La Planche S05E01 : Mangetsu

  • L'équipage Nakamanga
  • La Planche

C'est le grand retour!!! Oui, j'ai décidé de réanimer la section La Planche, dans laquelle je proposais des interviews d'éditeurs, auteurs, acteurs du milieu de l'édition ou même juste des gens que j'aime bien. Le but était assez simple, présenter X ou Y et faire un peu mieux connaissance avec au détour d'une dizaine de questions.

 

Une nouvelle saison s'ouvre donc aujourd'hui, il y aura cinq épisodes, je peux dores et déjà vous annoncer les participants : le mangaka Senchiro (auteur de Sweet Konkrete), la plate-forme numérique Mangas.io, ainsi que les éditeurs Panini, naBan et celui qui ouvrira le bal aujourd'hui, j'ai nommé Mangetsu!! Une belle petite sélection, qui pour la plupart n'existaient pas à l'époque de la dernière salve (en 2019). 

 

C'est d'ailleurs le cas pour la maison d'édition Mangetsu qui sera représenté par l'inévitable Sullivan ROUAUD et qui a gentiment accepté de ce prêter au jeu et de répondre aux questions que voici. 

 

 

1. Pour démarrer, peux-tu déjà dans un premier temps te présenter, ton rôle, ton parcours, ton plat préféré, bref ta vie ?!

 

Hello Nakamanga ! Bien sûr ! Je m'appelle Sullivan Rouaud, j'ai 33 ans, je suis directeur de collection chez Mangetsu (et HiComics, notre label Comics chez Bragelonne) et avant d'être éditeur, j'ai été tour à tour libraire (chez À Plein Rêves, à Nantes), journaliste dans la Pop Culture (au sein du réseau ARTS, sur Comicsblog.fr, 9emeArt.fr et SyFantasy.fr) et intervenant en narrative design à Sup de Créa, dans la filière Game Design. J'écris un peu aussi sur mon temps libre, notamment un projet qui s'appelle Astra Mortem, que je co-écris avec Alt236 et qui est dessiné par Mehdi Chamsa, que je publie à travers une toute petite maison d'auto-édition qui s'appelle Waning Publishing. Et quand j'ai le temps, je m'occupe d'un projet de librairie à Marseille qui s'appelle Tsundoku, qui ouvre à l'été 2022, et d'un festival de jeu vidéo qui devrait avoir lieu une fois que le covid nous aura définitivement foutu la paix, qui s'appelle Ludens. 

Sinon j'aime trop manger pour avoir un plat préféré, j'aurais l'impression de trahir tous les autres et qu'ils m'en voudraient en ayant plus tout à fait la même saveur ensuite. 

 

2. Maintenant que l'on sait que tu es une personne recommandable, peux-tu nous présenter Mangetsu, cette maison d'édition sortie de nul part voilà un an et qui pourtant semble déjà faire partie intégrante du paysage? 

 

Pour le dire vite, Mangetsu c'est un peu le projet de ma vie. J'en ai un paquet, certes, mais présider au destin d'une collection de Manga, un genre qui m'accompagne depuis presque aussi loin que je m'en souvienne, c'est à la fois un rêve de gosse, un honneur inestimable, une mission que je prends super au sérieux et un super moyen d'assouvir mes ambitions de promotion des auteurs et des histoires qui me touchent. 

Basiquement, Mangetsu est une maison d'édition généraliste, c'est à dire qu'on ne se prive d'aucun genre en particulier, qu'on avance là où le vent nous porte en essayant de faire de notre mieux, tout en mettant l'accent sur la qualité de ce qui fait un bon manga sur le marché français, à savoir la traduction, le lettrage, la fabrication, les petits bonus édito' quand on en a la possibilité, et j'en passe. 

 

 

 

3. Est-ce qu'il n'y a pas une petite appréhension au moment de ce lancer, alors que le marché semble déjà plutôt chargé en France? Quels sont les petits secrets pour ce faire une place dans la mêlée?

 

Alors si j'avais ce genre de secrets, je ne suis pas sûr que je pourrais vraiment les donner, mais en vérité je ne saurais de toutes façons pas trop répondre. Déjà parce que j'ai autant la tête dans le guidon que quand j'ai commencé à plancher sur l'idée folle de créer une collec' Manga il y a trois ans, et parce que je suis assez mal placé pour le dire. Évidemment qu'il y a une appréhension DINGUE à l'idée de se lancer, j'avais peur qu'on me dise "Quoi ? Encore un éditeur ? Mais ça sert à quoi ?" ou "Oh mais ce catalogue est décevant, y a rien qui nous plaît là-dedans" ou je ne sais quelle autre crainte qui paraît infondée aujourd'hui mais qui était pourtant ô combien réelle jusqu'à ce matin de Mai 2021 où la collection a été lancée. 

 

Mon seul secret, c'est de jouer sur nos forces, de faire ce qu'on sait faire, et de ne pas essayer de se prendre pour quelqu'un d'autre. On donne énormément (de temps et d'énergie) à cette collection, on se bat pour son essor, mais on sait très bien que nous ne sommes pas Glénat, Ki-Oon, Kazé ou quelconque autre énorme éditeur en place depuis plus de 10 ans. Tant qu'on est fiers du travail accompli et qu'on a le sentiment de ne pas pouvoir faire mieux que ce qui termine sa course sur les étals en librairie, on se dit que le reste viendra naturellement, en tout cas c'est tout ce que je nous souhaite. 

 

 

4. D'ailleurs, question qui s'approche un peu de la précédente, mais comment les éditeurs nippons perçoivent-ils les petits nouveaux? Sont-ils plus réticents à l'idée d'ouvrir leurs portes? 

 

Ça dépend des maisons. Il est évident que Shueisha, qui règne en maître absolu sur le marché du Manga, ne t'ouvre pas ses portes sans faire de preuves au préalable. Mais c'est très clair dès le départ, c'est d'ailleurs ce que j'aime avec nos partenaires japonais globalement : il n'y a pas de bullshit. Si c'est pas possible, on te le dit, et quand ça le devient, on te le dit aussi.  Après, il est clair qu'un nouvel éditeur, c'est plus de business mais surtout plus de travail pour eux, et j'ai eu vent du fait que certaines maisons qui travaillent d'ordinaire avec des nouveaux acteurs commencent à fermer leurs portes aussi, par crainte de ne plus savoir où donner de la tête. 

 

Ce que j'aime aussi, c'est qu'ils s'intéressent vraiment à ce qu'on fait, à nos titres qui viennent d'autres maisons, à ce qu'on essaie de faire en termes de fabrication, de marketing, de mise en avant en librairies, etc. Ils contrôlent beaucoup de choses, mais je préfère voir ça comme un échange constant entre les ayant-droits et nous, qui ne faisons finalement qu'exploiter leurs créations dans un temps qui nous est imparti à travers chaque contrat. 

 

 

5. On peut dire que vous avez frappé un grand coup en sortant de la tombe Tetsuo HARA et Junji ITO (et je pense que nous sommes beaucoup à vous remercier). Peux-tu nous raconter un peu comment l'idée est venue et le process de cette entreprise? 

 

Alors les deux histoires sont très différentes en vérité. Tetsuo Hara, c'est par amour de l'auteur certes, parce que je suis un fan (je porte un T-Shirt Hokuto No Ken là tout de suite), mais c'était aussi parce que j'ai été très bien reçu par Coamix, sa maison d'édition, donc les conditions étaient réunies pour travailler ensemble facilement.

 

Junji Ito, c'est un vieux rêve, c'est d'ailleurs l'impulsion derrière la création de Mangetsu, puisque ça faisait des années que je m'énervais du fait qu'il soit introuvable en Français. Du coup, c'est une fois à Tokyo que j'ai eu la chance de rencontrer son ayant-droit chez Asahi, Monsieur Kogure, qui m'a accordé un rendez-vous en dernière minute un mercredi matin à 9h30, rendez-vous qui a duré 30 minutes chrono et qui s'est tellement bien passé que je suis reparti en lui serrant la main avec une promesse : que je ferai la plus belle collection Junji Ito au monde s'il me confiait les droits. Il a cru en mon discours, m'a dit que c'était parti, et m'a recontacté quelques jours plus tard par le biais de notre agent avec un projet de contrat. À l'époque, je me disais que ce genre de choses pouvait arriver, aujourd'hui je me rends bien compte que c'était un miracle, et que je dois une fière chandelle à Pauline Ferrari, qui s'est chargée de l'organisation du rendez-vous et de tout le suivi ensuite. 

 

 

6. Le catalogue grandit tranquillement, on voit des titres très différents, autant sur les genres, que le fond ou même la forme. Peux-tu nous en dire un peu plus votre envie et mode de sélection ? Comment on passe de "Rooster Fighter" à "Ao Ashi" ou "Les enfants d'Hippocrate" ? 

 

C'est une plongée dans ma tête à ciel ouvert en vérité. Je suis moi-même un lecteur généraliste, ce qui me facilite la tâche pour Mangetsu. Il y a très peu de calculs de "ah, si je fais ça, je ne dois pas faire ci" et de choses du genre. En réalité, j'épluche un maximum de ce qui sort sur le marché Japonais, et si ça me plait, j'approfondis. Si en approfondissant, ça me plaît toujours autant, alors je regarde le contexte pour savoir si je fais une offre. Après il faut voir que sur le Manga, contrairement au Comics par exemple, on fait énormément d'offres, dont beaucoup sont refusées, donc ce qui constitue le catalogue de Mangetsu in fine, ce sont les titres qui sont passés entre les mailles. Dans un univers parallèle, le catalogue n'a pas tout à fait la même tête, mais j'en suis tout aussi fier. Après ce que j'explique, c'est que même quand je "perds" un titre au profit d'un concurrent, si ce concurrent l'édite mieux que moi (ça s'est vu sur My Broken Mariko chez Ki-Oon par exemple, où mon projet n'était pas aussi carré que celui sorti en librairie), je n'ai aucun regret, au contraire, parce que je suis aussi et surtout un lecteur qui achète et qui lit beaucoup de mangas toutes les semaines. Quand par contre j'ai une vision précise, que je suis certain d'être la bonne pour le marché français, et que je vois le titre publié un peu par dessus la jambe, là ça me fait mal, mais ça fait partie du jeu et je ne peux rien y faire. Et puis, avec tout ce qu'on a déjà à publier nous-mêmes, en général je suis dégoûté cinq minutes puis je me remets au travail sur nos propres bébés, c'est le gros avantage. 

 

C'est moins vrai pour Ao Ashi qui a été le tout premier titre que j'ai été signer directement chez Shogakukan à Tokyo début 2020, et ensuite il y a des histoires un peu différentes pour chaque titre. Rooster Fighter, qui est un carton aujourd'hui, m'a été proposé par un agent dès le début de sa publication, et j'étais passé totalement à côté jusque-là. L'agent en question sait que j'adore les titres WTF et trouvait que ça nous correspondait, donc on s'est vite entendus sur les conditions de publication.  Les enfants d'Hippocrate, c'est que j'ai eu un coup de cœur total à la lecture des premiers tomes et que je suis un fan absolu de Toshiya Higashimoto, donc je n'avais aucun doute sur le fait que ce serait excellent sur la durée, une donnée très importante quand on se lance dans la publication de Manga. 

 

 

 

7. Le marché actuel est hyper blindé (je crois que ce n'est un secret pour personne), les éditeurs redoublent d'efforts pour tirer leur épingle du jeu, l'exemple le plus criant étant dernièrement la collection XS de chez Noeve (je rappel pour info, plusieurs mangas au prix fixe de 3.95€ sur l'ensemble de ses tomes). J'aurais apprécié avoir ton avis là-dessus. 

 

Je n'aime pas botter en touche, mais j'essaie de ne pas trop parler des politiques des "concurrents" (sic), surtout quand je ne connais pas bien le contexte. Ce que je sais, c'est qu'économiquement, je ne pourrais pas sortir mes titres à ce prix-là, car il faudrait en vendre au moins 5000 pour être rentable. Pour te donner une idée, Mangetsu est aujourd'hui dans le Top 6 des éditeurs qui ont la meilleure moyenne de vente par titre, avec un tout petit peu moins de 5000 exemplaires justement, et que devant nous se trouvent Ki-Oon, Kazé, Glénat, Kurokawa et Pika. 

 

En revanche, si Noeve s'y retrouve économiquement, c'est top et je les en félicite, surtout que je trouve leur fabrication super quali' pour ce tout petit prix. Mais je dois bien avouer que je suis plutôt intéressé par l'aspect éditorial des choses, je délègue la stratégie commerciale à des gens qui comprennent ça bien mieux que moi, simplement quand je fais ce qu'on appelle des comptes d'exploitation, si je passe le prix à moins de 4€, il y aura beaucoup moins de titres qui sortiront chez Mangetsu et je ne pourrai pas défendre leur existence-même auprès de ma direction.

 

 

8. A contrario, l'on peut aussi voir des éditions "deluxe/perfect" qui poppent un peu partout et même chez vous (à l'image des beaux bébé de le collection ITO). Des choix peu évidents d'autant que les lecteurs sont de plus en plus pointilleux.  Penses-tu que ce type d'ouvrages ouvre un autre marché différent ou cela reste-t-il toujours pour un public de niche? 

 

Hmmm, là aussi c'est complexe, car j'aborde ça d'un point de vue édito. Junji Ito est aujourd'hui notre plus gros succès, avec bientôt une centaine de milliers d'exemplaires écoulés, donc je ne pourrais pas vraiment parler de marché de niche. Ma certitude, c'était que la bonne façon de publier l'auteur, c'était avec une approche luxueuse, généreuse et un accompagnement, que l'on propose à travers les préfaces et les postfaces sur chaque Tome. Mais je prends vraiment chaque série et chaque projet pour ce qu'il est, si j'ai le sentiment qu'il faut partir sur un format agrandi, on s'en parle et on y va. S'il faut faire une fabrication qui sort de l'ordinaire, comme sur Bibliomania qui sortira en fin d'année, on se retrousse les manches et on essaie d'être le plus créatifs possible dans les contraintes imparties. Si à l'inverse respecter strictement la charte japonaise me semble être la meilleure option, alors c'est ce qu'on fait. J'ai la chance que les services commerciaux et la diffusion croient en notre intuition à ce niveau-là et ne poussent pas pour des décisions sur les formats, les effets ou l'approche éditoriale de nos titres, et de pouvoir piloter vraiment en me posant la question de ce que je veux lire, et surtout comment je préférerais le lire. 

 

 

9. Toujours en restant sur le marché du manga, vous semblez être les seuls à ne pas avoir trop peur de parler chiffre, qu'est-ce que cela donne pour Mangetsu après maintenant une année d’existence? 

 

Mangetsu est un gros succès, je crois que ce n'est plus un secret. Nous avons enregistré la meilleure première année pour une maison d'édition sur le marché français (bien aidés par la dynamique folle du manga en 2021, il est vrai), en seulement 6 mois. Comme je te le disais plus haut, nous faisons partie du Top 6 des meilleures moyennes de ventes par titre depuis notre création, sans aucun titre du Weekly Shonen Jump ou même de série Shueisha ou Kodansha à date, derrière des maisons qui publient des mastodontes absolus. En Chiffre d'Affaire, on se situe même plus haut, puisque notre plus gros succès (Junji Ito) est aussi la collection la plus chère de Mangetsu, malgré le fait qu'on tire vraiment les prix vers le bas par rapport à ce qu'on y met comme investissement et comme contenu. Mais ce n'est que le début, c'est une image arrêtée à un moment T, et j'ai beaucoup d'ambition pour le futur de Mangetsu, mais il est trop tôt pour en parler. Juste qu'il y a beaucoup de choses qui changent et de portes qui s'ouvrent, mais surtout, l'équipe s'agrandit dès la rentrée, car nous sommes aujourd'hui un peu débordés par la quantité de travail demandée et le succès qui va avec, qui se doit d'être correctement géré sous peine d'imploser. J'ai souvent tendance à dire qu'il est plus facile de créer un succès que de rester en haut (où nous ne sommes pas encore arrivés, même si je ne me fais aucune illusion sur le fait que Top 5 est quasi-inatteignable car il se repose sur des succès à plusieurs millions d'exemplaires et un fonds de catalogue dément, bâti pour certains depuis plus de 20 ans), et j'ai beaucoup d'admiration notamment pour Ki-Oon et Kurokawa, qui sont vraiment mes modèles en la matière. 

 

 

10. Vous êtes l'un des éditeurs les plus actifs sur les réseaux, mais aussi l'un de ceux qui met le plus en avant les petites mains qui œuvrent aussi sur vos ouvrages à l'image des traducteurs dont les noms apparaissent désormais sur le quatrième de couverture. Peux-tu nous expliquer cette volonté de votre part de les pousser? 

 

C'est assez naïf comme réponse, mais c'est juste parce que c'est normal. Mangetsu est un travail d'équipe, que j'ai la chance de mener, avec des gens qui font confiance à ma vision de l'édition. On est encore une toute petite équipe, mais on est très soudés au quotidien. Carole, qui est mon bras droit, est vraiment la collègue rêvée pour mener à bien nos ambitions, Blackstudio sont là depuis avant même la création du label, les différents traducteurs et lettreurs avec qui on travaille sont tous adorables et entendent bien nos attentes et les rendent par la qualité de leur travail, etc. En interne chez Bragelonne aussi, la presse, le juridique, la fabrication, le reporting et la comptabilité, le marketing, la relation libraire et j'en passe, il y a beaucoup de gens qui sont très heureux de travailler sur Mangetsu, notamment parce que c'est un succès et qu'on a la chance de s'en rendre compte. C'est pas facile tous les jours, on passe notre temps à régler des problèmes, mais c'est un honneur immense, déjà, et un plaisir d'être tous dans ce même bateau, qui navigue un peu à vue mais sur des mers plaisantes à pratiquer. 

 

 

 

11. On boucle avec le traditionnel, "C'est quoi la suite?", donc, maintenant c'est quoi la suite pour Mangetsu??

 

Déjà un peu de repos, je t'écris en direct de mon premier jour de congés donc je vais essayer de souffler. Agrandir l'équipe et réorganiser pas mal de choses à la rentrée car j'ai eu la chance qu'on me confie plus de responsabilités à partir de cet été. Aller consolider notre place sur le marché. Démarrer des partenariats avec de nouvelles maisons au Japon. Faire venir des auteurs, ça commence avec Yuka Nagate à Japan Expo mais on travaille sur d'autres projets du genre. Essayer de marquer le coup sur un très gros lancement en 2023 et de continuer à apporter nos p'tites idées au marché. Continuer à faire plaisir aux lecteurs et aux libraires, qui nous le rendent parfaitement depuis maintenant un an. Ça fait déjà pas mal de choses, mais ce qui revient, c'est "continuer" et viser toujours la marche du-dessus, sans vouloir l'enjamber surtout. 

 

 

 

Voilà, en vrai j'avais moult question encore, peut-être un l'occasion d'un autre entretien (faut dire que c'est un bon client, on a envie d'en savoir plus et une réponse entraînant une autre question, c'est sans fin). Je remercie encore Sullivan ROUAUD d'avoir eu la gentillesse de répondre à mes quelques questions et d'avoir pris le temps. J'espère ce petit entretien vous aura permit de mieux cerner l'éditeur, voir tout simplement le découvrir. Enjoy!

 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Equipage en place depuis 2011  -  Hébergé par Overblog