Chronique : Switch Girl Vol.22

Genre: Shojo

Auteur: Natsumi Aida

Editeur: Delcourt

Prix: 6.99 €

Nombre de tomes en France: 22

Nombre de tomes au Japon: 25 (série terminée)

Date de parution: 4 décembre 2013

Pitch: Asami, ancienne petite amie d’Arata, refait soudainement surface. Elle demande alors au jeune homme de rompre avec Nika, pour assumer ses erreurs d’autrefois. Mais de quelles erreurs s’agit-il ? Et quelles sont les véritables blessures que cache la jeune fille au plus profond d’elle-même ? Évidemment troublée par la situation, Nika croise alors Hiroto, son premier amour de collège...

Avis: Après un petit passage à vide dans les volumes précédents...Je viens de me rendre compte que je commence  mes chroniques ainsi ces derniers temps...Je disais, après un enchaînement de volumes médiocres Natsumi Aida revient un peu plus en force. Même si nous sommes très trèèèèèèès loin du concept de base qui faisait de Switch Girl un manga OVNI, ce tome est intéressant.

Ça commençait à dater la dernière fois que j'ai lu un exemplaire sans m'ennuyer sévèrement. Cette fois-ci je l'ai littéralement englouti (enfin non pas VRAIMENT littéralement.Genre ÇA).  Le tome est bien découpé et le fait d'alterner les flash-back, les scènes Nika/Hiroto et Arata/Asami donne un rythme soutenu au récit (c'est plus une impression car en vrai il ne se passe quasi que dalle).

Même si j'apprécie énormément ce volume, je me dois d'être totalement franche.Natsumi Aida vogue quand même vachement sur la vague de la facilité. Le coup de l'ex c'est quand même un grand classique du shojo. Je suis sûre qu'il y a même un document secret qu'on se passe entre mangakas énonçant les éléments obligatoires à la réalisation d'un manga. Et même que si tu ne les suis pas on kidnappe ton chat.

HELP ME!

Non mais honnêtement qui se laisserait blouser par ce faux suspens en carton pâte? C'est tellement téléphoné que je n'ai même pas envie de débattre dessus. En plus histoire de bien enfoncer le clou rouillé, le caractère d'Asami est totalement à gerber. Entre la victimisation option maître chanteur, on a vraiment tiré le pompon.

Mais bizarrement ça passe. Peut être parce que de toute façon on approche de la fin, que ça sent la conclusion et que mine de rien il est temps d'en finir? Peut être que notre tolérance pour Natsumi Aida est dûe au fait qu'elle a su se démarquer des autres au début de sa série. Où, aussi parce qu'elle est vraiment super cool comme nana. Il n'empêche que même si ce tome est plus classique, il reste au dessus de la plupart des shojos actuellement sur le marché (en France).

Je terminerai cette chronique en disant qu'il me tarde vraiment d'arriver à la fin de Switch Girl. Je suis partagée entre l'impatience et le soulagement. L'auteur aura au moins eu l'intelligence de ne pas se perdre dans les méandres d'une série à rallonge contrairement à beaucoup avant elle.  Plus que trois volumes pour nous faire une belle conclusion. Go!