Pikarem

Il fait chaud… oui… si on en rajoutait une couche avec une dose de harem ! Oui harem… alors que je vous parle toujours romance, shôjo, josei, un peu shônen, webtoon. L’enjeu est fort puisque qu’il s’agit pour moi d’une découverte en la matière.

On va parler de deux mangas sortis chez Pika, deux titres "harem". Allez suivez-moi, caliente !! (ou pas ?)

On va commencer tout d’abord par s’intéresser au nouveau titre Goddesses Café Terrace, un shônen de Seo Kouji, dont le premier volume vient de sortir en France et dont la série compte onze tomes en cours au Japon. L’auteur est connu pour ses œuvres Half & Half, Fûka et Hitman notamment.

Dans Goddesses Café Terrace, on suit les aventures du jeune Hayato, un étudiant de Tokyo, qui vient de perdre sa grand-mère. Cette dernière l’a élevé mais ils se sont quittés en mauvais terme suite à une brouille familiale. A son décès, elle lui lègue son café délabré en bord de mer. Hayato souhaite le raser pour en faire des parkings. C’est alors qu’il fera alors la rencontre de cinq jeunes filles hébergées par sa grand-mère. Cette rencontre fera basculer les plans d’Hayato.

Au niveau du scénario on se retrouve avec une histoire un peu classique, un vieux café légué que l’on souhaite tout d’abord raser mais que l’on va tenter de sauver. Cependant, les personnages ont un fort tempérament ce qui va donner beaucoup de peps à l’histoire. Les cinq filles ont des profils et caractères très différents. Hayato est un personnage mature et un poil autoritaire mais qui se laisse tout de même embrigader par cette équipe féminine pleine de ressources. On sent les liens qui se tissent entre les protagonistes.

On se retrouve face à un bon Ecchi, avec un peu de fan service. Pika annonce la couleur en mettant un petit avertissement nudité, -16 ans. Il est clair que si vous ne souhaitez pas voir de petites culottes, soutif ou parfois nénettes toutes nues, ne mettez pas le nez dans ce manga.

Pour ma part j’ai trouvé ces scènes bien menées, en effet, lorsque Seo Kouji les dessine, on est plutôt dans le genre de scènes à quiproquos, situations cocasses, qui font très largement sourire la plupart du temps.

Au niveau du graphisme, j’ai beaucoup aimé. Je trouve que l’auteur a un très joli coup de crayon et je trouve les corps féminins très beaux dans ce manga.

L’anime est disponible également sur Crunchyroll pour ceux qui seraient intéressés.

Pour conclure, j’ai trouvé ce premier tome très prometteur avec un fond d’histoire sur la filiation et la réouverture d’un café familial. Le chara design est soigné, c’est beau, les personnages sont plein d’énergie. Je me laisserai tenter par la suite car j’ai envie de voir où va nous emmener Seo Kouji avec son Goddesses Café Terrace !

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On continue avec les deux premiers tomes de How I Married an Amagami Sister de Marcey Naito. La série compte onze volumes en cours au Japon.

On y suit le jeune Uryû, qui a perdu sa mère d’une maladie et qui a été élevé dans un foyer. Son objectif est de devenir médecin et d’intégrer la faculté de Kyôto.

En manque d’argent, il va accepter de vivre dans un sanctuaire avec les trois petites filles du prêtre. Pour continuer à vivre dans ce dernier, il devra se marier à l’une de ces jeunes femmes. Et c’est là que les aventures commencent…

Le tome un présente les personnages et pose l’histoire. Cela devient beaucoup plus intéressant à mon sens dans le deuxième tome. Les rencards s’enchaînent et les jeunes gens vont devoir se battre pour sauver le sanctuaire. On retrouve des personnages frais, attachants, marrants. Je trouve que le fait de n’avoir « que » trois jeunes femmes facilite le suivi de l’histoire. Elles sont toutes trois assez différentes. Nul doute que chaque lecteur pourra trouver sa « sister » favorite parmi elles.

Au niveau des graphismes c’est très propre, les planches sont bien découpées ce qui rend la lecture agréable. Le chara design est sympa, il y a quelques planches suggestives mais tout de même relativement sages. Marcey Naito nous offre parfois de jolies scènes dans le sanctuaire avec nos jeunes héroïnes portant des tenues traditionnelles.

J’ai trouvé ces deux premiers tomes de How I married an Amagami Sister très agréables à lire. L’histoire comporte quelques petites intrigues sur fond de complot, que l’on a envie de voir évoluer. Seul petit bémol, je me questionne sur l’âge de la dernière des sœurs. Elle me parait un peu jeune pour être mise en scène. Au final, c’est une série très sympa et agréable à suivre.

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