Chronique : Woodstock Vol.3

Genre: Seinen

Auteur: Yukai Asada

Editeur: Glénat

Prix: 7.60 €

Nombre de tomes au Japon: 15 (en cours)

Nombre de tomes en France: 3 (en cours)

Date de parution: 18 septembre 2013

Pitch: Charlie est presqu'au complet, mais Gaku doit encore convaincre toute la troupe que Sue est la chanteuse qu'il leur manque, à commencer par la première intéressée. Mais soudain, c'est un tout autre problème qui nécessite son attention impérative. La rançon du succès, déjà, pour Charlie !

Avis: Dans la précédente chronique je vous avais fait par de mon hésitation quant à la poursuite de la série. La lecture du troisième tome devait m'aider à me décider. Je l'ai lu. Je ne suis toujours pas plus avancéé.

Le très médiocre cotoie le pas trop mal. Le manga ne me passionne pas assez pour être fan de la série mais certaines idées me plaisent assez pour me donner envie d'en voir plus.

On va donc décortiquer le cas Woodstock point par point, histoire d'être au clair

La facilité. Tout se passe un petit peu trop bien et trop facilement. Trop de heureux hasards. Honnêtement si les choses étaient aussi faciles IRL je gagnerais à l'Euromillion deux fois par semaine.

Le rythme de l'histoire maintenant. Il est plat. C'est simple il n'y a pas de vrais rebondissements. On subit la lecture plus qu'autre chose. Pas moyen d'être happé par l'histoire.

Un scénario téléphoné. Je peux vous prévoir aux première cases de chaque pseudos intrigues comment cela va se terminer. C'est du vu et revu. Un blog de fan-fic de Harry Pottert serait plus inventif. Ça me fait penser aux logiciels qui proposent de faire de vous un auteur en se basant sur des scénarios pré-définis.

Les dessins. Ils sont moches. Ça fait amateur. Les proportions du corps humain ne sont pas respectées, les membres sont soit trop courts, soit beaucoup trop long. Ils sont passés dans la machines à étirer de Willy Wonka ou bien? Les visages...non mais si l'auteur est adepte de Picasso autant nous le préciser. Au moins on ne s'étonnera pas de voir des profils aussi bizarres.

Les clichés. Sur les rockeurs,sur les femmes, sur le monde de la musique en général.

ATTENTION COUP DE GUEULE! A un moment une nana met une main au fesses à Shina. Hormis le fait que ceci constitue une agression sexuelle mais qui est montré comme quasi normal, ce qui m'a choqué c'est que Shina parle d'elle en tant que "GOUINE". Et ça ne choque PERSONNE. GOUINE=INSULTE HOMOPHOBE. Non mais je tiens juste à le rappeler, on ne sait jamais.(ça s'est la version polie, voir ci-dessous pour connaître le fond de ma pensée)

Du coup après tout ça, j'ai du mal à me souvenir des points positifs. J'avoue qu'ils ne font carrément pas le poids en comparaison. En fait, il n'y en a vraiment pas. Mais bizarrement j'ai quand même envie de voir comment ça va se passer. C'est limite un peu inquiètant. Enfin, je crois que au pire j'irai lire les réactions sur les forums, ça comblera ma curiosité. C'est en écrivant cette chronique que j'ai pris conscience que mon histoire avec Woodstock allait s'arrêter là. Libre à vous de continuer, de mon côté je lâche l'affaire.