La chronique qui ne parle pas de manga #1
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Aujourd'hui les loulou(te)s je ne vais pas vous parler manga. On va plutôt s’intéresser au cinéma. Un film en particulier. Parce qu'il n'y a pas de raisons que Bee-chan soit le seul à faire des hors sujets (Non mais oh!)
Est-ce que vous avez vu « Le monde de Charlie » ?
Moi oui. Trois fois. Et ouais ! Pour commencer, ça parle de quoi ? Lance le pitch Josiane !
« Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui. » (Le film est tiré d'un roman au fait)
Pourquoi choisir de parler de ça me direz-vous...Mais parce que ce film déboîte sa génitrice, tout simplement. C'est un des rares films sortis cette année qui a réussi à me marquer. On est en plein dans l'adolescence, cette période pourrie qu'on regrettera d'avoir quitté à peine adulte. J'ai rarement vu un film plus juste parlant de cette phase charnière. Pas vraiment encore des adultes mais plus totalement des enfants.(ça me rappelle une chanson de Brit-Brit tiens)
Le personnage de Charlie est un outsider, c'est le type un peu chelou qui a du mal à tisser des liens mais qui pourtant ne demande que ça.
Il va avoir l'occasion durant le film de croiser la route de Sam (la choupinette Emma Watson) et de Patrick (la magnifique Ezra Miller)(oui oui MAGNIFIQUE).
Avec eux, il va enfin réussir à se sentir vivant et à évoluer. Il va trouver sa place.
Le film est également un vivier de guest. En vrac : Dylan MCDermott, Kate Walsh, Paul « Chouchou »Rudd, Nina Dobrev. Et ouais...rien que ça. En général, j'ai du mal avec ce genre de casting. J'ai toujours l'impression que les acteurs veulent un peu tirer la couverture sur eux. Ici, ce n'est pas le cas. Chaque rôle est interprété avec justesse et personne n'essaie d’éclipser son partenaire. C'est avant tout notre petit trio qui est sous la lumière. Pas de conflit d’ego, et ça se ressent grave.En plus ils jouent tous vachement bien. Même Hérmione!
Nous allons vivre au côté de Charlie ses premières fois. Première soirée, première défonce (la drogue çay mal OK?!), première petite amie (et quel nana...ahah). C'est beau et poétique.
Autre gros gros point fort du film : la musique. Une bande son réunissant Bowie, The Smiths et Sonic Youth, je suis obligée d'applaudir (et des deux mains en plus)(clap clap).
Je garde le meilleur pour la fin. Dans ce film il y a Ezra Miller, certes. Mais mieux : il y a Ezra Miller en porte-jarretelles. EZRA.MILLER.PORTE.DES.BAS. Et en plus il les
porte bien.(mieux que moi en fait)(je l'admire d'autant plus) (Ezra...si tu me lis ...ahem)
Cette image n'est pas tirée du film. Mais je...je...enfin bref.... EZRAAAAA!
Enfin bref, comme dirais l'autre. Je vous conseille vivement de voir « The perk of being a wallflower » (parce que dire le titre en anglais ça claque plus). Et après si ça vous tente on organisera un veillée à la gloire des jambes d'Ezra Miller tous ensemble avec des Pop-corn au caramel et du Coca (light pour moi, s'il-vous-plait, merci)