Chronique : Saiyuki Reload Vol.9
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Type : Shonen
Auteurs : Kazuya MINEKURA
Editeur : Panini Manga
Prix de vente : 9.95€
Nombre de tomes France : 10 (terminé)
Nombre de tomes Japon : 10 (terminé)
Date de parution : 23 mars 2011
Pitch :
Depuis le début de leur pèlerinage, il est là, tapi dans l'ombre, à guetter le moindre faux pas de Sanzo et de sa bande… quitte à le provoquer lui-même, sans vergogne, sans pitié et sans remords. Qui est cet impitoyable individu ? C’est Ukoku, le bonze Sanzo maléfique.
Chronique :
Les fans de Kazuya Minekura l’auront attendu ce volume. Après plus de six mois d’attente, l’avant-dernier tome de Saiyuki Reload fait enfin son apparition sur l’hexagone. Et au niveau du scénario, il n’y a tout simplement rien à dire, car il y trop de choses à dire justement. On se rend parfaitement compte qu’on arrive à la bataille finale et la tension est à son comble. On ne s’ennuie pas une seconde, et on en apprend toujours plus, petit à petit, sur les nouveaux personnages. Par ailleurs, l’action et es scènes fortes sont toujours au rendez-vous, le tout mené par une main de maître. Le bémol sera sur la traduction, où là encore le travail de l’éditeur semble bâclé, comme si la série ne l’intéressait pas, ce qui est fort dommage.
Les personnages ont toujours autant de charisme, et la découverte du passé de Hazel rend le personnage extrêmement travaillé. Comme à l’accoutumé, la mangaka a pris le soin de travailler les nouveaux personnages apparus dans cette « saison ». On en découvre également plus sur Ukoku, chose qui fera plaisir aux lecteurs tellement le personnage demeurait mystérieux et sombre. On se retrouve donc avec une panoplie de personnages bien fouillés, et ayant une connexion les uns aux autres.
Pour finir, les dessins ne sont plus du tout ce qu’ils étaient comparé aux tout premiers volumes, ceux de la saga Gensomaden Saiyuki. En effet, tout est mieux représenté, les scènes beaucoup plus agréables à l’œil, chose qui suit son cours depuis le premier tome de la saga Reload. Mais là encore, Panini, en ayant trop accentué l’encre à l’imprimerie, a malheureusement gâché certaines trames.
Cet avant-dernier volume est donc de qualité, digne de ses prédécesseurs. Il faudra simplement faire abstraction de l’éditeur pour pouvoir un minimum apprécier la lecture.