Chronique : Twittering birds never fly Vol.2

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Type : Yaoi
Auteurs : Kô YONEDA

Editeur : Taifu Comics
Prix de vente : 8.99€
Nombre de tomes France : 2 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  2 (en cours)
Date de parution : 28 janvier 2014

 

Pitch :

Yashiro, un masochiste totalement dépravé, patron d'un clan de yakuza et de la société de finance Shinsei, embauche comme garde du corps Chikara Dômeki, un homme taciturne et peu bavard. Ce dernier voue à son patron une admiration sans bornes. Il réalise que les sentiments qu'il éprouve pour lui dépassent l'entendement lorsqu'il découvre l'histoire liant Yashiro à son ancien camarade de classe Kageyama... C'est à ce moment que Yashiro se fait agresser dans la rue et se retrouve entre la vie et la mort...

Chronique :

Vous vous souvenez quand on vous disait que Twittering Birds Never Fly était une série à suivre ? Eh bien on ne vous mentait pas ! Ce deuxième tome est encore plus palpitant que le premier mes amis !

 

Ce deuxième tome retrace les aventures de Yashiro et Dômeki, un patron yakuza et son garde du corps inébranlable. Le truc, c’est que notre garde du corps va ressentir des sentiments de plus en plus profonds et visibles pour son cher patron. Vient le hic, si Yashiro accepte de coucher avec qui veut son corps, il licencie systématiquement chaque personne qui a le malheur de tomber amoureuse de lui. Dômeki doit alors cacher son attirance. Et puisqu’un problème n’arrive jamais seul, voilà que Dômeki retrouve ses capacités physiques ; il ressent à nouveau du plaisir quand on le touche, du moins quand Yashiro le touche. Dômeki doit alors tout faire pour qu’il ne le découvre pas pour pouvoir rester à ses côtés. Un peu vicieux le cercle non ? Dômeki repousse son patron parce qu’il sait que si il le touche, il va réagir. Hors si Yashiro le garde c’est précisément pour s’amuser avec lui car il est passif. Donc du coup si Dômeki refuse les contacts physiques il a de grandes chances de se faire virer, mais s’il révèle le pourquoi du comment il risque aussi son poste. Et comme si ça ne suffisait pas, le voilà qui supplie son patron de rester à ses côtes. Et puisqu’une complication n’arrive jamais seule, Yashiro a à peine le temps de se questionner sur le comportement étrange de son larbin qu’il se fait tirer dessus !

Dômeki était déjà plus bas que terre avec ses problèmes de sentiments, mais ce coup là l’a achevé.

 

Outre les sentiments de Dômeki, ce tome est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le passé de Yashiro et de cerner sa – ô combien détraquée – personnalité. Si Yashiro expose son corps à qui veut le voir sans aucune gêne c’est dû à un traumatisme durant son enfance, je vous laisse devinez lequel. Pour les moins avisés d’entres vous disons juste que ce tome met en scène une scène d’agression sexuelle sur mineur, mineur dont les initiales doivent ressembler à quelque chose comme : « Y-A-S-H-I-R-O ». Quand même, je ne peux m’empêcher de me questionner sur la légalité de ces pages.

 

Niveau sexe c’est toujours « cru ». Et malheureusement, ce n’est pas tout de suite que nos deux âmes tourmentées s’uniront. Mais c’est mieux comme ça ; on ne voudrait pas les voir heureux trop rapidement. Une histoire comme ça on veut la savourer de A à Z.

 

Question dessins, rien à dire. Le trait fin de l’auteure reste superbe. Et pour nous ravir, Taifu nous offre une édition plus épaisse que la précédente, déjà bien garnie de pages de couleur. Que des points positifs on vous dit !

 

Une série qu’on a bien fait de suivre et si vous doutez encore de sa popularité, sachez que « Twittering Birds Never Fly » figure dans notre top 5 des yaoi à avoir cette année !

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