La planche : Paoru / JDJ (Paul)

Après Morgan (Mangaverse/Aftermangaverse), nous nous demandions quel autre bloggeur nous pouvions mettre à l'honneur. Nous nous sommes dirigés assez naturellement vers Paul, maitre Chocobo, proprio du parc Gold Saucer, mais surtout fondateur de Paoru.fr et responsable du Journal du Japon.  C'est donc lui qui sera sur notre belle "planche" fraichement lustré et qui devra répondre à nos question, sans langue de bois.

Paul, jure de dire toute la vérité, rien que la vérité. Lève la main droite, la jambe droite, imite un chocobo et pousse son cri !!! Merci.

 

Bonjour, oui je le jure, hop, re-hop et Kweeeh !

* WANTED !! *

1. Donc Paul, peux-tu nous faire un rappel de ton parcours, celui de Paoru, du Journal du Japon ?
 

Si je reprends tout ça chronologiquement : tout a commencé par des articles à droite et à gauche au lycée, dans les années 90, dans des petits fanzines japonisants de Basse-Normandie, ma région d’origine. Un beau jour, on doit être en 2001 ou en 2002, je lis une annonce de recrutement pour un site web du nom d’Animes Lounge, disparu aujourd’hui, et tout s’est fait ensuite via des rencontres. En 2004 une connaissance d’Animes Lounge m’a proposé de rejoindre l’équipe de Webotaku, le numéro 3 de l’époque dans les media web j-loisirs. J’y ai appris les bases en travaillant à tous les postes du simple rédacteur au co-directeur, pendant 5-6 ans. Puis progressivement, sans que l’on s’en rende forcément compte, le site est arrivé à la fin d’un cycle de vie, et je n’avais pas encore l’expérience à l’époque pour le faire rebondir ou lui faire prendre un nouveau virage. L’équation me semblait insolvable donc je me suis dirigé vers le site qui était plus ou moins notre successeur : Total Manga, fin 2009 début 2010. C’est à cette époque que le blog Paoru.fr est né, car je voulais une place à moi, tout simplement.

Chez Total Manga j’ai pu m’essayer à plein de choses une fois de plus, avec un travail en continu sur les interviews, ce qui est devenu avec le temps mon exercice journalistique favori. Plus généralement, j’ai énormément appris sur le plan rédactionnel grâce à des correcteurs pédagogue et pointus, qui avaient un désir d’excellence qui me fait parfois défaut. En plus, en travaillant à nouveau pour un site à large audience j’ai commencé à prendre du recul sur l’univers de la presse web manga, japanime et compagnie, même en restant un simple rédacteur.

L’amateurisme, l’engagement et le bénévolat ont des cycles de vie bien à eux et, passion ou pas, il y a toujours des passages difficiles au sein d’une rédaction… Des périodes dont beaucoup de sites ne se relèvent pas. C’est ce qui est arrivé à Total Manga. Le site est monté rapidement en audience, s’installant parmi les leaders grâce à des efforts remarquables de l’équipe fondatrice, mais il est toujours plus dur de durer que de percer et, fin 2012, nous n’étions plus que 4 ou 5 à faire tourner la boutique. Quand Céline Maxant, la fondatrice de Journal du Japon qui avait dirigé le magazine papier de Total Manga, m’a proposé de reprendre son site fin 2012, j’ai accepté. C’était l’occasion de faire quelque chose de nouveau, avec un site qui se concentrait sur le contenu rédactionnel essentiellement, sans fiche ou base de données, et qui transférait le travail relatif à l’audience sur un autre terrain, celui des réseaux sociaux.

Actuellement je m’occupe donc principalement de Paoru.fr et de Journal du Japon de manière bénévole à coté de mon emploi d’enseignant en lycée… Et ça me va bien ^^


2. Comment est venue l'idée d'un second site ? Qu'est-ce qui fait que tu as eu envie de participer une deuxième entité et qu'est-ce qui les différencie finalement ?

Une tendance à la schizophrénie, sans doute : j’aime autant expérimenter… bidouiller même, que gravir des montagnes. Pour bidouiller il faut être libre : libre de faire des trucs sans queue ni tête, libre de se planter, libre de faire demi-tour au beau milieu du projet, libre de ne décevoir que soi-même. Alors que pour gravir de vraies montagnes il faut de l’énergie, du temps et une telle aventure, comme dans les bons shônens, ne peut se faire qu’à plusieurs.

Ensuite, si je peux me permettre une petite digression : j’ai toujours voulu défendre le manga et les j-loisirs, car j’ai débuté ma passion à une époque, les années 90, où le grand public nous voyait comme des gens étranges, ce qui était renforcé par une presse grand public qui jugeait sans connaître et sans prendre de gant… Bref, les lecteurs de mangas ont eu le droit à une étiquette pendant une décennie alors que le manga est un media universel qu’il est absurde de cloisonner. C’est comme le cinéma : il y a de tout, pour tous les goûts, donc dites moi quel film vous aimez et je vous trouverai un manga qui correspond… Et si vous êtes trop obtus, allez voir ailleurs.

Ainsi, pour « défendre » le manga, le meilleur moyen n’est pas vraiment de le faire dans son coin ou de prêcher des convaincus. Parler entre fans, débattre avec des amateurs qui ont les mêmes références que vous, c’est très bien…Mais pour « militer » il faut des aventures de premier plan, il faut se donner les moyens de convaincre les gens que les loisirs nippons méritent d’être découverts et essayés par le plus grand nombre, du parfait béotien au fan éclairé.

Enfin, j’ai toujours pensé que personne ne rentre dans une seule case, et que l’on peut passer d’un manga ou d’un anime à un bon jeu vidéo après avoir lu un roman ou avoir savouré une playlist d’un groupe de j-music. C’est pour cela que j’ai toujours travaillé sur des sites généralistes sur le Japon, sur les j-loisirs au sens large.

La combinaison de tous ces ingrédients fait aussi qu’il est impossible de tout aborder tout seul : il y a des spécialistes DE tout mais je n’ai jamais rencontré des spécialistes EN tout.  Bref, je résume : Paoru.fr est un blog pour se faire plaisir, Journal du Japon, un site qui me permet de promouvoir les loisirs et la culture japonaise, pour redonner un peu de tout ce que ces œuvres et ces artistes ont pu m’apporter à moi et à tous ceux qui partagent l’aventure avec moi.



3. Comment es-tu tomber dans le monde du manga, la japanime, le Japon ? T'es tombé dedans petit, via le Club Dorothée ?  C'était quoi tes débuts ? Ton premier manga papier ?
 

Ce fut le Club Dorothée et la 5 comme toute une génération…  Tout a débuté avec les animes : Saint Seiya, Dragon Ball, Nadia, Robotech, Maison Ikkoku, City Hunter et Cat’s Eyes pour citer des grands classiques. Puis le premier choc au format papier fut Akira en 1989-90, une œuvre d’une puissance incroyable, une porte ouverte vers un univers qui me parlait totalement. Je me suis imaginé plus d’une fois être Tetsuo et faire tout voler en éclat sur mon passage, je comprenais cette fêlure qu’il avait. Néanmoins, j’achetais Akira comme on achète une BD (j’ai grandi avec Tintin, Astérix, Alix, Léonard, Gaston Lagaff, etc.). Je ne savais pas qu’il y avait tout un univers derrière. J’ai commencé à m’y intéresser un peu plus avec Dragon Ball en 1993-1994 et j’ai suivi le développement de cette BD nippone chez Glénat et Tonkam… puis chez tous les autres. Aux noms d’Otomo et de Toriyama j’ajouterai celui de Masamune Shirow pour Apple Seed et surtout Orion et sa divinité Susano-ô, à qui je dois mon premier pseudo sur le net, avant l’arrivée de Final Fantasy Tactics, les chocobos et ce cher Ramza qui m’ont donné un pseudo et un avatar qui m’accompagne depuis plus de 10 ans maintenant.


4. Pour entrer plus dans le sujet, comment juges-tu la production de manga actuelle ? Est-ce que finalement les mangas c'était mieux "avant" ?
 

Absolument pas. Le débat sur la qualité de la production manga est très intéressant en soit mais il est biaisé par le fait que nous changeons et que nos émotions adolescentes lors de la découverte du manga sont peu comparables à celles que nous ressentons quelques années plus tard. Mon coté scientifique (je suis enseignant en physique chimie) enfonce le clou en disant qu’une bonne comparaison ne se fait qu’en changeant qu’une seule variable, deux ou trois, à la rigueur, mais seulement si elles ont des conséquences distinctes. Seulement comparer un ressenti et comparer des époques ça ne peut se faire sans se comparer soi-même en plus de comparer de multiples facteurs. Je ne dis pas que c’est impossible de faire abstraction de ça, mais que ça fausse trop les cartes. Etant enseignant depuis une décennie (et oui, je commence à être vieux, mais je me soigne !) je vois mes élèves s’enthousiasmer pour des titres qui me tombent des mains au bout de deux minutes… Mais comment savoir si je n’aurais pas été passionné comme eux avec 20 ans de moins et s’ils avaient été mes premiers mangas ?

Ceci étant posé et pris en compte, la seule chose objective et chiffré que je puisse dire est que nous n’avons jamais eu autant de choix en terme de lecture de mangas. Chaque année je lis toujours plus de mangas mais je m’enthousiasme ou m’ennuie en proportions égales. Si j’arrive toujours à dévorer des tomes au bout de 20 ans, c’est parce qu’il y a toujours des sacrés pépites : Cesare, Tokyo Ghoul, Space Brothers, Wolfsmund, Erased, Orange, Magical Girl of the End, Say I Love You, Bride Stories, Silver Spoon, Minuscule… Je pourrais continuer comme ça des heures avec seulement des mangas parus depuis deux ou trois ans.

Je dirais donc, en définitive, que ceux qui trouvent que les mangas « c’était mieux avant » ne cherchent pas au bon endroit. Ce n’est pas parce que le cinéma est plein de film de super héros depuis quelques années qu’il est devenu moins intéressant, pour reprendre ce point de comparaison… Si les tendances d’un art vous ennuient cela signifie juste que vous mûrissez et que vous aspirez à autre chose. Donc réjouissez-vous ! Enfilez un casque de spéléo pour aller creuser hors des sentiers battus, vous trouverez des mines d’or, dans le manga comme ailleurs !


5. Comme nous, tu consommes beaucoup de manga, a-t-on progressé en terme d'édition d’après toi depuis les débuts ? Qui fait figure d'exemple à suivre ? Et qui est le bonnet d'âne ?
 

Le progrès est indéniable. J’ai quelques collectors à la maison qui feraient pâlir d’horreur des éditeurs à tous les niveaux : traduction, encrage, papier, collage, etc. Mais tout ça est normal : le format manga était inédit à l’époque. Mais par contre ça n’est plus excusable désormais. Donc, oui et heureusement, il y a du progrès… ou du moins certains ont choisit de progresser là-dessus et d’autres avancent moins vite.

Mais sur ce sujet je suis un très mauvais observateur. Je dirai juste que les éditions doubles sont une plaie pour ça : peu souples, parfois tronquées sur les côtés, faites à moindre coût et donc d’une qualité limite. Ca permet de sortir des choses abordables, ce qui a ses avantages pour les petits portes-monnaies mais généralement la qualité en fait les frais.

Après tout ça mérite une enquête de fond du rapport coût/qualité pratiqué par les différents éditeurs et j’aimerais m’y attaquer car je me dis qu’il y a sans doute des surprises désagréables à faire, avec des spécialistes de l’arnaque made in Italy. Mais les journées ne font que 24H, malheureusement.

* Certains d'entre vous on peut-être connu ça ? :p *

6. L'augmentation des mangas sur les étales de nos chers libraires n'a pas du t'échapper. On retrouve certes plus de choix, mais avec peut-être une qualité moindre. Le manque de visibilité fait croitre les arrêts de commercialisations, voir arrêt tout court. Quel est ton point de vue sur le sujet ?
 

Les arrêts de com il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Pour les séries finies, c’est un cycle de vie logique si elles n’ont pas l’envergure pour devenir des classiques. Pour les séries encore en cours j’ai connu des époques où la pratique était beaucoup plus sauvage. La communication intense et les réseaux sociaux font juste que cela peut prendre plus d’ampleur maintenant. Donc rien de nouveau sous le soleil de ce côté. Je le déplore bien sûr et, oui, le problème de visibilité joue forcément dans ce sens.

Après je me répète mais l’augmentation du nombre de titres est une aubaine potentielle pour le lecteur, tant que la presse fait son travail de sélection et de mise en avant et que le lecteur / consommateur fait l’effort de se renseigner. C’est parfois difficile de s’y retrouver j’en conviens, surtout avec les milliers de chroniques on line, mais c’est un problème de privilégiés si l’on peut dire. Allez faire un tour un an ou deux à l’étranger et vous verrez que vous aurez moult regrets en regardant ce qui sort en France et que vous n’aurez dans le pays où vous êtes.

Le problème se situent plus chez les éditeurs qui sortent trop de titres par rapport à la taille de leur équipe ou de leur budget de communication, et en envoie ainsi certains au bucher. Sortir entre 150 et 200 volumes à l’année quand il n’y a que 4 ou 5 personnes à la communication / marketing et que certains titres sortent sans promotion décente faute de budget, c’est suivre une logique comptable, qui vaut ce qu’elle vaut mais qui bousille indubitablement des bons titres. Là, oui, c’est un gros gâchis.

La très grande production de mangas n’est pas nécessairement un problème, tant que les bons titres arrivent à toucher leur cible. Mais la trop faible médiatisation du manga (par rapport au nombre de gens que cet art touche, s’entend) ne lui donne pas les armes pour que chacun trouve sa place. J’ai vu des bibliothèques comprendre qu’elles pouvaient ramener du monde dans leurs rayons en proposant du manga, enclenchant un cercle vertueux… Si seulement les animes pouvaient faire leur retour à la télévision et sur les grandes chaînes, les titres mainstream n’auraient peut-être pas besoin de sucer tout le budget com de certains éditeurs pour se lancer et on éviterait aussi certains bides qui entrainent avec eux d’autres titres vers les abîmes… et vers les arrêts de com.


7. Sachant que la "première" génération à pris de l'age et que la nouvelle consomme le manga de façon différente (voir est plus portée vers les comics), la consommation à atteint son pic, penses-tu que nous sommes à un tournant important ? Crois-tu que les éditeurs ont les capacités de "charmer" cette nouvelle génération et de continuer à apporter suffisamment pour garder l'ancienne ?
 

On revient un peu au problème de la diffusion télé : elle a bercé l’enfance d’une, voire de deux générations, mais elle n’est plus là aujourd’hui. Plus du tout dans la même ampleur en tout cas. A données comparables les éditeurs s’en sortent plutôt pas mal (concurrence des loisirs gratuits, soft power US avec les séries télés et les comics, etc). Comme on l’a évoqué dans le bilan manga 2014 sur Journal du Japon, une perte de 20% des ventes sur ces dernières années a obligé beaucoup d’éditeurs à affiner leur fonctionnement éditorial (choix de licence, cross marketing, intégration de staff japonais, etc). Un rebond est à l’œuvre pour 2015, tous les chiffres qui circulent le confirment déjà donc on peut compter au pire sur une stabilité relative du marché pour les 4-5 ans à venir. Et tout ça s’est fait pour le moment sur des succès de chez Kodansha comme l’Attaque des Titans ou Seven Deadly Sins… Même si la Shueisha est par moment à baffer à cause de son immobilisme ou de ses archaïsmes, il serait surprenant qu’on ne trouve pas tôt ou tard de nouveaux hits en puissance chez ses leaders mondiaux.

Donc oui, on vit actuellement un virage, il a déjà lieu depuis deux ans au Japon en terme d’œuvres avec un turn-over significatif. Si les éditeurs français continuent, comme ils semblent le vouloir, à se montrer toujours plus sélectif, je ne vois pas pourquoi le marché du manga ne pourrait pas se porter raisonnablement bien dans l’hexagone… Et qui sait, avec les tentatives de certains éditeurs de donner des lettres de noblesse au manga, aura-t-on droit un jour à un boom comparable à celui que peut vivre la fantasy ou les comics ?! C’est tout ce que je souhaite ^^


8. Chez Paoru, qu'est-ce qui fait office de classique (toutes catégorie confondues) ?? Des conseils pour nos lecteurs ?
 

Il y en a tellement ! Mais restons sur les mangakas avec qui je peux acheter un titre les yeux fermés ou presque… Sans ordre particulier je dirais Hojo, Inoue, Urasawa, Makoto Yukimura, Hiromu Arakawa, Kaoru Mori, Tetsuya Tsutsui, Masanori Morita, Otomo, Shirow, Adachi, Katsura, Ai Yazawa, le duo Ohba/Obata, Oda, CLAMP, Yoshihiro Togarashi, Kakizaki, Sakuishi, Yuji Iwahara, Boichi, Yusuke Murata et Yuko Osada. Il y en a plein d’autres mais voilà une grosse vingtaine de mangakas que vous DEVEZ essayer, libre à vous ensuite de vous ennuyer ou d’avoir une révélation, mais ils valent vraiment le coup.


9. Depuis le début de l'année 2015, est-ce que tu as eu des coups de cœurs ? Ou des trucs à éviter ?
 

J’ai pour principe de ne jamais perdre du temps sur des mangas qui ne le méritent pas… C’est comme expliquer à un fan de steak tartare pourquoi ça vous fait vomir (d’autant que c’est bon, le steak tartare). Et donc, les coups de cœur 2015 : A Silent Voice de Yoshitoki OIMA qui est un bijou d’originalité graphique, d’intelligence scénaristique, de talent narratif… C’est de l’or en barre ce truc. Plus récent Your Lie in April de Naoshi Arakawa pour la douceur générale de l’œuvre et l’expérience de lecture inédite d’écouter du classique en lisant un manga qui parle de classique. Enfin il y a aussi The Ancient Magus Bride pour l’univers magico-celtique et les héros, Minuscule parce que c’est ultra-choupinou, Dans un recoin de ce monde de Fumiyo Kouno parce que c’est bouleversant et je finis avec Sangsues, parce que c’est hyper prenant, original et diablement réaliste…


10. Last question, le fameux  c'est quoi la suite pour vous ? Je te laisse le mot de la fin.

La suite, la suite…Puisque l’interview concerne Paoru.fr je dirai que le recentrage sur le manga était la meilleure chose qui pouvait lui arriver et qu’il y a des leçons à en tirer pour l’avenir. Depuis maintenant 15 ans que j’écris sur les mangas, je suis content de voir que j’aime toujours autant ça et j’ai toujours autant envie d’en parler, contrairement à la musique qui me motive de manière irrégulière, de la japanime que j’ai laissée tomber depuis 5 ans, de la littérature qui est toujours là mais en trait d’union et des jeux vidéo que je redécouvre avec plaisir depuis un an. Mais le manga fait partie de moi, j’en lis un ou deux par jour en moyenne et l’impulsion, l’envie d’écrire elle aussi fait que ce blog a encore de beaux jours devant lui s’il sait se focaliser et si que les éditeurs de manga continuent d’avoir un peu de temps à m’accorder pour répondre à mes questions. J’ai aussi appris à discuter manga ailleurs et autrement depuis un an ou deux, à travers Twitter et Instagram plus récemment, une aubaine car la routine fait parfois office de répulsif sur moi.

Et donc lisez, écrivez et partagez lecteurs de Nakamanga, ainsi pourrait-être les « mots de la fin », laissez de côté les égotrip et les conversations interminables sur les réseaux sociaux qui mélangent les diktats d’opinions ou les procès d’intentions. Prenez-vous en main et allez parler de vos mangas favoris ! Vous verrez, c’est 1 000 fois plus enrichissant !

 

Merci beaucoup à Paul pour son temps et ses réponses. Comme d'habitude voilà qui donne matière a réfléchir et à avancer sur la façon de voir le monde du manga.
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