Chronique : Kiss Ariki Vol.3
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Type : Yaoi
Auteurs : Youka NITTA
Editeur : Taifu Comics
Prix de vente : 8.55€
Nombre de tomes France : 3 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 3 (en cours)
Date de parution : 22 janvier 2015
Pitch :
Mutsumi s'est fait cueillir à la sortie de la fac par le clan Hokusai. Tôru part à sa recherche et tombe dans un repaire de yakuza. Au lieu de leur faire comprendre qu'il est le fils du chef du clan Suki, il préfère se faire passer pour un simple ami de Mutsumi. Les yakuza se lèchent les babines devant un tel cadeau…
Chronique :
Ce troisième tome de Kiss Ariki, est l’occasion de retrouver nos deux amants préférés Mutsumi et Tôru. Alors que Mutsumi a des démêlées tendus avec un clan mafieux, Tôru, qui est à sa recherche, tombe dans un piège du clan Hokusai. Au lieu d’utiliser le nom de son père pour se tirer d’affaire, Tôru préfère se débrouiller sans et se fait passer pour un simple ami de Mutsumi et fini par se faire violer. Lorsque ses agresseurs se rendent compte de la dangereuse erreur qu’ils ont faite, il est déjà trop tard mais Tôru n’en à rien à faire ; il ne veut pas se venger. Tôru prend alors une décision qui va changer la donne ; il va fonder son propre clan. Mais pas question de faire comme son père ! Lui va tremper dans tout ce qu’il y a de plus légal. Reste à voir si cela va fonctionner ou pas.
Avec une scène de viol offerte dès les premières pages, qui donne le ton, dire que les scènes sont explicites parait surfait. Les plus sensibles, abstenez-vous donc de lire ! C’est la première fois que je lis une scène aussi détaillée où le héros se fait forcer et franchement, ça m’a un peu choqué. Ce qui m’a le plus perturbé en fait, c’est l’impassibilité dont Tôru fait preuve à la suite de cet évènement. Il n’a pas vraiment honte mais il fait preuve d’une réelle impassibilité, comme si cela n’était pas si horrible que ça et que cela ne l’atteignait pas.
Le style graphique du manga est plutôt agréable et ça fait du bien de voir des hommes qui ont une apparence d’hommes justement, principalement lorsqu’on a affaire à des yakuzas ; un minimum de virilité est demandé. Cependant, l’auteure a fait une exception avec Tôru, qui charme tout le monde avec sa beauté efféminée, ce qui dans son cas, marche bien.
L’histoire est assez complète et prend un tournant que le prochain tome se chargera d’exploiter.