Les lectures mangas de la semaine S08E23
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Cette semaine, on retrouve des suites attendues, des confirmations, ainsi que trois nouveauté tout de même. Au passage, on m'a fait remarqué que je n'étais pas assez tranchant dernièrement dans mes avis, je refuse toujours d'employer un système de notation, en revanche j'essaierais d'être plus catégorique dans mes conclusions surtout sur les lancements de séries.

"Alderamin on the sky" Vol.4 & 5, de Taiki KAWAKAMI & Bokuto UNO, chez Ototo.
J'attendais d'avoir le cinquième opus entre les mains pour revenir d'une traite sur les deux derniers opus disponible de "Alderamin on the sky". Clairement l'un des titres du catalogue Ototo que j'affectionne le plus et qui à chaque fois que j'en viens à lire un nouveau volume me rappel l'excellent "Altaïr" (chez Glénat). Bien que ne jouant pas sur le même terrain, on ne peut pas omettre cet aspect tactique très poussé que l'on retrouve dans les deux séries et qui fait qu'on ce retrouve avec un récit très frais et proposant justement quelque chose loin des standards habituels. Itka et ses amis font face à une nouvelle menace, une guerre en interne est-elle possible ?! C'est en tout cas ce qui semble ce dessiner et le petit génie aura fort à faire pour démêler le vrai du faux et mettre un terme à toute cette mascarade. On le sait désormais, notre groupe héroïque entre dans la cours des grands et la tâche s'annonce ardue. Ils devront bien évidemment faire face au camps adverse, mais est-ce que le pire ennemi ne serait pas dans leurs rangs justement ?! Sincèrement, je trouve cette série extrêmement bien équilibré sur tout les points, notamment dans l'histoire, qui propose de l'humour, de l'action, de la tranche de vie, un aspect tactique, de la réflexion, le tout vraiment dosé comme il faut et apportant un vrai plus à la série. On pourrait penser que c'est la moindre des choses, pour je trouve que toutes les séries ne parviennent pas toujours à avoir cette balance entre les différents éléments. Sans en faire des caisses, l'histoire s'est mise en place, nous avançons doucement mais surement, les personnages gagnent en épaisseur, les auteurs n'oubliant jamais de revenir sur X ou Y dès que l'occasion ce présente. Le plus intéressant à mon sens reste les phases d'actions, avec toutes ces techniques et stratégies de guerres qui sont mise en avant et qui rendent la lecture ludique en quelque sorte. Côté édition, on est toujours dans une bonne moyenne, petit bémol tout de même concernant le cinquième volume qui suite à un soucis d'impression ce retrouve avec une couverture effet brillant, au lieu de la traditionnelle couverture mate, ce qui dénote un peu.
Toujours un vrai plaisir de lire un nouveau tome de la série, parfaitement équilibré, la série fait des merveilles dévoilant un peu plus une histoire qui prend en densité en même temps que ses personnages qui gagnent en épaisseur. "Alderamin on the Sky" reste une valeur sure de l'éditeur !

"Soul guardians" Vol.2, d'Icori ANDO, chez Komikku.
Intégré sur un coup de tête à mon Top2018, j'ai dû m'armer de patience en attendant la sortie de ce second opus qui intervient six mois après celle du premier volume de "Soul Guardians". Une série qui avait su me charmer avec son histoire prenante, touchante et qui semblait pouvoir prendre des tournures intéressantes. Il s'agit maintenant de confirmer avec ces quelques nouveaux chapitres et de savoir si la série continue sur sa lancée, ce qui n'est pas toujours le cas. Cela dit, je peux vous rassurez, ceux d'entres vous qui avaient succombé au premier volume ne seront pas déçus une seule seconde. En effet, c'est un bis repetita que nous avons entre les mains, tout aussi savoureux que le premier, le second est mené tambours battants et poursuit une histoire qui gagne en profondeur, s'assombrissant par moment, avant de nous apporter des bribes de réponses. L'histoire continue de se mettre en place, ANDO apportant des explications succinctes quand il le faut, sans oublier comme je l'ai dit plus haut de rajouter un voile de mystères pour déstabiliser ses personnages ainsi que le lecteur. Très rythmé du début à la fin, on arrive assez rapidement à la dernière page, avec l'envie d'en savoir plus et de pouvoirs rapidement repartir, malheureusement on semble partie pour un rythme bi-annuelle ce qui devrait promettre une attente assez longue. J'ai trouvé la tournure plutôt intéressante, l'auteur n'hésitant pas à faire des choix audacieux concernant ses personnages, les mettant en grande difficultés s'il le juge nécessaire et c'est aussi un élément que je trouve important dans une série, un auteur qui n'hésite pas a faire ce qu'il faut du moment que cela sert le récit même si cela signifie faire disparaître ou charcuter un personnage important par exemple, cela n'a que plus d'impact (il n'y a qu'à voir dans "Game of Throne" l'impact de chaque mort d'un personnage).
Alors que le premier opus plantait habilement le décor, ce second opus rentre plus dans le vif du sujet et nous propose d'avancer dans l'intrigue tout en laissant planer un voile sur l'ensemble. C'est une bonne confirmation à mon sens, l'histoire prend de l'ampleur, on s'attache plus encore aux personnages et surtout le mangaka imprime beaucoup de rythme à son récit, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde lors de la lecture.

"Jusqu'à ce que nos os pourrissent" Vol.1, de Yae UTSUMI, chez Pika.
Nouvelle short-serie pour les éditions Pika, avec l'arrivée en France de Yae UTSUMI dont c'est la première série, "Jusqu'à ce que nos os pourrissent", une série qui a en croire le pitch ce veut forcément horrifique. Un groupe de jeune partagent un lourd secret, celui d'avoir tué et enterré quelqu'un, un secret qui pourrait bien éclater au grand jour, lorsqu'un mystérieux individu leurs apprend qu'il sait tout et qu'ils sont désormais à sa merci. Impossible de ne pas faire le parallèle avec le film "Souviens toi l'été dernier" ou plus récemment la série tv "Slasher" qui s'approche fortement du récit, même si celui-ci possède bien évidemment ses différences. Ici, le tueur ne reviens pas de sa tombe et ce n'est pas un membre de sa famille qui tentent de le venger, tout du moins pour le moment aucune piste en ce sens. C'est l'un des points intéressants que nous propose ce premier volume, le groupe ce voit rapidement contraint de faire ce que dicte la mystérieuse personne au bout du fil et c'est assez prometteur, ce petit chantage, qui amène forcément un côté "enquêtes" pour le démasquer. Clairement pas le genre de direction que l'on s'attends à trouver sur une série de ce genre, ce qui apporte forcément de la fraîcheur et permet de passer un bon moment de lecture et annonciateur d'un bon petit ensemble si bien maîtrisé. Si dans sa globalité ce premier volume ce laisse lire, j'ai été assez déçu des personnages qui sont vraiment traité à l'arrache enquillant clichés sur clichés et avec des réactions pas toujours adaptés, ce qui forcément ne joue pas en faveur du récit. A ce niveau-là j'espère vraiment que les personnages seront mieux travaillés par la suite, en l'état actuel ils pourraient tous mourir que je m'en ficherais royalement. En espérant aussi que les retournements de situation ne soient pas trop téléphoné et continue d'offrir un bon divertissement comme c'est le cas ici, je pense que la tournure des événements est suffisamment surprenante. Graphiquement la patte d'UTSUMI n'est pas ouffisime, c'est encore un peu maladroit dans le découpage, après il s'agit de sa première série ne lui jetons pas la pierre.
Série assez inattendue que "Jusqu'à ce que nos os pourrissent", annoncée tardivement, il s'agit de la première série d'UTSUMI. Inutile donc de dire qu'il y a quelques approximations durant la lecture de ce tome, les personnages ont du mal à vraiment sortir du lot, le comportement n'est pas toujours adéquat et si graphiquement cela passe, on trouve aussi quelques planches maladroites. Cela étant, l'histoire qui pouvait sonner comme déjà-vu, prend rapidement une tournure intéressante et qui surprend et surprendra le lecteur lors de sa lecture. Perso, je pense que s'étaler sur sept volumes va permettre de bien boucler l'intrigue et de proposer un contenu qui j'espère sera du même acabit sur la durée. Bien que possédant quelques défauts, ce premier volume propose de bonnes idées, le genre est plutôt rare en plus, donc je valide.

"Rikudo" Vol. 8, de Toshimitsu MATSUBARA, chez Kazé.
Huitième volume et on repart pour les montagnes russes, rarement une série n'aura alterné autant le bon et le moyen, si bien qu'après autant de volume je suis toujours incapable d'avoir un avis tranché sur cette série. A chaque fois qu'un tome parvient à me charmer, celui qui suit retombe dans ses travers, je trouve autant de qualités que de défauts à cette série et ce nouvel opus me partage une fois n'est pas coutume. Riku sort d'un combat acharné, non sans quelques séquelles, alors qu'un nouvel adversaire pointe le bout de son nez. Un adversaire qui possède une philosophie et une façon de voir la boxe très différente de celle de Riku, en effet, pour la boxe est un sport, un sport qu'on aime, un sport qui permet de ce dépasser. L'opposition des styles risque de faire mal une fois de plus. J'ai trouvé cette idée assez géniale, puisque c'est vrai qu'à force de voir Riku et les autres ce mettre sur la tronche, on en vient presque à oublié que la boxe est avant tout un sport, celui que l'on qualifie de noble art. C'est assez bien senti donc de mettre en travers de la route de Riku, un adversaire diamétralement opposé et pour qui la boxe représente autre chose qu'un simple défouloir. J'ai été moins convaincu par la manière dont l'adversaire est introduit, partenaire de travail de la sœur X, qu'on rencontre et découvre juste à ce moment-là, ça fait très téléphoné il faut bien le reconnaître. Autre point qui m'a un peu dérangé, la convalescence de Riku qui s'écoule en quelques pages, dommage que l'auteur n'en profite pas justement pour mettre en place plus de tranche de vie, je trouve que MORIKAWA parvient très bien à exploiter ce genre de passage dans "Ippo" par exemple et je trouve dommage que MATSUBARA n'en profite pas. Riku est out plusieurs mois (de mémoire), mais finalement cela n'entache pas du tout le déroulement des événements, je trouve cela un peu dommage. C'est encore assez confus par moment, l'auteur passe d'une position à une autre, d'un volume à l'autre, sans spoiler, je trouve la vie de Riku très chaotique, peut-être est-ce volontaire, mais à la lecture, j'ai surtout l'impression que l'auteur retarde par moment certains événements pour avoir de quoi combler les espaces entre les combats, tant pis si cela n'est pas toujours cohérents. S'il y a bien un point sur lequel je ne suis jamais déçu, c'est les graphismes. Je suis toujours agréablement surpris de la capacité qu'à le mangaka à transcender ses planches, donner de l'impact, transmettre les émotions, la puissance, vraiment sur ce point-là c'est impeccable.
Je poursuis toujours la lecture de "Rikudo" avec plus ou moins d'entrain en fonction des volumes. C'est très rare qu'une série me partage autant, après un si grand nombre de volume, je peste souvent devant mon tome, sans pour autant que cela me gâche la lecture. Je trouve juste dommage que le mangaka ne prennent pas conscience de certain point qui je trouve bonifierais la série et pourrait la faire basculer dans le très bon. C'est très loin d'être catastrophique, mais je suis persuadé qu'on peut faire mieux.

"Prison Lab" Vol. 2, de KANTETSU & Chiho MINASE, chez Panini.
Après un premier volume que j'avais qualifié de correct, l'heure est venue pour "Prison Lab" de confirmer, avec la parution de son second opus. Si le démarrage n'était pas effectué en fanfare, la série possédait néanmoins plusieurs points intéressants, qui pouvaient justement déboucher sur un développement de qualité, si toutefois les auteurs en profitaient. Ce n'est malheureusement pas tout à fait le cas, si certaines idées sont bien exploitées, d'autres restent très confuses et cassent même le rythme de la lecture car mal utilisés. Au rayon des bonnes idées, on retrouve un gros travail sur l'aspect psychologique des personnages et notamment sur la descente aux enfers de notre "héros". Sur ce plan-là, j'ai trouvé que MINASE avait fait un gros efforts, ça apporte même une vraie réflexion sur le rôle bourreau/victime, vraiment bien fait. En revanche dès que l'on s'éloigne un peu de ce cadre, ça devient brouillons, probablement que des explications seront à suivre, mais en l'était, ça donne surtout l'impression de partir dans tout les sens, un peu trop à mon goût. Je ne suis pas contre le fait de multiplier les pistes et les intrigues, mais là, c'est un peu fait n'importe comment et ça donne juste l'impression de ne pas être maîtrisé du tout (et cela vaut aussi pour l'établissement des règles qui ne sert finalement à rien). Pire encore certains passages viennent casser le rythme de la lecture, sortant presque le lecteur de son tome. Graphiquement j'avais laissé une chance à KANTETSU, je trouvais que son trait collait à l'ambiance, mais ce tome en sortant assez régulièrement on perd du coup beaucoup en qualité.
Un tome que j'ai trouvé intéressant notamment sur le plan psychologique, mais j'ai tout de même du mal à rester accroché sur toute la durée. Le déroulement est finalement assez brouillons et j'ai l'impression qu'on tâtonne pas mal dans l'avancée, mélangeant un peu tout et sans avoir vraiment ligne à suivre. On alterne du coup des passages bien menés et intéressants, puis d'autres assez ennuyeux et qui casse le rythme de la lecture. J'hésite à arrêter ou continuer, il manque finalement un petit quelque chose pour que la lecture soit totalement prenante, le prochain volume sera décisif me concernant.

"Whispering" Vol.1, de Yoko FUJITANI, chez Akata.
Seconde nouveautés du mois chez Akata, il s'agit du josei "Whispering - Les voix du silence" de Yoko FUJITANI, une série qui sera bouclée en six petits volumes. Une autrice que l'on découvre en France, qui plus est dans un genre qui n'est pas celui de prédilection, puisque la mangaka travail principalement sur du yaoi. Quoi qu'il en soit, des deux lancements de l'éditeur ce mois-ci c'était celui qui me parlait le plus, mais j'ai finalement préféré le premier. Le titre avait pourtant tout pour me plaire, l'histoire est assez sympa, elle nous propose de découvrir la vie rangée de Koji, un lycéen qui fût un temps pouvait "entendre" les pensés des personnes, des animaux, mais aussi des objets, un don que le jeune homme a désormais oublié (?!). C'était sans compter sur le destin qui lui fait croiser la route de Daichi, un petit garçon qui semble posséder le même don. Il n'en faut pas plus pour que Koji décide de prendre sous son aile le petit garçon et lui éviter de vitre le cauchemar que lui-même à vécu. On va pas se mentir, c'est typiquement le genre de récit qui m'emballe généralement, c'est pourquoi la lecture du pitch, la couverture et un rapide coup d’œil au graphismes m'avait laissés penser que j'allais prendre mon pied sur cette découverte. Finalement, je me suis un peu ennuyé durant la lecture que j'ai trouvé assez plate et avec peu de rebondissement, alors je sais bien que le genre ne s'y prête pas nécessairement, mais il y a un minimum syndicale je pense, on ne peut pas fournir six volumes d'une série sans fournir aucun relief. Alors oui c'est plein de mignonneries, oui la relation que nouent Koji et Daichi est touchante, le développement est même intéressant, ça ne fait aucun doute. En revanche, j'ai trouvé que c'était d'un classicisme incroyable et qu'on pouvait pratiquement deviner la suite sans trop de problèmes. C'est d'autant plus dommage qu'il y a quand même pas mal de positif, la réflexion amené est pas inintéressante. La série étant courte, cela peut jouer en sa faveur, mais si les cinq autres volumes restent sur cette platitude, ça va être compliqué de vraiment accrocher sur le durée. Par ailleurs l'idée du don est bien trouvé, mais j'ai l'impression que l'autrice elle-même a du mal à gérer ça tout le temps. Elle sait le mettre en avant quand elle en a besoin (principalement pour faire comprendre au lecteur que ce n'est pas forcément un "don" mais aussi une "tare"), mais le fait totalement disparaître quand ça l'emmerde. Graphiquement le trait de FUJITANI est très doux, elle s'applique pour retranscrire au maximum les émotions de ses personnages et y parvient avec beaucoup de justesse.
"Whispering", n'est pas parvenue à me convaincre autant que je l'aurais cru. Le récit n'est pas mauvais, l'idée principale non plus, tout comme les dessins correctes, en revanche on a un vrai problème de rythme et ça reste très prévisible et plat dans le déroulement. Un titre pas inintéressant, mais clairement plus faible que ce à quoi je m'attendais.

"Made in Abyss" Vol.1, de Akihito TSUKUSHI, chez Ototo.
Le plus grand des petits éditeurs, nous propose de découvrir sa toute nouvelle grosse licence, accompagné d'une hype certaine, j'imagine que personne n'aura échappé au lancement de "Made in Abyss" de TSUKUSHI dont l'anime cartonne sur Wakanim. Ce n'est un secret pour personne, je suis un chèvre en anime, il n'y aura aucune comparaison et je découvre donc la série avec ce premier volume. Tout d'abord un mot sur l'édition, puisque l'éditeur respect le format original qui est un grand format, quelques pages en couleurs, un tome collector puisqu'il sera accompagné aussi d'une carte détaillé de l'abysse. L'éditeur mise gros sur ce lancement et cela ce voit car le travail sur l'ouvrage est vraiment de bonne qualité. Passons aux choses sérieuses, tout d'abord l'histoire, nous faisons connaissance avec Rico, une jeune orpheline qui est obnubilé par l'abysse, un gouffre mystérieux qu'explorent avec courage ceux que l'on nomme les "caverniers". Alors qu'elle explore un secteur, cette dernière est sauvé de justesse par un petit robot Legu, sa vie basculera alors, puisque l'appel de l'aventure ce fait désormais sentir. ce qui frappe le plus dans un premier ce sont les graphismes, j'ai vraiment été bluffé du début à la fin, par la qualité et le soin qu'apporte TSUKUSHI à ses planches. On ce retrouve avec un beau métissage un aspect un peu enfantin avec un trait rondouillard sur le chara-design, mais qui est appuyé par beaucoup de détails, dans les décors, les objets. Sincèrement, si ce premier volume avait été entièrement en couleur, je pense que j'avais entre les mains l'un des plus beau ouvrage manga que j'ai eu l'occasion de lire. C'est déjà bluffant en noir et blanc, avec ses nuances de gris (#50Shades), en couleur ça aurait été d'une violence sans égale ! Revenons maintenant à la partie scénario, qui est tout aussi bonne, ça m'a d'ailleurs vaguement rappelé l'ambiance que l'on peut trouver dans certains Ghibli, l'univers est vraiment taillé sur mesure, d'un bout à l'autre tout est bien pensé jusqu'à dans les moindre détails. L'histoire de Rico est touchante à souhait et l'aventure qui va en découler ne peut qu'emballer le lecteur. Plusieurs ambiances ce croisent, aventure, émotions, humour, poésie, avec un univers aussi riche et enchanteur, difficile de faire la fine bouche. Je ne sais pas jusqu'où nous entraînera l'auteur (visiblement au fin fond de l'abysse) mais j'ai clairement envie de le découvrir tant cette lecture s'avère charmeuse.
Une bonne petite claque ne serait-ce que visuellement déjà avec ce premier tome de "Made in Abyss" ! On frôle le coup de cœur, tout est réussi du début à la fin, l'univers est solide et bien ficelé, les personnages attachants, on trouve de l'humour, de l'émotion, de l'aventure, de l'action, on sent que ça tient à cœur à l'auteur qui s'applique donc au maximum pour transmettre cela aux lecteurs. De plus Ototo fait un gros travail sur l'édition, ça ne peut qu'aboutir sur l'un des titres qui trustera beaucoup de Top de fin d'année 2018 !!