Les lectures comics de la semaine S08E22

Savez-vous pourquoi cette semaine comics est nickel ?! Parce qu'on a une dose de Batman et elle est encore meilleure parce qu'on a aussi une dose de Rick REMENDER !! Si ça ne vous suffit pas, je peux rien pour vous, hormis peut-être ajouter XXX !!

 

"Batman Rebirth" Vol.4, de TOM KING & Mikel JANIN, chez Urban Comics.

Ouhouhouh je l'attendais avec impatience que quatrième opus de "Batman Rebirth", un volume qui devait enfin lever le voile sur la fameuse Guerre des Rires et des Enigmes qu'on nous tease depuis quelques temps. Je fais pas de suspens j'ai adoré cet arc narratif que j'ai trouvé vraiment bien foutu (même si quelques défauts, mais inhérents aux comics on va dire) et qui apporte un vrai plus à la série. Alors qu'il vient de faire sa demande de mariage à Selina, Bruce décide de lui raconter un épisode sombre de sa vie (bha c'est quand même Batman donc niveau sombre Bruce c'est le boss) et c'est donc un gros retour en arrière qui est fait, lorsque l'homme chauve-souris est encore novice, il va devoir faire face à une guerre sans précédent entre le Joker et The Riddler prêt à tout pour savoir qui doit abattre Batman, même si pour cela Gotham doit devenir un champ de bataille. C'est simple, dans cet arc je retrouve tout ce que j'aime, déjà rayon personnage outre Batman (obviously), on retrouve mes deux vilains préféré du Batverse (et bien d'autres au passage), toujours aussi efficace, c'est souvent avec ces deux-là que je trouve Batman le plus efficace, peut-être parce que l'un est sa Némésis et que l'autre offre toujours de grosses enquêtes comme j'aime. Quoi qu'il en soit, l'histoire prend place rapidement, avec des scènes vraiment excellentes, la violence est quasiment au summun, alors qu'on découvre un Batman plus spectateur dans un premier temps ne sachant pas vraiment comment faire face à ce gros problème. Après plusieurs tentatives, le couperet tombe dans les dernières pages avec une révélation que j'ai trouvé tout bonnement géniale. Une révélation qui apportera matière à réfléchir au lecteur, un sujet intéressant à creuser et j'espère que l'on aura l'occasion d'y revenir dans les prochains temps. Je pinaille toujours sur quelques passages qui sont trop écourtés à mon gout (notamment niveau castagne), mais c'est surtout mon côté lecteur de manga qui parle. Graphiquement Tom KING a beaucoup de chance puisqu'il est seconder par des petits génies qui offrent des pages juste excellente et même au niveau de la mise en page, il y a d'excellentes idées, j'ai vraiment adoré !! 

L'arc que j'attendais le plus pour "Batman Rebirth" et je n'ai pas été du tout déçu bien au contraire. J'ai trouvé qu'on avait des chapitres de qualités, bien travaillé, sans temps morts, prenant et qui pour le coup servent vraiment à quelque chose. De plus graphiquement on est vraiment très très bon, j'ai été conquis et j'espère que ça servira pour la suite surtout. 

 

"Seven to Eternity" Vol.2, de Rick REMENDER & Jerome OPENA, chez Urban Comics.

Autre ambiance, le retour de "Seven to Eternity" du binôme REMENDER/OPENA, bref des petits génies qui montent (#JOKE). Un démarrage qui m'avait séduit puisque le binôme tentait une incursion dans l'héroic-fantasy et ce début était plutôt efficace il faut bien l'admettre. Mon interrogation principale concernant surtout la durée de vie de la série, qui ne me semble pas être faite pour s'étaler des masses, mais avec REMENDER on ne peut jurer de rien. Nous poursuivons donc aux côtés de la petite escorte chargé de livrer le maître des murmures. De nouvelles tensions ce font sentir au sein du groupe, puisque finalement la simple présence du "vilain" suffit à semer la discorde lui facilitant pas mal le boulot il faut bien le reconnaître. J'ai eu un peu plus de mal à suivre correctement ce volume, alors soit la quantité de texte et certaine explications ne rendent pas toujours la lecture évidente, soit j'étais juste fatigué lors de la lecture (ce qui est plausible vu les heures que je fais en ce moment, ouai je vous raconte ma life). J'aime toujours autant les introductions de chapitres manuscrites, ce n'est pourtant rien de fabuleux, pourtant ça apporte un petit plus que j'apprécie bien. Pour le reste, les personnages sont tour à tour mis un peu plus en avant (ce qui fait du bien vu qu'ils sortaient un peu de nul part), permettant aussi de découvrir le parcours de chacun, même le maître des murmures à droit à ses moments, des passages perturbants pour le lecteur puisque évidemment le scénariste prend un malin plaisir à placer en nous le doute, est-il finalement si méchant que ça ?! Affaire à suivre en tout cas, d'autant que les dernières pages nous laissent sur un gros twist, il faudra donc être patient pour la suite. Graphiquement, OPENA et HOLLINGSWORTH continuent l'air de rien de nous mettre de bonnes tartes en pleine tronche, mais vraiment en détente. Je l'avais déjà dit sur le premier volume, je pense qu'ils sont tellement à l'aise qu'ils doivent dessiner en slip pépère sur leur canapé. C'est juste...woah !

Ma foi, confirmation impeccable, le second opus de "Seven to Eternity" vient même corriger quelques détails négatifs que j'avais noté. La petite troupe continue sa route, de nouvelles péripéties, plus de fond pour les personnages secondaires et de nouvelles questions alors que l'on continue de s'enfoncer dans ce récit de dark-fantasy !

 

"Éternel Hiver" OS,  de David MUNOZ & Rafael VARGAS, chez Glénat.

Nouvelle livraison dans la collection Flesh & Bones de l'éditeur, il s'agit cette fois de "Eternel Hiver" sur lequel on retrouve entre autre David MUNOZ (Traqueurs chez Glénat), le scénariste qui reprend un thème qu'il affectionne celui des vampires et qui est accompagné pour l'occasion de VARGAS. Si le thème des vampires à été décliné sous toute ses formes plus de fois qu'on ne peut le compter, les deux auteurs ont la lourde tâche de nous proposer avec ce one-shot, une nouvelle histoire qu'on espère novatrice ou au minimum bien ficelé. L'histoire prend place au moyen-âge où une petite communauté tente discrètement de vivre paisiblement. C'est sans compter certains débordements de ses membres qui viennent mettre en danger l'intégrité et le secret caché de celle-ci puisqu'elle est composé de vampires. C'est toujours aussi compliqué de juger les titres de cette collection, on sait que quand il s'agit de one-shot un constat est toujours délicat à effectuer, le nombre de page jouant souvent en défaveur du titre et poussant les auteurs dans une véritable course contre la montre pour proposer le meilleur aux lecteurs potentiels. Pour le coup, le binôme s'en sort plutôt honorablement, l'histoire est bien mise en place, le déroulement bien effectué et cela à le mérite j'ai trouvé de tenter de montrer une autres facettes des suceurs de sangs. En effet, malgré la couverture sanglante, MUNOZ a fait le pari de nous proposer une histoire qui nous démontre que les vampires ne sont pas toujours des créatures maléfiques et qu'elles peuvent aussi aspirer à mener une vie paisible. Les personnages sont d'assez bonne qualité, vu le peu de temps d'exposition, on parvient à cerner rapidement chacun d'eux, les caractères, ceux qui amène aussi à la réflexion en fonction de l'avancée de la trame. La thématique la plus présente reste celle du "pouvoirs" humains, comme vampires, tous semblent amenés à un moment à devoir y faire face et à succomber ou non à son charme.  Le cadre joue aussi pas mal, puisqu'on prend place au moyen-âge l'occasion de voir autre chose dira-t-on, mais aussi de revenir aux sources, démontrant que les vampires sont des êtres ancestraux et existant depuis des siècles. Graphiquement c'est la première fois que je vois le travail de VARGAS, il fait le job, on ne peut pas dire qu'il surnage, mais il ne prend tout du moins pas la tasse. Peut-être qu'un peu plus de clarté pour marquer les différentes époques aurait été la bienvenue. 

"Éternel Hiver" est un one-shot de qualité, prenant le lecteur à contre-pied en lui proposant une histoire différente de ce qu'il a l'habitude de voir dès lors qu'il s'agit de vampires. Pour autant, j'ai été assez dubitatif sur l'insertion de cet OS dans la collection Flesh & Bones. Alors que je suis essentiellement la collection pour avoir un semblant de frisson (où s'en rapprochant), on est loin d'avoir entre les mains un récit horrifique, ni vraiment sur un esprit pulp ou série B. Semaine prochaine, on parlera du second "Placerville" lui aussi dispo ce mois-ci. 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Equipage en place depuis 2011  -  Hébergé par Overblog