Chronique : Lovely love lie Vol.11

Genre: Shojo

Auteur: Kotomi Aoki

Editeur: Soleil

Prix: 6.99 €

Nombre de tomes en France: 11

Nombre de tomes au Japon: 13 (en cours)

Date de parution: 6 novembre 2013

Pitch: Musicienne et fan du groupe Crude Play, Riko fait la connaissance involontaire d’Aki, le compositeur de son groupe préféré. Ce dernier vit de plus en plus mal sa position confidentielle au sein du groupe et sa vie sentimentale tumultueuse et secrète avec la chanteuse Mari. Un concours de circonstances et un coup de foudre vont leurs permettre d’entrer dans un univers auquel ni l’un ni l’autre ne s’était préparé. Mais le jeune homme cache sa profession à sa bien-aimée. Un mensonge pouvant être lourd de conséquences...

Avis: Bon alors, je sais que j'ai beaucoup parlé sur lors de ma dernière chronique sur LVL en disant que l'on avançait aussi vite qu'un escargot qui aurait consommer trop de weed. Je l'assume et le maintiens pour les tomes précédents. Mais comme je suis une personne d'une honnêteté exemplaire (LAULE) je dois avouer que ce tome 11 change la donne. C'est peut être le fait que l'action se déroule sur une seule soirée qui donne cette impression. Il me semble néanmoins qu'il y a une nette amélioration niveau gestion du scénario.(en même temps ce n'était pas compliqué de faire mieux)

Si l'on regarde attentivement le contenu, il est clair qu'il ne se passe pas des masses de choses. Et d'ailleurs c'est un peu toujours la même ritournelle (loin du froid de décem-embreuh)(les vrais auront reconnu la référence). Mais par le découpage de l'histoire, la mangaka réussit à éveiller un certain intérêt. Autant les derniers volumes me donnaient l'impression d'être paumée dans une faille spatio-temporelle ou le temps se serait figé, autant là j'ai dévoré le volume en mode avance rapide.

Habituellement, c'est plutôt ça.

Le seul passage à m'avoir gonflé est celui qui est centré sur Mari mais c'est certainement parce que le personnage m'horripile. Je déteste tout chez elle. Cet auto-apitoiement, cette façon de penser qu'une femme ne peut s'en sortir que grâce à son corps (bon OK nous avons le droit à une pseudo-explication dans le flash-back)(mais ça ne change rien à mon avis sur elle). Et puis elle manque tellement de relief, sérieux même mon bidet est plus charismatique. Et je n'ai pas de bidet, c'est vous dire.

Mushroom en revanche montre une nouvelle facette de sa personnalité, ses antécédents laissaient présager une femme forte et indépendante. C'est exactement ce qui est en train de se passer. Elle prend sur elle et fait preuve d'une grande maturité dans sa relation. Bien sûr nous savons qu'elle en souffre mais elle reste fidèle à elle-même et ne cherche à se reposer sur personne, que ce soit dans le domaine amoureux ou professionnel.

Quand je vois que Mush n'est pas une DED*

Je ne m'étalerai pas sur les dessins. Je vous ai déjà fait part de mon avis sur le style de la mangaka. Mais pour résumer je ne trouve pas que ses dessins soient beaux. Il est évident qu'elle a une bonne maîtrise mais son trait ne me parle pas. Je lis certains avis où les adjectifs "somptueux" "magnifiques" sont employés. Moi je trouve juste ça moche. Mais ce n'est que mon opinion et les attentes de chacun sont tellement différents qu'il ne servirait à rien de débattre là dessus.  (finalement je me suis un peu étalée dessus)

Pour ce onzième volume je me dois de remballer ma mauvaise foi et reconnaître que c'est là un très bon tome. Malheureusement il aura fallu attendre longtemps avant que le niveau soit relevé. J'espère que les prochains seront du même acabit mais je ne suis pas certaine que cela suffise pour contre-balancer la médiocrité des cinq tomes précédents.

Bye bye

*Demoiselle En Détresse