Les lectures mangas de la semaine S11E26
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Toc toc toc ! Qui est là ? Nakamanga ! Ouai, zéro vanne aujourd'hui, faudra faire avec. Cette semaine, pas mal de lancements au menu, notamment #TowerOfGod chez #Ototo, #Fenrir chez #Sakka ou encore #RawHero chez #Soleil. On retrouvera aussi la réédition de #KimiNoKnife chez #Panini qui est de retour. Du côté des suites, #Birdmen chez #Vega, #BlackClover chez #Kazé et #BluePeriod chez #Pika. Bref de quoi bien s'occuper !
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"Birdmen'"Vol.3&4, de Yellow TANABE, chez Vega.
Il était temps, j'avais hâte de pouvoir retrouver Birdmen, il faut dire que j'avais déjà tellement attendu pour retrouver Yellow TANABE, que le gros hiatus de Vega m'avait presque brisé le cœur (aucune mesure dans mes paroles, je sais). C'est désormais l'heure du retour et je vous rappel que l'éditeur propose les premiers tomes de la série à 3€ pièce (opération qui devrait encore durer tout l'été), donc vous n'avez aucune excuse pour ne pas au minima tester le premier opus !! D'ailleurs, autre rappel, le titre est bouclé au Japon en seize volumes (donc encore douze à venir, aller un bon point pour toi la-bas). On revient donc avec notre petit groupe de Birdmen qui tentent d'en apprendre plus sur leurs nouvelles habilités et comment les maîtrisés. Je n'ai jamais été un suuuuuuper grand fan de sentai, comme tout le monde j'ai regarder Bioman, Power Rangers et quelques autres, mais on est assez d'accord pour dire je pense que là où cela fonctionne le plus, c'est le Japon grâce (j'imagine) principalement à Ultraman. Pourtant, c'est fou comme, l'angle choisi par un auteur (une autrice en l’occurrence ici) peut jouer sur ta perception lors d'une lecture. C'est le cas ici, puisque la mangaka reprend pas mal de code du genre, tout en les tournant à sa sauce et offrant un rendu qui semble à la fois familier et novateur. Je sais bien que le rythme narratif de TANABE n'est pas toujours au gout de tous, c'était déjà le cas avec Kekkaishi et pourtant, après tant d'années cela reste l'un de mes mangas favoris. La recette est somme toute la même ici, poser les bases, bien ancrer les personnages, l'histoire, les enjeux en alternant tranche de vie/réflexion/action et c'est admirablement bien exécuté une fois encore. Impossible de dire après quatre tomes que nous ne sommes pas désormais familier avec les personnages principaux, tend nous avons eu le loisir de les côtoyer et de faire avec eux la découverte de leurs nouveaux pouvoirs. Elle parvient aussi bien à dépeindre le quotidien, que ce qui sort de l'ordinaire, le tout en proposant une bonne alchimie qui vient équilibrer le tout. L'histoire prend doucement forme, de nouveaux alliés apparaissent, les ennemis sont dévoilés et l'on en apprend pas mal sur les Birdmen, mais aussi sur les Black-out et Eden. Des éléments distillés avec malice par l'autrice et qui comme les pièces d'un puzzle viennent s'imbriquer sous nous yeux au fil des chapitres. Peut-être que le titre mériterait un poil plus d'action, mais sans vous spoiler, le cliffhanger de ce quatrième opus semble être l’événement qui fera basculer le récit vers le niveau supérieur. A noter aussi que la mangaka propose un fond de réflexion plutôt intéressant sur l'évolution et qui ma foi s'acoquine plutôt bien avec l'histoire. Concernant les graphismes, inutile de redire comme j'adore le trait de l'autrice, l'occasion de retrouver des planches sublimes, je valide à fond !
Scénario : 4.5/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 9/10
Oui, peut-être que la mise en place prend son temps, peut-être qu'on manque parfois un poil d'action. Cela étant, c'est la méthodologie de travail de l'autrice qui a déjà fait ses preuves. Après quatre volumes, les Birdmen possèdent déjà un background bien étoffé, on s'est déjà bien entiché d'eux et surtout les bases de l'histoire sont désormais solidement ancrées. Inutile de dire qu'au vue de la tournure des événements, le rythme va monter d'un cran désormais !
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"Black Clover " Vol.26&27, de Yuki TABATA, chez Kazé.
La deuxième doublette rattrapage de la semaine avec Black Clover de TABATA, toujours chez Kazé. On talonne désormais la VO et après autant de tome, j'ai toujours autant de mal à saisir les critiques que prend parfois ce titre. J'entends bien sur les reproches qui peuvent être fait, mais ils me semblent au final, majoritairement injustifiés et à côté de la plaque. En fait, je crois que parfois certain confondent manque de créativité/plagiat et suivre les codes shonen. Dans le cas de Black Clover, je trouve (et cela n'engage que moi, comme l'ensemble de mes avis) qu'il s'agit de l'un des titres qui adopte le plus les codes shonen et qui en plus parvient étonnamment à leurs insuffler une super énergie. Moi, c'est tout ce que j'aime dans un shonen, l'émotion, l'action, l'humour, les personnages attachants et les valeurs véhiculées. Je vais pas parler de HS, mais juste, je pense qu'il est toujours bon de revenir sur ça, car le titre de TABATA est vraiment un bon shonen et qu'il est battit je trouve avec purement et simplement l'ADN shonen. Concernant les deux tomes en question, l'histoire continue d'avancer et les pièces du puzzle s'assembler enfin et nous donner une vue d'ensemble pour ce qui semble être l'arc final du manga. On avance sur un bon rythme et si le vingt-sixième volumes abat sa carte "action" à fond, le suivant est déjà plus posé et part sur une idée de riposte. Bon, on pouvait s'en douter de toute façon, encore une fois, suivant les codes shonen, c'est prévisible. Il faudrait peut-être faire attention à ne pas proposer des vilains trop cheater, car sur bien des mangas, cela s'est ensuite retourner contre l'auteur le moment venu. La galerie de personnage de ce manga est peut-être après One Piece l'une de celle que j'affectionne le plus. Il faut dire qu'elle est hyper-étoffée et qu'il y en a pour tout les goûts. On en retrouve d'ailleurs deux nouveaux, avec Nacht qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, mais qui là encore est une "spéciale" shonen. Puis vient ensuite Liebe, qui est en fait le démon d'Asta et avec qui l'on va enfin pouvoir faire connaissance. Deux personnages bien différent, mais pas inintéressants. D'ailleurs, j'ai apprécié le parallèle fait entre l'histoire d'Asta et celle de Liebe qui forcément les désignes tout simplement comme partenaire idéal. Un déroulement d'histoire qui est cependant un peu plus convenus depuis quelques tomes, moins de surprises, plus d'évidence, peut-être aussi parce que le titre est tout simplement dans sa phase finale, va savoir.
Scénario : 4/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 8.5/10
Classique, mais efficace, c'est ce que l'on peut dire de Black Clover. Un titre qui reprend parfaitement les codes shonen, mais qui sait aussi les adapter et imprégner une vrai énergie et aura à son ensemble. Encore et toujours validé !
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"Tower of God" Vol.1, de SIU, chez Ototo.
Il était visiblement attendu par beaucoup si j'en crois ce que j'ai pu voir passer sur les réseaux sociaux et c'est chez Ototo qu'il débarque. Je parle évidemment de Tower of God, un webtoon dont la première saison va dores et déjà s'étaler sur dix tomes ! Alors qu'il perd celle qu'il aime, Bam (oui c'est un prénom apparemment) va pénétrer dans la Tour des Dieux pour tenter de pouvoir retrouver Rachel, la jeune femme en question. Comme rien n'est gratuit en ce monde, ce dernier va devoir faire parler ses talents pour atteindre le haut de la tour, créer des alliances, les défaire, redoubler de malice, de force et peut-être, peut-être qu'il pourra alors retrouver celle qu'il aime ! Ok, alors déjà, je sais que beaucoup ont adorés l'anime, il va falloir se mouiller la nuque avant de lire la version papier, car visuellement c'est pas forcément du même acabit. D'ailleurs, il y a déjà une différence à mon gout entre ce que propose la couverture et le contenu. En effet, j'ai trouvé ça assez moyen, ce n'est pas moche hein et l'essentiel est fait on va dire, mais quand même, même avec la couleur, je trouve qu'on est quand même loin d'un excellent résultat et de ce qui peut-être proposé sur des webtoons ou du manga. Du côté de l'histoire, vous l'aurez compris, la configuration est un peu semblable à un donjon de RPG, l'on gravit les étages avec à chaque fois une difficulté accrue. On retrouve un côté survival, le héros étant obligé de créer des alliances, qu'il sera possiblement amené à briser pour atteindre son but etc... Bref, rien de très novateur, même si je peux comprendre que l'on s'y retrouve et que cela plaise. Reste que bon, la motivation de base manque de saveur, d'autant que du côté lecteur, à ce moment-là, la fameuse Rachel, on ne l'aura vu que le temps de quelques cases, difficile donc d'adhérer à cette lovestory. Par ailleurs, c'est très brouillon, on a un flot assez impréssionnant d'explications qui tombent, d'élèments qui eux parfois semblent sortir de nul part, pas évident de faire le tri et disons que ce démarrage est peut-être mal négocier. Je vais probablement mettre la moyenne, mais ça vraiment à titre d'encouragement parce que si l'auteur s'en sort bien, on peut avoir quelque chose d'intéressant sur la durée, pour le moment en tout cas et avec ce seul premier volume, je ne m'y retrouve pas.
Scénario : 2.5/5
Graphisme : 2.5/5
Ma note : 5/10
Bon, un premier tome qui peine à me convaincre, une histoire assez basique, parfois brouillonne et des graphismes qui ne sortent pas spécialement du lot. Attendons de voir quelques chapitres encore pour mieux cerner le titre.
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"Kimi no Knife" Vol.1, de Yua KOTEGAWA, chez Panini.
Hey, regardez qui revient sur le devant de la scène chez Panini ?! Oui, Kimi no Knife de Yua KOTEGAWA fait son comeback en ce mois de juin, avec pour l'occasion une toute nouvelle édition. Alors, attention tout de même Panini à ne pas faire trop de zèle sur les nouvelles éditions. Relancer une série c'est très bien, la reprendre du début aussi (dans une logique de relance c'est tout bien normal), mais en revanche changer toute la charte graphique du titre sachant qu'on était tout de même plus proche de la fin que du début, c'est tout de même assez peu cool pour les lecteurs de la première heure qui vont avoir le choix entre racheter une deuxième fois la série ou bien avoir une série dépareillée (en plus les anciennes couverture étaient plus belles). Bon, personnellement, je ne vais pas me plaindre puisque c'était un titre sur lequel j'avais fait l'impasse puisqu’à l'époque j'avais comme politique de ne plus démarrer de titre chez l'éditeur (qui comptera dix tomes). KOTEGAWA a déjà bien roulée sa bosse en France, même si perso aucune de ses anciennes parution ne m'a vraiment convaincus. Shiki est professeur dans un collège, il mène une vie plutôt bien rangée, mais au détour d'une discussion dans un bar il confesse qu'il a besoin d'un gros paquet d'argent. Ce dernier va alors ce voir proposé une certaine somme s'il accepte de tuer quelqu'un. Une offre qu'il refuse...dans un premier temps, puisqu'on lui certifie que celui qu'il tuera est un criminel. Il tente le coup, mais est loin d'imaginer encore dans quel pétrin il s'est mis ! Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler et je vais essayer de m'y tenir sur le reste de cette review d'ailleurs. Une histoire accrocheuse, très clairement, l'autrice lance rapidement la machine, on a assez peu de temps mort et les retournements de situations sont multiples rien que sur ce premier opus. C'est tellement bien écrit d'ailleurs, qu'on ne peut s'empêcher de dévorer les chapitres les uns après les autres. Si les personnages ne sont pas ultra-charismatique (clairement c'est l'histoire qui prend le dessus ici), ils sont suffisamment bien écrit et avec un background qui s'étoffe au fil des chapitres. L'omniprésence du suspens fait que l'on ne parvient pas à décrocher une fois la lecture en route et j'ai hâte de connaitre la suite. Du côté des graphismes en revanche, c'est différent, j'ai énormément de mal à vraiment adhérer au style de KOTEGAWA que je trouve hyper lisse et qui manque vraiment de caractère. Alors, le découpage est efficace, l'espace bien occupé, mais le rendu d'ensemble, j'ai du mal. Après, j'ai appris avec le temps à ne pas faire reposer tout sur les graphismes, surtout que le titre possède d'autres qualités.
Scénario : 4/5
Graphisme : 2.5/5
Ma note : 6.5/10
Si les graphismes sont un poil lisses à mon gout, Kimi no Knife possède une histoire très accrocheuse avec pas mal de rebondissements et de suspens qui en fait un vrai page-turner !
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"Fenrir" Vol.1, de AKAMATSU & OHNISHI, chez Sakka.
La voilà, la petite nouveauté de chez Sakka, il s'agit de Fenrir d'AKAMATSU et OHNISHI, un binôme d'auteurs qui va nous proposer une dépaysement total en allant vers la Mongolie ! Le titre est en cours de parution au Japon avec trois tomes et le premier que voici est plutôt bien fournit. L'on fait connaissance avec Temujin, second d'un clan nomades et qui tente tend bien que mal de s'adapter à la règle qui fait foi dans les steppes : le fort prospère, le faible disparaît. Une règle qu'il aimerait bien voir disparaître, lui qui semble avoir compris que les hommes sont dans un cercle sans fin et qu'il faudrait briser ! Alors qu'il frôle la noyade dans un lac, il pourrait bien faire la connaissance d'un allié hors du commun. Vous l'aurez compris, un titre avec des ambitions et qui devrait nous proposer de l'aventure, quelques notions historiques, ainsi qu'une touche de fantastique. C'est appréciable d'ailleurs de voir que l'action prend place ailleurs qu'au Japon, le choix de la Mongolie est plutôt intéressant, un peuple dont l'histoire est souvent méconnue et qui pourtant à eue ses heures de gloire ! Alors, on tend à aller vers l'esprit d'autres mangas du genre, j'ai principalement pensé à Arslan (chez Kurokawa) par exemple, qui joue un peu sur le même registre. C'est tout aussi bien écrit, avec l'installation du contexte, des personnages et une histoire qui va piano piano. On notera la petite touche fantastique qui jouera forcément son rôle à un moment, même si pour l'instant il est minime, à en croire les dernières pages, l'ampleur sera toute autre par la suite. La lecture est fluide, les auteurs alternent efficacement entre dialogues, tranche de vie et action. De plus, le titre possède un vrai fond de réflexion sur la guerre et cette boucle d'affrontements perpétuelle que l'homme alimente. Concernant la partie graphique, c'est propre, le chara-design pas mal, de beaux décors, un découpage efficace. J'ai juste noté que lors de scènes d'action on manque parfois de lisibilité, mais rien de rédhibitoire cela dit.
Scénario : 3.5/5
Graphisme : 3.5/5
Ma note : 7/10
Bon démarrage pour un nouveau récit mêlant habilement fantastique, aventure et histoire en s'attaquant au terrible empire mongole ! Les bases sont bien posées, c'est prenant, avec une vraie réflexion sur la guerre. On notera un petit manque de lisibilité lors de combats, mais pas au point de gâcher la découverte de cette nouveauté !
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"Blue Period" Vol.2&3, de Tsubasa YAMAGUCHI, chez Pika.
La dernière doublette de la semaine, je reviens vers Blue Period avec les second et troisième opus du titre de YAMAGUCHI. Le premier volume étant assez épatant, j'étais donc assez curieux de voir si la suite allait continuer sur le même chemin. Soyez rassurés, c'est bien le cas ! Nous retrouvons Yatora qui fait de son mieux pour préparer son concours d'entrée pour l'université d'art et cela commencera d'ailleurs par convaincre ses parents de le laisser évoluer vers quelque chose qu'il aime enfin vraiment! Toujours très surprenant, je suis assez fan de ce titre, principalement parce qu'il aborde de façon intelligente tout un tas de sujets, à commencer par celui de la passion et des choix de vie. C'est en tout cas ce qui retient le plus mon attention, cette façon de mettre en avant le fait de faire ce que l'on aime dans la vie, d'aller vers nos passions, tout en démontrant aussi que cette voie en question n'est pas toujours aisée (encore plus lorsqu'il s'agit d'art). On y revient à plusieurs reprises et le personnage de Yatora est parfait en cela, lui-même connaissant des hauts et des bas et ce rendant compte que quand il parvient à gravir un sommet, il en découvre souvent un autre encore plus haut derrière. Ce dernier s'affirme de plus en plus, cherchant ses propres réponses, sa propre voie et nous l'accompagnons tout du long partageant avec lui ses humeurs. Autre point hyper bien traité, celui de l'art et plus particulièrement de la peinture. Pour avoir assisté dans ma jeunesse à quelques cours du genre à l'université, je dois bien reconnaître que c'était souvent moins accrocheur et prenant que lorsque je lis un tome de ce manga. Pourtant, l'auteur n'hésite pas à tendre vers le technique par moment, revenant même sur l'utilisation des différents outils pour peindre etc...sans pour autant perdre le lecteur et faire dans le barbant. Graphiquement, c'est toujours très aboutit, plein de force, de caractère, pour moi le petit bémol réside dans le chara-design qui ne parvient pas toujours à me convaincre.
Scénario : 4.5/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 9/10
C'est solide, très solide, aussi bien sur la partie graphique, que le reste. Un titre qui met en avant l'art, la peinture, qui transpire la passion et qui fait passer de beaux messages l'air de rien.
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"Raw Hero" Vol.1, de Akira HIRAMOTO, chez Soleil.
On boucle la semaine avec le retour d'Akira HIRAMOTO, toujours chez Soleil et qui vient donc prendre le relais de Prison School qui vient de s'achever en même temps. L'occasion pour l'auteur de partir sur tout autre chose avec Raw Hero, un titre qui totalisera six volumes. Alors aura-t-on le droit au HIRAMOTO qui a pondu Me and the devil of blues où bien à celui de Prison School ?! Le suspens sera de courte durée pour qui aura pris deux secondes pour voir les couvertures de ce nouveau manga. En effet, femme pulpeuse en combinaison moulante, peu de chances de voir quelque chose de sombre assurément. On nous propose de suivre la recherche d'emploi de Chiaki, qui doit impérativement trouvé un boulot pour pouvoir subvenir aux besoin de ses deux jeunes frères dont il s'occupe. Alors qu'il file tout droit vers un entretien, il fait le choix de venir en aide à une jeune fille dans le métro entrain de ce faire copieusement tripoter par un vieux pervers. Ayant pris son courage à deux mains pour arrêter le tripoteur, il se rend finalement compte qu'il s'agissait d'un jeu sexuel entre deux partenaires. Il peut faire une croix sur son entretien, mais n'a peut-être pas tout perdu, en effet, le pervers en question le fait une offre en or...devenir un justicier ! Voilà, pour l'idée de départ, je ne sais pas vraiment quoi vous dire, si ce n'est que ce mangaka continuera toujours à me surprendre. C'est assez incroyable d'avoir des idées aussi farfelues, mais c'est même encore plus incroyable d'arriver à toujours y raccrocher un côté racoleur et bourré de fan-service. Car oui, on part comme je le disais plus haut sur le même créneau, la moindre occasion étant bonne pour mettre en avant toutes sortes de délires foireux, d'opérer des plans graveleux et j'en passe. C'est totalement assumé de la part de l'auteur et du titre, donc difficile de tirer sur l'ambulance, on sait ce que l'on vient chercher sur ce titre et de ce côté-là l'auteur remplit sa part du marché. Perso, je dois dire que ça fonctionne uniquement par accoup et que d'ailleurs, les moments qui m'ont fait rire était plutôt lié à la traduction et adaptation très fun de Florent GORGES. Pourtant, l'histoire de base n'est pas mauvaise, on flirt avec les super-héros, sans pour autant en faire des caisses et en apportant un regard différent. Après, perso, encore une fois, ce n'est pas ma came, comme ne l'était déjà pas Prison School. A contrario, j'imagine que si l'on adore cette dernière, la nouvelle fera mouche. Graphiquement le titre possède de gros atouts, on parlera de l’expressivité des personnages, du découpage toujours hyper réfléchie et de la mise en scène bien pensée avec toujours des plans adaptés.
Scénario : 3/5
Graphisme : 4/5
Ma note : 7/10
Décidément, HIRAMOTO, c'est l'un des mangakas que je n'arrive pas à suivre. Si graphiquement il n'y a pas grand chose à redire, sur le reste, j'ai parfois envie de me dire qu'on a un beau gâchis avec ce fan-service qui parasite souvent le récit, reste maintenant que la recette fonctionne (preuve avec Prison School), qu'il y a tout de même du fond et que grâce à une bonne traduction on a le droit à quelques bons moments d'humour.