Les lectures comics et bédé de la semaine S13E01
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Aller, on est en phase de reprise, je viens avec deux petits titres que j'ai dégommé récemment, le premier sera du côté de chez Urban Comics, il s'agit de #TheNiceHouseOnTheLake, tout frais. Puis de #SourireDAcier chez Glénat, assez frais lui aussi. Go!
"The nice house on the lake" Vol.1, de TYNION IV/BUENO/BELLAIRE, chez Urban Comics.
Ça va démarrer fort 2023, puisque l'une de mes premières nouveautés de l'année est déjà une petite pépite!! Il s'agit de The Nice House On The Lake sur lequel on retrouve à la baguette une sacrée équipe créative avec en tête James TYNION IV, scénariste désormais connu et reconnu et qui compte moult titre de qualité. Visiblement il n'a pas fini de nous surprendre puisqu'il vient une nouvelle fois avec un univers et une histoire qui surprendra plus d'un lecteur! Deux tomes composeront le titre, le prochain étant prévu pour mars en France et l'attente sera longue tellement j'ai été hypé par la lecture de ce premier opus. Il sera accompagné notamment de Alvaro MARTINEZ BUENO que je découvre sur ce titre et qui rend des planches de malades, d'autant que la colorisation orchestré par Jordie BELLAIRE est juste insane!! De quoi qu'on cause?! L'on va suivre un groupe d'individus conviés à passer un petit séjour dans une incroyable maison en bord de lac (le titre toussa toussa) par leur ami commun, Walter. Des vacances de luxe, mais qui vont rapidement prendre l'aspect d'une prison dorée...enfin, peut-on parler de prison dorée quand vous êtes semble-t-il les derniers être vivants du globe?! Une histoire très surprenante et surtout parfaitement ficelée jusqu'ici! On garde toujours un petit principe de sûreté en attendant la parution de la suite et fin, histoire de voir si ça sera impeccable d'un bout à l'autre. J'étais par ailleurs assez surpris de la courte durée de vie du titre, ça me semblait partie pour environ cinq tomes, mais visiblement le scénariste à une toute autre idée en tête. Ce qu'on peut dire à mi-chemin, c'est que c'est magistralement orchestré par TYNION IV, tout d'abord dans la narration, avec des introduction à chaque chapitre venant des personnages dans des versions "post apocalyptique", avant de reprendre le fil présent et de nous mené vers "quelque chose". Car si au départ c'est très flou, petit à petit (au rythme du groupe de protagoniste) le plan de Walter prend forme et semble même regorger encore de moult rebondissements dont le lecteur va se délecter avec grand plaisir. Sincèrement, je n'ai noté aucune fausse note dans la partition délivré par le scénariste. Les personnages sont divers et variés, parfois un peu cliché, mais sur ce type de récit ce n'est pas dommageable, on les découvre petit à petit, on s'y attache et on vibre avec eux au centre de cette prison de rêve. La lecture est vraiment addictive, on est scotché du début à la fin, chapitre après chapitre, si bien qu'on arrive rapidement au bout de l'ouvrage, avec la seule envie de poursuivre et d'en savoir plus!! J'évite de trop en dire sous peine de spoiler, mais c'est fort.
Scénario : 5/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 9.5/10
❤️
Je pense qu'il n'y a pas meilleur titre pour démarrer son année de lecture comics, ou bien?! D'un point de vu scénaristique, c'est soigné au petits oignons et graphiquement, il y a de quoi prendre une belle claque. Donc, on va s'asseoir et patienter gentiment la suite et fin en mars (heureusement février est plus court que d'habitude)!!!
"Sourire d'acier" Vol.1, de Fabien DALMASSO, chez Glénat.
On file maintenant chez Glénat pour la parution de Sourire d'Acier, sur lequel on retrouve Fabien DALMASSO que j'avais découvert aux commandes du scénario du manga Lil'Berry (chez Delcourt/Tonkam). Il officie désormais en solo, s'occupant de l'histoire ET des dessins et nous propose une bédé "young adult" (ouai, c'est la mode d'employer ce terme) à la façon d'un Seuls (chez Dupuis), bien que les personnages ne soient pas des enfants (on retrouve des ado et des adultes). Petit point édition, pour vous signaler qu'en vrai, la cover possède un petit effet métallisé plutôt agréable à l’œil et fait moins "flashy" que celle que vous avez en illustration ici. Louna est une jeune adolescente dont la seule préoccupation à l'heure actuelle est de retirer son appareil dentaire pour vivre sa meilleure vie. Aucun problème si ce n'est qu'elle se réveil un matin et ne trouve plus aucune traces de ses parents, de ses amis, ni même de la moindre personne...où presque. Alors qu'elle fait de son mieux pour survivre et tenter de trouver d'autres survivants, cette dernière va s'apercevoir que sa préoccupation principale à savoir "retirer son appareil dentaire" va prendre de plus en plus de place dans son esprit... Voilà pour l'idée de départ, qui est surprenante et assez floue à la fois. En effet, j'ai trouvé très intéressante l'idée des "marottes", en revanche, par moment la narration est un peu en mode balec et des éléments poppent d'un peu nul part façon, regarder un lapin sort de mon chapeau. Je pense notamment à la "capacité spéciale" de l’héroïne, dont à l'heure actuelle, on ne possède vraiment aucune information sur le pourquoi du comment et ça détonne complètement avec l'ambiance globale du titre. Je dis cela car si vous êtes capable de sortir ce type d’éléments, tout ou presque peut arriver et c'est souvent un moyen de pallier à quelques failles dans l'histoire à un moment ou un autre. Si le récit ne s'adresse pas à un lectorat très jeune (rapport à Seuls par exemple), on ne vise pas pour autant les adultes, malgré quelques petits passages sanglants, c'est pourquoi le segment "young adult" semble bien correspondre. Le premier volume plante le décor, les personnages, met pas mal d’interrogations en place et pour avoir les réponses, il faudra patienter à priori jusqu'à septembre prochain pour la sortie du second opus. Graphiquement, c'est assez correct, pas de quoi non plus s'émerveiller, mais ça reste dans l'esprit de ce type d'ouvrage bédé.
Scénario : 3/5
Graphisme : 3/5
Ma note : 6/10
De bonnes idées, une exécution parfois maladroite, je pense que ça peut clairement plaire au public cible, en revanche, j'ai peur qu'on soit trop limite pour un lectorat avec plus de bouteille.