Chronique : One Piece Vol.68

Genre: Shonen

Auteur: Eiichiro Oda

Editeur: Glénat

Prix: 6.90 €

Nombre de tomes au Japon: 71 (en cours)

Nombre de tomes en France: 68 (en cours)

Date de parution: 9 octobre 2013

Pitch: Luffy accepte la proposition de Law de former une alliance entre pirates. Les voilà partis pour affronter César Clown dans une course poursuite des plus folles !! Law entreprend d’enlever César pour semer la panique dans son camp, mais une rencontre inattendue vient perturber ses plans !! Les aventures de Luffy à la poursuite du One Piece continuent !

Avis: Avant tout, marquez cette date d'une croix rouge! Bee-chan m'a autorisé à faire cette chronique. Pour mieux comprendre il faut savoir que lorsqu'on entre dans l'équipage Nakamanga la règle numéro 1 de Bee-chan est, je cite: " Personne d'autre que moi ne chronique One Piece, c'est le privilège du Capitaine". Donc quand il m'a demandé de faire celle du 68 j'ai senti que lui et moi avions franchit un cap.

(Du coup je suis super nerveuse, faut que je sois à la hauteur)

Dans ce nouveau tome, on retrouve nos pirates aux prises avec le clones de David Bowie dans Labyrinthe, enfin César Clown (paie ton nom quand même). Ce "vilain" n'a à mon goût pas le niveau des précédents. Il est machiavélique,  cruel et tout comme dans le manuel du parfait méchant, mais contrairement aux autres il n'a pas trop d'humour (pour le moment).

J'avoue que le coup de la drogue m'a assez étonné, surtout que ce sont des gosses qui sont touchés. C'est plutôt glauque pour One Piece.  Remarquez, c'est cohérent avec les dernières interviews d'Oda qui disait vouloir faire prendre un ton plus sérieux (sachant que nos héros ont évolués durant l'ellipse c'est logique). De toutes façon pour le côté humour on peut toujours compter sur Luffy. Ne serait-ce que la simple appellation qu'il donne à Law (non mais sérieux "Trifouillis"). Law qui nous sort quand même une révélation de fifou dans ce tome. (non, je ne lâcherais pas le morceau, cherchez pas).

Globalement, je ne me suis pas ennuyée dans ce tome, comme à tous ceux que j'ai pu lire jusqu'ici (j'inclus l'arc d'Alabasta, hein) mais il m' a manqué un petit quelque chose. Je n'ai pas encore réussi à mettre le doigt dessus et c'est TRES frustrant. C'est peut être le fait de certaines longueurs dans les chapitres ou le fait que si on regarde bien le début de chaque aventure se déroule en suivant le même schéma et que maintenant le public commence à être rôdé.

Ceci n'est même pas vraiment une critique, sachant que j'ai toute confiance en Oda pour nous surprendre par la suite, je dis juste que vu le nombre important de tomes, il est normal qu'on repère ses tics d'écriture.

En revanche j'ai trouvé ça vraiment amusant l'échange de corps, bon il y a eu quelque gags assez bas niveau, mais en même temps l'humour bidon est largement assumé et il est de notoriété publique que le mangaka est le roi des blagues graveleuses. J'avoue tout de même avoir par moment du mal à me souvenir de qui est dans le corps de qui, mais ça reste gérable.

C'est avec un goût de "pas assez" que j'ai refermé le tome. J'ai hurlé ma frustration car je sais que je vais devoir attendre plusieurs mois avant de connaître la suite. Du coup, je pars bouder. Voilà!

Avec option drama queen pour appuyer mon mécontentement