The Newbie And The Geek S01E06 : Spécial HYUGA!

On est de retour pour vous jouer un mauvais tour, bien évidemment! Avec J. on s'est dit cette fois qu'il serait pas mal de s'intéresser à l'ascension de Natsu HYUGA, un écrivain dont le nom ne vous parle peut-être pas, mais qui est à l'origine du fameux banger que tout le monde s'arrache actuellement, "Les carnets de l'apothicaire" (édité chez Ki-oon). Pourquoi le prendre pour "cible", tout d'abord parce que vous pouvez le retrouver sous plusieurs formes et chez plusieurs éditeurs en France, mais aussi parce que son histoire est plutôt atypique et sympathique. 

 

 

Car oui, au départ Natsu HYUGA, c'est un écrivain pepouz qui fait son truc de chez lui et qui publie sur une plate-forme nipponne appelée Shosetsuka ni naro (le petit lien pour les curieux, c'est full japonais). Après quelques essais, il démarre là-bas l'écriture du titre que vous connaissez tous, "Les carnets de l'apothicaire" et c'est un véritable engouement pour le titre qui fait que la maison d'édition Shufunotomo le reperd et lui propose de l'éditer en physique. Le titre fait un carton (pour des raisons qu'on va détailler dans nos avis plus bas) et bien évidemment, l'adaptation en manga n'est jamais loin de nos jours.

 

En France le titre est disponible sous sa forme originelle via les éditions LUMEN et deux versions mangas sont (bientôt disponibles), la première celle éditée par Ki-oon dont on va vous parler juste après et en octobre prochain, Mana Books vous proposera l'autre version, visiblement abordée de façon plus "mature" (parait il). Au-delà de ça, l'auteur ne s'arrête pas et c'est ainsi que les éditions Ki-oon nous proposent aussi "Kamisama School", un shojo sur lequel on le retrouve au scénario et dont on va aussi vous parler. 

 

 

On va donc démarrer par "Le carnet de l'apothicaire" chez Ki-oon, on retrouve forcément HYUGA Natsu au scénario, mais il est épaulé par NANAO Ikki et c'est NEKOKURAGE qui s'occupe de la partie graphique. Le titre est toujours en cours de parution au Japon avec onze volumes. En France nous sommes à jours sur la publication, mais bonne nouvelle, le douzième opus est dores et déjà prévu pour novembre! 

 

L'avis de J. : 

Nous prenons enfiiiiiin le temps de lire et parler des Carnets de l’Apothicaire (enfin… des deux premiers tomes pour commencer). Et quel régal !

 

Cette adaptation d’un light Novel de Natsu Hyuuga nous fait suivre Mao Mao, une jeune femme ayant une très forte personnalité. C’est un personnage atypique de par son histoire personnelle, son côté aventurier, autonome et téméraire. Elle se montre très maline et se dévoile au fil des tomes. Cela fait d’elle une héroïne très attachante que l’on a envie de suivre et voir évoluer.

 

Autour d’elle, de nombreux personnages sont au centre de certaines énigmes qu’elle va tenter de résoudre, dont fait notamment partie Jinshi, un haut fonctionnaire de l’Empire. C’est un personnage mystérieux, un peu sombre mais que l’on voit changer au fil de l’histoire. Je suis très curieuse de voir l’évolution de la relation qu’il a avec Mao.

 

Le scénario se déroule au cœur du Japon impérial, on est littéralement immergé dans les lieux et l’ambiance. L’histoire est prenante, on se laisse très vite embarquer par les situations rencontrées et les personnages. Les énigmes sont nombreuses et tournent bien sûr autour des plantes et de la pharmacologie (le titre nous l’indique tout de même bien…). Si vous êtes adeptes des résolutions d’enquêtes, ce manga vous parlera.

 

L’adaptation faite par Itsuki Nanao est particulièrement réussie.

 

Les graphismes de Nekokurage sont sublimes, les costumes traditionnels et les lieux sont extrêmement bien dessinés. Le découpage des planches est très bien fait, les émotions passent de manière fluide. C’est un sans faute pour ma part au niveau du chara-design. J’aime particulièrement les dessins très « ronds » de Mao Mao qui je trouve la rendent encore plus attendrissante.

 

Sous la jaquette, on retrouve quelques petites anecdotes sympathiques à découvrir.

 

Je vais bien sûr continuer la lecture de ce Seinen, ces deux premiers tomes m’ont convaincue. La lecture passe très rapidement tellement on se retrouve happé par les aventures de Mao. A savoir qu’une version anime est prévue dont le trailer est sorti il y a quelques jours et qui semble tout aussi prometteur que le manga (le lien vers le trailer juste ) !

 

 

L'avis de B. : 

Me concernant, ce n'est pas la première fois que je vais vous parler du titre (une review du lancement est dispo ici ), mais l'occasion était trop belle pour me pas en remettre une couche non?! J'avais déjà apprécié le titre à l'époque, j'ai opéré une petite relecture des deux premiers volumes pour cet article et je suis toujours sous le charme du titre (même si je ne suis pas à jour actuellement dessus)!

 

J. en parle très bien, je la rejoint sur beaucoup de points, tout d'abord sur l'approche assez originale du titre qui nous fait voyager dans le temps et nous propose de découvrir le Japon d'antan. Le titre est bien documenté, instructif, sans être barbant pour autant, car vraiment bien écrit et doté d'une narration efficace.  Cependant, ce qui m'a le plus séduit, c'est ce petit côté "énigme" que l'on trouve sur ce titre et qui lui donne sa touche d'originalité, le faisant sortir du lot. Les personnages sont plutôt bien caractérisés, la curiosité du lecteur est piquée et l'on a vraiment hâte de découvrir la suite à chaque fin de chapitre. 

 

Le trait de NEKOKURAGE met bien en avant l'histoire, c'est fluide et ce malgré plusieurs instants de contemplation. Un vrai plus lors de la lecture, d'autant que les décors et tenues vestimentaires sont vraiment très soignés. 

 

Un titre qu'on ne peut que recommander, plutôt complet à mon goût avec de plus des beaux graphismes. Un savant mélange que j'ai presque envie de qualifier de polar-historique (mais ce n'est pas vraiment le cas, mais quand même un peu, même si non).

 

 

 

On reste chez Ki-oon pour la suite, mais, on change de cadre, avec "Kamisama School" , Natsu HYUGA est cette fois seul en charge du scénario et est accompagné de Modomu AKAGAWARA pour la partie graphique. Le manga est en cours de parution avec cinq opus au Japon et de notre côté le second volume sera disponible dès septembre. 

 

L'avis de B. : 

Aller, c'est moi qui attaque pour celui-ci. On le sait, le shojo n'est pas la spécialité de l'éditeur, pour autant lorsqu'ils ont la possibilité d'en publier un qui entre dans "les critères de sélection", ils n'hésitent pas! Nous voilà donc avec un titre school life, qui va nous permettre de suivre les aventures de Nagi, une jeune fille qui va intégrer une école spécialisée dans la formation des Dieux. Comment cela est-il possible, alors qu'elle n'a aucune prédisposition à cela, surtout comparé à son frère qui lui peut utiliser la télékinésie voir même la télépathie. Alors qu'elle peine à trouver sa place dans cette "super école", elle va peut-être bien se découvrir des capacités insoupçonnées! 

 

Rien de super original sur ce pitch pour quiconque aura un peu bourlingué dans l'univers manga. Je dois avouer que la lecture de ce premier volume m'aura laissé un peu sur ma faim, je ne vais pas dire que ce n'est pas bien écrit, c'est même plutôt bien au niveau du rythme, on présente bien les personnages et l'univers. Le problème vient plutôt du manque d'originalité du titre qui finalement fait ce que l'on a déjà pu voir ou que l'on s'attend à voir sur ce type de titre, tout simplement. C'est pas mal bavard par ailleurs, trop parfois à mon goût, maintenant comme il s'agit d'une introduction, il faut voir comment les auteurs vont décanter cela par la suite. 

 

La patte graphique est agréable, c'est fin et détaillé, on a le droit à quelques belles planches. 

 

Pour ma part, c'est un gros "mouai" sur ce premier volume, on verra ce que donne le suivant, mais si on reste sur la même dynamique, je ferais l'impasse. 

 

 

L'avis de J. :

On part dans un univers bien différent avec Kamisama school.

 

L’histoire est plutôt tendance shôjo tranche de vie, fantastique et bien qu’elle soit spécifique, school life (vous l’avez deviné j’imagine avec le titre…).

 

Comme pour les Carnets de l’Apothicaire, on retrouve un personnage principal féminin avec un caractère bien trempé, Nagi est courageuse et déterminée ! En effet, elle doit décupler ses efforts, elle qui n’est pas (ou est peut- être) dotée de pouvoirs.

 

Natsu Hyuuga pique la curiosité en introduisant certains personnages assez mystérieux dont fait partie Takeru, le frère de Nagi, qui vit reclus suite à un accident. Cela laisse place à la grande imagination du lecteur (Comment est-il ? va-t-on le voir à un moment ?). A savoir qu’un personnage spécial, un ourson très mignoooooon, présent d’ailleurs sur la couverture du manga, est utilisé entre Nagi et Takeru pour faire de la télépathie.

 

Au niveau du scénario, c’est frais, avec des traits d’humour, il y a en revanche beaucoup d’informations et de nombreux personnages, il faut donc être concentré lors de sa lecture.

 

Le graphisme est soigné et quelques scènes sortent particulièrement du lot, notamment la dernière, où l’on a un focus sur deux des personnages, je ne spoile rien, vous jugerez par vous-même lors de votre lecture. Les visages sont très expressifs, les émotions passent.

 

Il s’agit pour moi d’un premier tome prometteur, où l’on ressent bien l’univers de la magie et où le groupe d’amis est en train de se créer. Les personnages se dévoilent peu à peu. On pose le cadre. C’est une lecture sympa pour ma part, à voir pour la suite.

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