Les lectures mangas de la semaine S11E25

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Toc toc toc ! Qui est là ? Une poule qui parle verlan (#Lolesque #PersisteEtSigne #ResisteProuveQueTuExiste #FranceGallAgain) ! Voilà, aujourd'hui j'ai vraiment senti que vous étiez prêts pour ma vanne. Si, c'est drôle de la mort, c'est la préférée de ma chérie...ouai, après peut-être que quand on aime on rigole même aux trucs tout naze...va savoir !! Bref, cette semaine, encore un max de review sept pour être précis avec #ASignOfAffection chez #Akata, #SpacePunch chez #Ankama, #BlackBoard chez #Omaké, #CommeLesAutres et #KingdomOfRuins chez #Kana, #Saotome chez #DokiDoki et #BlueHole chez #Pika !! Que du neuf et peut-être du bon, on va le découvrir ! 

 

"A sign of affection" Vol.1, de Suu MORISHITA, chez Akata.

 

Les vilains pas beaux de chez Akata ont encore frapper, diantre !!! Encore un petit trésor dénicher d'on ne sait où (enfin en vrai on sait que c'est au Japon) et qui risque bien de s'installer tranquillement dans les classements 2021 et de faire l'umanimité l'unaminité l’unanimité (eh oh, c'est pas facile à prononcer ok, t'es pas aux chiffres et des lettres ici) chez les lecteurs. Donc l'éditeur nous propose de découvrir A sign of affection de Suu MORISHITA un duo d'autrices que l'on avait déjà pu découvrir en France il y a quelques années avec Hibi Chouchou chez Panini (bon, inutile de dire qu'il n'y a pas grand monde qui doit être au courant). Le titre est toujours en cours de parution au Japon et nous propose de faire connaissance avec Yuki, une jeune étudiante sourde, dont la vie tourne essentiellement autour de sa famille, ses amis et des réseaux sociaux. Néanmoins son quotidien va être chamboulé lorsqu'elle fera la connaissance d'Itsuomi, véritable globe-trotter, parlant plusieurs langues et qui va s'intéresser à notre héroïne (la fille, pas notre drogue) et au langage des signes (les mains, pas l'animal). Bon, je vais pas vous mentir, c'est fort, pas encore TRÈS fort, mais fort déjà et c'est pas mal avec juste un seul tome non ?! Ya vraiment un truc qui se dégage lors de la lecture, j'ai trouvé ça hyper agréable à lire, avec un titre qui fait vraiment dans la douceur et la justesse lorsqu'il traite des émotions et relations entre les personnages. Le déroulement de l'histoire n'est pas poussif, pas téléphoné et c'est probablement cette justesse qui fait que l'on accroche assez rapidement au manga. Les personnages sont très bien caractérisé, sans en faire des caisses, juste ce qu'il faut et clairement un binôme dont j'ai hâte de voir évoluer l'histoire. On ressent clairement qu'il y a un gros travail d'effectuer sur la transmissions des émotions. Concernant l'handicape de la surdité, les autrices s'en sortent à merveille, à aucun moment cela ne pénalise lors de la lecture, bien au contraire, par ailleurs, le titre possède tout de même un petit côté documenté, aux travers du quotidien de Yuki, ce qu'elle vit et ce qu'elle va tenter d'apprendre à Itsuomi. La partie graphique n'est pas en reste, le trait est fin, précis, j'ai même envie de dire simple, sans fioritures, mais ça s'avère très accrocheur avec quelques planches du plus bel effet. L’édition c'est du made in Akata, simple et efficace, rien à redire en particulier. 

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 8/10

❤️

 

La bonne pioche shojo, c'est comme souvent chez Akata ! Un premier tome convainquant, qui aborde la surdité avec délicatesse, c'est bien retranscrit et l'histoire s'avère sacrément bien écrit. Validation totale !

 

"Blue Hole" Vol.1, de Yukinobu HOSHINO, chez Pika.

 

On poursuit avec un saut chez Pika et plus particulièrement sa collection Graphic, avec la parution de Blue Hole ! Un titre de Yukinobu HOSHINO l'un des patrons du genre en manga et qui a la chance de pouvoir revenir en France. En effet, Blue Hole avait déjà eu le droit à une première édition chez Sakka à l'époque (en 1996) et je poke l'encyclopédie Meloku au passage pour l'information. A noter que le titre sera composé de deux tomes et que l'éditeur à dores et déjà annoncé sa suite Blue World (3 tomes) pour 2022 ! Donc une bonne nouvelle pour les fans de l'auteur et les fans de Scifi ! Le titre nous propose de suivre une expédition qui va explorer (malgré elle) l'un des fameux "blue hole" qui s'avère mené vers une époque fort lointaine où vivaient encore les dinosaures ! Un titre qui n'est pas sans rappeler vaguement Le monde perdu de Sir Arthur Conan Doyle, mais ne vous inquiétez pas, nous sommes loin du plagiat, juste quelques points communs. On sent déjà lors de la lecture de ce premier opus que nous avons entre les mains un titre de Scifi de qualité. Il n'y a qu'à voir déjà la narration, sans temps mort, imprégnant pas mal de rythme au récit, avec notamment des twists à quasiment chaque fin de chapitres, si bien que l'on a qu'une seule envie s'attaquer à la suite. On retrouve l'un des éléments phare du genre, le voyage dans le temps, qui pour une fois est je trouve employé d'une façon différente. En effet, je rappel que l'on parle d'un titre qui fête ses trente piges cette année et c'est assez incroyable de voir que déjà à l'époque les questionnement écologique étaient les même (ouai apparemment on est pas assez malin pour changer depuis le temps). La galerie de personnage est juste étoffé comme il faut, des caractères bien différents, avec un background juste suffisant pour ce soucier du devenir de chacun. Bien évidemment, on retrouve un maximum de dinosaures, j'étais donc aux anges ! D'ailleurs, le titre est hyper bien documenté, peut-être parfois trop au point de perdre en fluidité avec certain dialogue qui sonnent comme du "récité". Concernant l'édition, le grand format est un vrai plus pour apprécier la patte graphique de l'auteur, dommage de ne pas retrouver les pages en couleurs. On retrouve aussi un postface plutôt instructif en fin de tome.

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 8/10

❤️

 

De la Scifi comme on aime, avec déjà un gros débat de fond sur l'écologie et ce malgré le "grand âge" du manga. De plus ce grand format permet de bien apprécier les planches du mangaka et ça on apprécie fortement !

 

 

"Space Punch" Vol.1, de ZD, chez Ankama.

 

Voilà, il est enfin disponible ce premier tome de Space Punch dont j'entendais souvent parler sur les réseaux ! C'est chez Ankama que le manga de ZD est disponible et d'ailleurs l'auteur a indiqué via twitter que le second devrait vraisemblablement être dispo en fin d'année (pour ceux qui voulaient savoir). Achtung, achtung tout de même à ne pas laisser la hype nous emporter !! Space Punch nous narre l'histoire de deux frères dont le père est décédé durant leurs jeunesses. Depuis, ils ont opté pour des chemins relativement différents. Zack, l’aîné est devenue policier comme son père, alors que de son côté Joe peine à trouver de la stabilité et embrasse une carrière de livreur de nouilles. Rien de fifou me direz-vous, pourtant la découverte d'une paire de gants appartenant à leur père pourraient bien tout changer. J'avais un peu peur de me laisser emporter par la hype ambiante, ce fût le cas et malheureusement, j'ai été un peu déçu par la monotonie de ce premier opus qui finalement laisse trop peu entrevoir dans quoi veut nous embarquer ZD. Bon, s'il y a une chose sur laquelle on peut compter, c'est dores et déjà la partie graphique. Elle est solide et malgré un manque de diversité dans le chara-design, je trouve le coup de crayon de l'auteur vraiment frais et tranchant. Il y a une volonté de mettre du rythme, de rendre la lecture fluide et de transmettre une bonne énergie aux lecteurs. Côté action, c'est solide et le découpage vient vraiment appuyer l'ensemble, je valide. C'est plutôt du côté de de l'histoire et de son développement que je ne m'y suis pas retrouver. Le premier élément défavorable étant la rythme narratif qui peine à trouver la bonne cadence. Pourtant l'auteur varie entre action, tranche de vie et découverte de son univers et personnages, mais j'avoue que j'ai eu énormément de mal à accrocher notamment aux personnages que j'ai trouvé assez transparents. Celui de Joe notamment qui semble être la figure de proue, mais qui me laisse assez indifférent et manque de charisme pour le moment. L'autre point revenant au mélange proposé sur le récit, avec des éléments que je n'ai pas vraiment trouvé complémentaire ou ma imbriqués peut-être. Après il y a du potentiel et j'ai envie de laisse sa chance au titre, de voir s'il parvient à s'installer et installer son histoire. Côté édition, chez Ankama c'est toujours simple et efficace, rien à redire en particulier. 

 

Scénario : 2.5/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6/10

 

Beaucoup de bruit, pour au final un premier opus qui peine à me convaincre. On mélange trop d’éléments et on appuie pas assez là où il faudrait, c'est dommage, même si je vais attendre la suite pour vraiment me positionner. 

 

"Black Board" Vol.1, de Fuyuki IZUMIDA, chez Omaké.

 

La petite surprise pour démarrer l'été à la cool pourrait peut-être bien venir de chez Omaké, avec la publication de Black Board ! Un manga de Fuyuki IZUMIDA qui tiendra en trois tomes et dont la couverture annonce la couleur, bang bang ! Le Black Board est comme son nom l'indique un tableau noir que l'on pourrait qualifier d'immennnnnnse et sur lequel vous pouvez venir afficher toutes sortes de requêtes (on va de "je veux tuer X" à "je recherche mon chat" en passant par des offres d'emplois basiques). Chaque jour des centaines de personnages viennent donc y jeter un œil, l'occasion pour la petite Tama d'en détrousser quelques uns au passage. Tout va pour le mieux pour elle, jusqu'au jour où elle découvre sa tête mise à prix sur le Black Board...une seule solution s'offre à elle, faire appel à un "bodyguard" ! Voilà, une histoire simple, pour un titre qui sera court, mais dont l'histoire s'y prête justement plutôt bien. La couleur est donnée d'entré, le titre s'annonce fun et très axé sur l'action. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'IZUMIDA fait le job et tente de proposer le meilleur divertissement possible pour les lecteurs. C'est très dynamique sur l'ensemble, notamment grâce à un binôme qui fonctionne pas mal. Alors oui, on échappe pas à certaines caricatures, mais sur un titre aussi court, on en fera fi. L'histoire est bien mené, sans temps morts, les twists tombent bien, on a de l'humour à droite et à gauche, j'ai vraiment trouvé ça bien construit pour un manga qui vise avant tout le divertissement. On notera quelques passages tendant vers le fan-service, ça reste cependant léger et supportable. Du côté des dessins le constat est le même, le chara-design qui ne sort pourtant pas forcément du lot, se rattrape avec du caractère et un côté très expressif. De plus, les scènes d'actions sont efficaces, bien chorégraphiées et avec une mise en page qui rend bien. Concernant l'édition, la couleur est présente, Omaké fait globalement du bon boulot sur ses titres, on appréciera forcément.

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 7.5/10

🌟

 

Malgré une histoire simple, c'est efficace notamment grâce à de l'action bien dosé, quelques bonnes phases d'humour et un binôme décapant. Ça risque d'être court, mais intense !

 

"Comme les autres" Vol.1&2, de Nojin YUKI, chez Kana.

 

Décidément, la surdité semble être au gout du jour, puisque cette fois c'est chez Kana et avec Nojin YUKI que l'on va s'intéresser au sujet. Comme les autres nous propose de suivre le quotidien de la bienheureuse Tsubaki, une jeune fille qui ne se pose pas trop de question et suit simplement ce que lui dicte son cœur. Elle va faire le connaissance d'Ibuki, un jeune homme malentendant et duquel elle tombe sous le charme. Pour autant, cette histoire d'amour sera-t-elle aussi facile ?! Bon, comme vous l'imaginez, si je pose la question, c'est que cela ne sera pas le cas. C'est là que l'on s'aperçoit que pour un même sujet, il y a une infinité de façon de le traiter. Celle du "concurrent" en tête d'affiche de cette article me parle plus, mais cela veut-il pour autant dire que c'est mieux ? J'ai envie de vous dire que pas forcément, à mon gout personnellement, oui, mais lorsque l'on propose une review, il faut aussi essayer d'être objectif et de penser aux autres. Je pense que concernant Comme les autres, la cible visée doit être relativement plus jeune quand bien même il s'agit de la même "catégorie shojo". On le ressent bien dans la manière d'aborder l'histoire d'amour, l'écriture des personnages, qui finalement effleure des problématiques, sans pour autant vraiment aller au fond des choses. Pour autant, il s'agit d'un manga pour "ado" et en essayant de recadrer avec ma jeunesse (#Jai1000ans), je pense qu'on était assez raccord avec les réactions des personnages, mais aussi avec ce que l'on pouvait chercher dans ce genre de lecture. Le titre compte six volumes pour le moment, j'imagine qu'on ne s'étalera pas trop sur la durée et que c'est tout en simplicité que l'autrice écrit cette romance peu ordinaire. C'est intéressant de mettre en avant la surdité, c'est plutôt rare, mais cela permet aussi d'attirer l'attention sur ce handicape. Alors oui, on reste en surface et c'est parfois naïf dans l'approche de certain passage, mais je pense que le message passe quand même et que la relation entre les personnages est elle aussi plutôt bien construite. Graphiquement la patte shojotesque est présente, bon, je n'en raffole pas, on est vraiment dans l'archétype du genre, mais c'est loin d'être immonde à regarde tout de même. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3/5

Ma note : 6/10

 

C'est mignon oui, mais peut-être trop et trop naïf dans l'approche autant sur le déroulement de l'histoire que le développement des relations entre personnages. Un titre qui parlera plus aux ados. 

 

"Saotome" Vol.1&2, de Naoki MIZUGUCHI, chez Doki Doki. 

 

C'est chez Doki Doki que démarre le manga Saotome de Naoki MIZUGUCHI. Un titre dores et déjà bouclé au Japon et qui comptera dix petits volumes ! Le titre nous propose de suivre deux personnages, Saotome est la coqueluche de son bahut, jeune femme d'apparence froid et à qui s'ouvre une carrière de boxeuse prometteuse. De l'autre côté nous avons Tsukishima, lui aussi inscrit au club de boxe, mais nettement moins doué (il n'a jamais remporté de combat) et plutôt chétif. Seulement quand l'amour frappe à votre porte (#TocTocToc) on ne peut que lui ouvrir ! C'est mignon, nan vraiment, c'est mignon. La force du titre réside principalement dans son couple de protagonistes qui tranchent avec ce que l'on a l'habitude de voir. Sans aller trop loin, c'est très agréable de voir un couple sortant de "l'ordinaire", j'aurais presque pu dire une inversion des "rôles", mais en 2021, je crois que justement, les rôles sont moins définis qu'auparavant. D'ailleurs, le terme ne serait pas exact car quand on regarde de plus près, il y a un vrai équilibre entre les deux personnages, malgré le côté atypique qu'ils peuvent avoir physiquement ou mentalement. On a le droit à une diversité dans la caractérisation, des personnages qui malgré de grandes différences parviennent à se compléter en étant notamment très à l'écoute l'un de l'autre. Le côté romance reste donc très marqué, mais c'est fait encore une fois avec beaucoup de bienveillance, de douceur et d'humour. La boxe est forcément aussi présente sur le titre, alors attention ne vous attendez pas à lire une sorte d'Hajime no Ippo (chez Kurokawa) au féminin, on est bien loin de cela. Ici, disons que la boxe est plus en toile de fond et permet aussi de créer un décalage sur ledit couple. Si l'ensemble est plutôt chouette, à noter que l'on reste tout de même sur quelque chose de très naïf et pas toujours très réaliste dans les comportements. Perso, si l'histoire est plutôt correcte, c'est sur la partie graphique que j'ai eu du mal. En effet, je dois avouer que ce n'est pas un style graphique que j'affectionne. C'est assez académique dans l'ensemble, tant le découpage que la mise en page et le chara-design manque de caractère à mon gout. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphisme : 2.5/5

Ma note : 6/10

 

Une entame convaincante, un couple atypique, c'est tout en mignonnerie sur fond de boxe. Le point faible reste à mon sens la patte graphique qui manque de caractère. 

 

"The kingdom of ruins" Vol.1, de YORUHASHI, chez Kana.

 

On boucle la semaine avec Kana et The kingdom of ruins de YORUHASHI, un titre en cours de parution au Japon avec quatre opus. Il y a fort longtemps, les sorcières utilisaient la magie pour simplifier et aider la vie des humains. Avec le temps ses derniers ont connus des avancées technologique, si bien qu'un jour ils décident qu'ils n'ont plus besoin des sorcières et décident de toutes les supprimer ! Adonis, un humain apprenti magicien voit alors celle qu'il aime ce faire massacrer sous ses yeux...plusieurs années après, l'heure de la vengeance à sonner ! Moteur universel et multi-support, la vengeance est un élèment qui revient souvent dans les récits et si généralement on a régulièrement droit à du "défouloir", les histoires prennent aussi souvent un autre sens et tendent vers la rédemption. On ne sait pas trop encore vers quoi va tendre ce récit là, mais le démarrage opéré est plutôt correct avec l'installation d'un cadre propice à de bons développements. Le personnage d'Adonis est assez bien écrit, il manque un peu de charisme et donne une impression de rigidité, mais je pense qu'il y a un bon potentiel autour de lui. Par ailleurs, l'histoire est pour un premier opus plutôt bien développée, l'univers est cohérents et il y a tout de même quelques bons twists bien sentis qui tombent aux bons moments. Il faudra évidemment voir comment l'auteur développe tout cela sur la durée, mais je n'ai pas trouvé ce titre moins bon que d'autres du même genre. Concernant les graphismes, le trait est assez fin, on retrouve pas mal de détails, des décors travaillés et quelques planches possèdent de beaux effets. L'ensemble s'avère assez fluide à suivre, partant de là, on va attendre la suite, tout simplement. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6.5/10

 

Un démarrage intriguant pour un manga qui s'annonce l'être tout autant. Une histoire de vengeance avec quelques bons twists, attention toutefois à ne pas tomber dans la facilité. 

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