Chronique : Un carré de ciel bleu Vol.4 (fin)

Type : Seinen
Auteurs : SOU

Editeur : Doki Doki
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 4 (terminée)
Nombre de tomes Japon :  4 (terminée)
Date de parution : 12 octobre 2011

Pitch :

Chagrinée par la distance qui s'est installée entre Miyuki et Fumika, Yuria décide de tout faire pour les rapprocher. Une sortie à la mer toutes les trois, à laquelle se sont joints Shûichi et Yôji, est l'occasion rêvée de passer à l'action. Mais c'est sans compter sur l'irruption de l'impresario de Fumika dans la paisible bourgade balnéaire. Le face-à-face ne tarde pas et laisse la jeune chanteuse devant un douloureux ultimatum : un retour immédiat à Tokyo ou l'arrêt définitif de sa carrière…

Chronique :

Voilà déjà le 4ème et dernier tome d'un Carré de ciel bleu, série qui n'avait jusqu'à présent pas franchement fait d'étincelles. Voyons donc si le récit parvient à s'emballer dans cet ultime volume.

D'entrée de jeu, force est de constater que non. Ce tome brasse clairement du vent. Seule avancée scénaristique notable : une déclaration. Wahou, 200 pages pour ça, autant vous dire que l'on est pas loin de la purge. Franchement peu passionnant, vous l'aurez compris, tant il ne se passe rien de particulier. Il est déjà étonnant qu'avec aussi peu de scénario et d'idées, l'auteur ait pu tenir 4 tomes. L'intrigue est donc très clairement plus qu'anecdotique, et les personnages énervent par leurs tergiversions infinies et leurs hésitations à outrance. Une fois le volume bouclé, le lecteur lambda n'aura probablement qu'une réflexion en tête : tout ça pour ça ?

Niveau graphique, on est légèrement en dessous des tomes précédents. Les proportions sont moins assurées (bien qu'elles n'aient jamais été trop respectées) et le travail de la trame, couplé à un trait pourtant toujours assez sympathique, est manifestement en retrait. Le graphisme en lui-même n'est donc pas déplaisant, mais l'auteur a eu manifestement une petite baisse de régime. Cela étant, tout ne convainc pas : les scènes censément importantes n'ont aucun relief, la faute a un découpage et une mise en scène particulièrement anodins.

En bref, une énième série sans intérêt qui trouve ici sa conclusion. Sans être un horrible nanard, le titre n'a pas grand chose à lui pour tirer son épingle du jeu, que ce soit en terme de graphisme ou d'histoire, voire même de thèmes abordés. Anecdotique jusqu'au bout, pour résumer.