Chronique : One Piece Vol.1

Type : Shonen
Auteurs : Eiichiro ODA

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6,90€
Nombre de tomes France : 57 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  62 (en cours)
Date de parution : 1 septembre 2000

Pitch :

Chronique :

A croire qu’Oda savait la destinée qui attendait son manga, avec pour titre du premier tome « A l’aube d’une grande aventure ». Car il faut le dire, One Piece incarne parfaitement le statut de « hit » en puissance (le manga le plus vendu au Japon) est devenu incontournable pour tout bon lecteur de shonen.

Tous les codes du « shonen » sont là (héros naïf, le « rêve », les frères d’armes etc etc…) et pourtant ici on n’est pas agacés par ces « stéréotypes ».  Concernant le scénario, c’est plutôt classique quand on regarde rapidement, mais avec plus d’attention on constate que l’auteur arrive à placer des éléments qui le font sortir du lot habituel des shonen. Tout d’abord, il ressuscite quasiment les histoires de pirates, qui ne pullulent pas des masses (en manga ou ailleurs), quoi de mieux qu’une bonne chasse au trésor pour faire une grande aventure ?!

Ensuite, l’introduction d’éléments imaginaires pour ne pas être un « simple manga sur les pirates », avec entre autres les fruits du démon, les créatures fantastiques. Pour finir un mélange habille, d’humour, d’émotion, de baston et simplement d’aventure. Il est vrai que l’humour n’est pas toujours « raffinée » et plutôt « loufoque », mais il colle tellement bien à l’univers déjanté de One Piece. L’auteur travaille toujours pour faire couler une larmounette au lecteur, sans pour autant en faire son « but » premier.

Pour finir, parlons un peu des dessins, il est clair que comme pas mal de premier tomes les graphismes peuvent largement être améliorés. Sans compter que le style de l’auteur n’est pas forcément « classique », un style qui lorgne vers le rondouillard et bien moins carré que bon nombre d’autres mangas.

Au niveau de l’adaptation de Glenat, c’est un quasi sans faute. Un mot sur la traduction, car elle donne lieu à pas mal de débats parmi les « fans » a savoir les « modifications » sur certains noms. Sylvain Chollet fait vraiment un travail remarquable et fournit une bonne traduction sur le titre (quand bien même certains pinaille dessus).

Un premier tome sans temps mort, mais surtout un tome qui annonce du bon pour la suite. Rarement un « premier tome » n’aura autant emballé et c’est pourtant ce que réussi à faire « One Piece ». Une valeur sûre dans le monde du shonen, mais aussi dans celui du manga en général. On ne peut que le conseiller !