Chronique : Sign of love Vol.1

Type : Shojo
Auteurs : Maki USAMI

Editeur : Soleil manga
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 5 (terminé)
Nombre de tomes Japon :  5 (terminé)
Date de parution : 14 Octobre 2009

Pitch :

Durant l’été précédant son entrée au lycée, Ichigo part au bord de mer dans sa famille pour travailler dans la boutique de sa grand-mère. Au détour d’une ballade nocturne, elle rencontre Kouki, un garçon de son âge qui semble chercher quelque chose dans l’eau. Elle fait par la suite également la connaissance du cousin de Kouki, Taiga, lequel semble très protecteur avec son parent et lui interdit notamment de sortir seul le soir. Mais Kouki n’y prête pas attention et assiste avec Ichigo au feu d’artifice de l’été. Jusqu’à ce qu’un événement les unit bien plus qu’ils n’y pensaient...
À la rentrée au lycée, Ichigo découvre que Kouki et Tiaga sont dans le même lycée qu’elle mais ignorent la connaître...

Chronique :

La couverture annonce clairement la couleur : nous voici embarqué dans une aventure sentimentale pour jeunes lycéennes tout ce qu'il y a de plus classique.

L'intrigue s'avère de fait, comme prévu, extrêmement attendue. On voit arriver le couple à 12 000 kms, mais sa concrétisation est plutôt mignonne, à l'image de la dernière scène du volume. De plus, l'auteur arrive à nous extraire régulièrement du cadre scolaire, et commence déjà à poser quelques clés d'intrigues pas inintéressantes bien que fort classiques. Un ensemble à confirmer rapidement au risque de tourner en rond.

Le trait, quant à lui, essaye de répondre à 200% aux canons du genre. Le tout n'est pas très détaillé, avec de grands yeux partout, des petites trames à paillettes, et j'en passe. Heureusement, comme le récit est plutôt intimiste, l'auteur a la bonne idée de ne pas trop bourriner sur les trames du genre, bien que ses arrières-fonds ne soient pas très fournis, voire absents la plupart du temps. Le travail de la trame sur les personnages est quant à lui vraiment très pauvre hormis sur quelques cases disparates, et les cadrages ne sont vraiment pas recherchés. Après, il est vrai que le tout dégage suffisamment d'efforts pour que l'on finisse néanmoins par s'y faire progressivement, et on se laisse aller à suivre le récit.

L'essentiel est là, mais demande encore maturation. L'histoire est d'un banal absolu, bien que mignonne et sympathique. Les personnages ne sont pas inintéressants, et on attend que l'auteur les approfondisse dans les prochains tomes. En clair, c'est plutôt encourageant pour un shojo aussi bateau au premier abord, et on finit le volume en se disant qu'il est probable que la suite soit qualitative.

Note : 2.5/5