grande Yoko Kanno, c'est un véritable régal !
5. "Aishite Knight (Lucille, Amour et Rock'N'Roll)" de Kaoru TADA chez Tonkam.
Alors là, on va chercher loin. Limite vintage. Je me suis demandée si l'on devais inclure Aishite Knight dans un top manga musicaux. Mais quiconque a grandi dans les années "ahem ahem" ne peut ignorer la grandeur musicale qui se cache derrière ce titre. Surtout pour l'anime français. Et rien que pour ça, on se devait de rendre hommage à Tristan, Matthias et Lucille. Bon, en réalité le manga est beaucoup moins niais que l'anime. (Genre Lucile couche avec Mathias) (enfin c'est plus Yaeko couche avec Go)(merci la francisation de noms). Le manga n'a pas si mal vieillit que ça. Enfin le fond, parce que pour la forme il vous faudra un moment d'adaptation. Néanmoins, j'en conseille la lecture, ne serait-ce que par nostalgie. Petit bonus: c'est pour moi, c'est cadeau