Les lectures de la semaine s14e24
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Hi everybody, vous pensiez que je vous avait oublié? Il n'en est rien, mais la fin d'année est chargée et malheureusement face à certaines responsabilités, le blog n'est pas prioritaire. J'ai des articles en stock, je vais essayer d'en écouler un maximum avant fin d'année. On va commencer dès aujourd'hui avec "Viral Hit" chez Pika, "Sandland" chez Glénat, "Kill Blue" chez Crunchyroll et "The lost signal and this communication" chez Mangetsu!
"Viral hit" Vol.1, de Taejun PAK & Junghuyn KIM, chez Pika.
On démarre avec un webtoon, oui, vous avez bien lu, même si dans sa globalité on manque de diversité (peut-être la faute des éditeurs), j'aime bien fouiner un peu et voir si on ne découvre pas des titres qui apportent quelque chose comme ce fût le cas dans l'article précédent. Aujourd'hui c'est "Viral Hit" de Taejun PAK et Junghuyn KIM que je vais passer a la loupe. C'est Pika qui nous sort ce titre qui devrait compter huit tomes au total. L'histoire nous fait suivre le jeune et frêle BIN, qui vient un gros gros gros concours de circonstances va passer de statut de victimes à celui de "Newtubers" possédant une chaine de combat. Le fait de gagner beaucoup d'argent avec les revenus généré va pousser ce dernier à vouloir aller plus loin, mais est-ce une bonne chose?! Honnêtement, voilà un titre qui m'a bien charmé, tout d'abord parce que je lui ai trouvé un espèce de côté "Noritaka" 2.0 (les anciens vous savez qu'on parle d'une pépite), mais aussi parce que je lui trouve de grandes qualités pour traiter de manière drôle, mais juste du côté "influencers". On a évidemment beaucoup d'humour et de dérision, mais le fond est vraiment bien pensé et permet d'apporter une vraie réflexion sur cet univers. Le titre prend aussi le temps de traiter du harcèlement, aussi bien physique qu'en ligne, ce qui est toujours une bonne chose de nos jours. Les personnages sans casser des briques sont bien écrit jusque là, plutôt attachant notamment BIN. Le binôme d'auteurs charbonne bien et utilise habilement les codes et technologies actuelles, ce qui apporte un côté "réaliste" au titre, parce que vraiment, je pense que ça fonctionnerait totalement IRL. Graphiquement on a une bonne patte, là aussi pour une fois j'ai l'impression que le titre possède une vraie identité graphique et n'est pas un resucé de X ou Y. Je ne sais pas ce que cela va donner sur la durée, mais cette première salve de chapitre m'a bien conquis, j'en suis pour la suite!
Scénario : 4/5
Graphisme : 3.5/5
Ma note : 7.5/10
🌟
De la castagne, mais pas que..."Viral Hit" s'avère plus efficace que ce que laisse croire sa couverture. Alors comme on dit, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Les personnages sont attachants et puis, merde c'est fendard comme titre!
"Sandland" OS, de Akira TORIYAMA, chez Glénat.
En voilà un titre qu'on aurait pas forcément cru avoir le droit à une réédition, qui plus est en grand format. Retour donc de "Sandland" sur les devants de la scène, bien aidé par l'anime disponible via Disney+. Toujours un plaisir de retrouver un titre du maitre Akira TORIYAMA (RIP), d'autant plus que j'avais un bon souvenirs de ce one-shot. Dans le futur, le monde est désormais asséché, humains et démons souffre, d'autant que la seule réserve d'eau potable est aux mains d'un roi sans scrupules qui n'hésite pas à la vendre à prix d'or. Le shérif Lao va alors demander de l'aide au prince des démons Beelzebub pour l'accompagner trouver une source qui pourrait permettre à tous d'accéder à l'eau. Un road-trip à travers le désert se met alors en marche avec bien des rebondissements au menu. S'il y a bien une qualité que je trouve à TORIYAMA, c'est sa capacité à extrapoler d'incroyables histoires autour de pas grand chose. Il l'explique lui-même d'ailleurs dans les bonus, la genèse de ce one-shot est vraiment surprenante. Un mot d'ailleurs sur les bonus, pas mal de croquis, mais aussi une interview de l'auteur vraiment instructive. C'est le même constat avec la caractérisation de ses personnages, on part avec des bases très classique, pour au final avoir une gallérie de personnages bien écrites. C'est d'autant plus difficile sur cet exercices qu'il s'agit d'un one-shot. Graphiquement, je pense que tout le monde adore la patte de l'auteur, d'apparences simpliste, mais qui finalement fourmille de détail et avec une grande intelligence en terme de mise en scène. Côté édition, le grand format est chouette, ça rend bien dans la mangathèque avec le reste des titres en perfect et puis l'on retrouve Fédoua LAMODIERE à la traduction, elle qui règne désormais sur le "Toriyama verse".
Scénario : 4./5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 8.5/10
❤️
Un one-shot bien maitrisé par Maitre TORIYAMA, un univers dans lequel on se plait à évoluer et une histoire qui fait le job malgré ses côtés simpliste.
"Kill Blue" Vol.1, de Tadatoshi FUJIMAKI, chez Crunchyroll.
C'est l'une des nouveautés des éditions Crunchyroll en 2024, l'arrivée de "Kill Blue" qui marque le retour de Tadatoshi FUJIMAKI, l'auteur de "Kuroko no Basket" (aussi chez Crunchyroll), un shonen en cours de parution au Japon avec sept volumes. L'histoire nous narre les déboires du Juzo OGAMI, l'un des tueurs les plus réputés qui suite à une piqure de guêpe (génétiquement modifiée) va se retrouver dans un corps d'adolescent. Passé la surprise, ses supérieurs vont profiter de cette chance pour l'envoyer en mission dans un bahut...évidemment pour ce quadra désabusé, inutile de dire que c'est un véritable cauchemar. Les tueurs sont décidément à la mode depuis l'arrivée du crack Sakamoto (coeur coeur coeur sur lui) et l'on voit popper divers mangas mettant en scène des tueurs à "contre emploi", c'est le cas ici aussi avec ce twist un peu capillotracté, qui renvoi le plus grand tueur à l'état d'ado. On a alors un gros relent de "Detective Conan" et l'on sent bien que le titre va être calibrer pour suivre la même voie et trainer au maximum avant de dégoter un antidote pour régler le problème (les vrais savent que Shinichi Kudo court un après une solution depuis plus de cent tomes...miskine). Le fait de reprendre ce genre de ficelle ne me dérange pas vraiment, en revanche cela me dérange plus lorsqu'on apporte pas vraiment de plus value à ça. C'est le cas ici puisqu'au final on est sur quelque chose d'assez plat et prévisible d'un chapitre à l'autre. Assez surpris aussi de ne pas voir beaucoup d'action sur ce premier opus, alors que généralement on met le paquet pour capter l'intérêt du lecteur. Pour finir avec les points que j'ai trouvé "raté", c'est le magnifique contraste que pouvait offrir le côté quadra usé par la vie de Juzo et le fait de se retrouver entouré d'adolescent. Grosse déception parce que j'ai trouvé que c'était vraiment très sous employé pour le coup et qu'on se retrouvait avec un personnage assez lisse qui finalement à juste l'air blasé...je pense qu'il y avait mieux à faire à ce niveau-là. Graphiquement le constat est moyen, pour un auteur que j'ai vu capable de bonnes choses sur "Kuroko no Basket" notamment en terme de chara-design, j'ai été pour le moment plutôt déçus. Bref, pas de quoi fouetter un chat...
Scénario : 2/5
Graphisme : 2.5/5
Ma note : 4.5/10
Que dire, hormis que je n'ai pas accroché. On a une espèce de "Detective Conan" sauce tueur (puisque c'est la mode), rien d'original, ça cabotine pas mal, assez prévisible dans le contenu des chapitres et à ma surprise assez peu d'action....J'ai trouvé ça lisse, je passe mon tour.
"The lost signal and this communication" Vol.1 a 3 de Rokudai MARUEI, chez Mangetsu.
On termine avec "The lost signal and this communication" de Rokudai MARUEI, un titre qui comptera douze volumes au total et qui est publié par Mangetsu sous nos latitudes. L'histoire prend place dans un monde post-apocalyptique où la majorité de l'humanité a été exterminé par d'étranges créatures. Les derniers bastions humains vivent retranchés dans des bunkers, hormis Deluha, un survivant qui va être sauvé in extremis et se retrouver dans un complexe de recherche. Il va rapidement faire connaissance avec les "chasseuses" des jeunes filles capable de tenir tête et de vaincre les créatures, mais qui ont de gros problèmes de communication et de cohésions d'équipe. Deluha ancien gradé de l'armée va alors les prendre en main, d'autant que ce dernier va découvrir que ses soldates ne peuvent pas mourir, mais perdent un peu la mémoire après chaque mort, une aubaine pour lui qui possède des méthodes assez radicales. Voilà en gros la base, très honnêtement j'ai été agréablement surpris par cette lecture d'autant que ce n'étais pas un titre que l'éditeur a poussé des masses. Pourtant, chapitre après chapitre, j'ai trouvé intéressant ce que l'autrice a mis en place. En effet, au-delà de l'histoire post-apocalyptique qui est finalement renversée au second plan. On a une partie d'échec mentale qui est mise en place très rapidement entre Deluha et les chasseuses et jusqu'à présent j'ai trouvé que c'était merveilleusement maitrisé. Il faut dire que l'astuce de la perte de mémoire (sur un laps de temp, sinon c'est trop simple), apporte sont lot de surprises et permet surtout moult rebondissements que l'on ne peut voir venir. A voir si Deluha va continuer à forcer sa chance et s'entêter sur sa mode opératoire, ou s'il va se laisser adoucir au final par les jeunes chasseuses. Quoi qu'il en soit, on sait que la série ne s'étalera pas trop ce qui est un avantage, je suis curieux de connaitre la suite et surtout la finalité de tout ça. Graphiquement c'est aussi bien maitrisé, le chara-design est simple, mais variés, les créatures bien dégueulasses, les scènes d'actions bien maitrisées, non, vraiment dans son ensemble c'est assez propre. Par ailleurs, nous avons le droit très souvent à des explications de l'autrice concernant ses chapitres, parfois des anecdotes futiles, parfois plus consistantes, perso, j'aime bien quand les mangakas ont se genre d'initiatives cela aide à comprendre leurs visions (qui diffère parfois de ce que l'on ressent à la lecture) et travail. L'édition est classique, petit format bien comme on aime et la traduction de François BOULANGER rend bien. Je valide.
Scénario : 4/5
Graphisme : 4/5
Ma note : 8/10
🌟
Surprenant, c'est le mot. Pour un titre qui ne m'attirait pas trop, je dois bien avouer qu'au final j'ai été très pris par l'aspect stratégique, les manigances et jeux de dupes mis en place par Deluha. La série n'est pas trop longue de plus, donc je pense que l'on peut avoir un résultat plutôt chouette à l'image de ces premiers opus.