Kana Love!

Bon allez ça suffit là !!!!!!!!!!!! On lit, on lit, on travaille, on est occupée mais STOP !!! il est temps d’écrire !!!!!!!!!!!!!!!!

Je me décide donc enfin après avoir bravé la tempête, à me poser devant mon écran pour vous taper ces quelques lignes ! et pour la reprise, j’avais envie de vous parler de 2 sorties de chez Kana, Quatre frères pour moi et Qui suis-je pour t’aimer ? (Ceci n’est pas une question, je t’aime bien, bien sûr, mais c’est le titre du manga, ne te fais pas de film !).

On va commencer par Quatre frères pour moi dont le tome trois est sorti en septembre et dont la série est en cours au Japon avec dix volumes. L’œuvre d’Ozaki Akira m’a-t-elle conquise ? Pour ceux qui me suivent sur Twitter ou X (bref, appelle- le comme tu veux), pas de surprise, pour les autres, attention spoiler : c’est un oui. Pourquoi ?

Parce que l’on va suivre Ito, une adolescente qui a perdu son père jeune et dont la mère va se remarier avec un homme. Ito a toujours été plutôt autonome et s’est beaucoup occupée de sa mère. Elle va devoir déménager, quitter ses amis et se retrouve propulsée dans cette famille. Elle va devoir apprendre à vivre avec quatre frères dont elle apprend l’existence lorsqu’elle emménage dans la maison. Ces quatre frères sont tous très différents et Ito va redoubler d’efforts pour se faire accepter par chacun d’entre eux plus ou moins facilement.

Au niveau du scénario c’est très frais. On prend plaisir à découvrir les personnages. Ito porte en elle beaucoup de valeurs et a à cœur de construire cette nouvelle famille. Elle y met beaucoup d’énergie et est vraiment aux petits soins avec chacun de ses frères. Elle prend son rôle de grande sœur très au sérieux. Les quatre frères ont des personnalités singulières, ce qui les rend attachants. Ils vont chacun se dévoiler peu à peu au fil des tomes.

L’histoire est rythmée par les aventures et mésaventures vécues. Certaines scènes sont plutôt cocasses et apportent une touche d’humour. On sent en fond qu’une petite romance se trame. Mais va- t-elle perdurer et se concrétiser ? C’est là tout le mystère !

Au niveau du trait graphique, je trouve le dessin très joli, les personnages très expressifs. Akira Ozaki arrive à faire transparaitre les personnalités de chacun des personnages visuellement. Les couvertures sont ultra mignonnes.

C’est pour moi validé. On part sur une histoire de construction familiale un peu hors norme et dont les personnages sont vraiment très attachants. Les trois premiers tomes construisent et développent très bien l’histoire. On monte crescendo en intensité avec des liens entre les personnages que l’on a envie de voir évoluer. Un sans-faute pour ma part !

❤️❤️❤️❤️❤️

Parlons maintenant de Qui suis-je pour t’aimer, une série terminée en trois volumes de Yûko Inari, connue pour son titre 10th- à couper le souffle.

C’est ici l’histoire de Tenma Honatsu, une lycéenne qui a perdu la mémoire à la suite d’un accident dans lequel son père a perdu la vie. Elle ne se rappelle plus des onze premières années de sa vie. Elle suit ses cours au lycée avec Akine et Tôma ses amis d’enfance. Elle est très proche de Tôma et sa relation avec lui oscille entre amour et amitié. Lorsque Shun, nouveau lycéen débarque, Honatsu va être troublée et commence à se questionner de plus en plus sur ses sentiments mais aussi sur son passé.

Honatsu est un personnage fort du manga. Elle est à la fois très fragile et forte. Elle se montre déterminée pour retrouver une vie « normale » bien que beaucoup d’évènements la ramènent à son tragique accident.

Elle se questionne énormément comme beaucoup d’adolescents sur les relations amoureuses. Est-ce que l’amour est linéaire ou fait-il vivre les choses de manière très intense ? On touche beaucoup de sujets très sensibles et beaux à la fois dans ce premier tome. Il y a un épais nuage autour des circonstances de l’accident et Yûko Inari arrive à nous tenir en haleine et à faire en sorte que le lecteur veuille en savoir plus.

Tôma et Shun sont tous deux très différents et apportent beaucoup à la romance. Tôma est très protecteur, doux, toutefois un peu trop dans le contrôle à mon goût, tandis que Shun est ténébreux avec un côté un peu bad boy ce qui le rend puissant en termes de caractère et prestance. Comme d’habitude, vous l’aurez compris, j’ai bien sûr ma préférence pour Shun, si mystérieux et plutôt craquant.

Au niveau du chara design, je trouve ça très soigné. Les personnages sont dessinés avec beaucoup d’expressions. Les regards entre les personnages sont intenses et figent de très belle manière les scènes.

C’est encore pour ma part un très bon titre. J’avoue que je vais me ruer sur la sortie du tome deux attendue mi- novembre. Un titre prenant, touchant, impeccable pour ceux qui aiment les séries courtes.

❤️❤️❤️❤️❤️