Chronique : Nabari Vol.7
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Type : Shonen
Auteurs : Yuuki KAMATANI
Editeur : Kazé manga
Prix de vente : 7.50€
Nombre de tomes France : 13 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 14 (terminé)
Date de parution : 10 décembre 2009
Pitch :
Le rouleau de la technique interdite du Daya est détenu par le clan Kôga, une des cinq grandes forces du monde de Nabari qui s’est établie au cœur de l’Académie Alya. Le conseil des élèves de l’académie a rassemblé plusieurs jeunes ninjas de Banten et des Kairôshû afin d’organiser une réunion d’échange d’opinions. Le combat va alors commencer, chacun cherchant à mener à bien ses propres intentions : Miharu et Yoite veulent trouver la clé qui leur permettra d’utiliser le Shinrabanshô ; Thobari veut empêcher Miharu de déclencher la fameuse technique secrète ; Raikô voudrait pouvoir soigner Gau qu’il a lui-même gravement blessé avec son sabre ; le professeur Kannuki de l’Académie Alya veut assouvir ses ambitions ; quant aux membres du conseil des élèves, ils voudraient pouvoir sauver le directeur de l’académie rongé par la maladie. Le Daya est cependant un remède universel tabou… Qui réussira à s’en emparer le premier ?!
Chronique :
Après deux tomes remontant la pente descendue en flèche par les quatre premiers volumes de Nabari, il est temps de voir si la progression qualitative de la série se poursuit.
L'auteur conclut ici l'intrigue amorcée dans le précédent tome. On se retrouve face à un récit plus dynamique qu'à l'accoutumée, avec un certain nombre d'affrontements heureusement éloignés du
duel lambda des mangas type Shônen Jump. De plus, l'intrigue progresse et enrichit certains personnages jusqu'à présent assez fades, qui prennent alors une ampleur et un intérêt surprenants. Pour
autant, Yuhki Kamatani a quand même la maladresse de déjà dévoiler l'un des mystères les plus intéressant introduit dans ce volume, et ce plutôt maladroitement.
Le trait en lui même reste très similaire à d'habitude, efficace mais très stéréotypé malgré une touche personnelle. Pour autant, les trames commencent à être mieux gérées, et les gris et noirs
sont donc plus présents qu'auparavant, ce qui poursuit la lente progression graphique de la série. Les décors ne brillent pas toujours par leur présence, bien que l'on ne ressente pas trop ce
vide à la lecture, certains passages étant suffisamment détaillés. Les cadrages sont encore assez malhabiles par moment, mais on sent là encore une petite progression, avec une mise en page plus
aérée et quelques autres cadrages réussis. La qualité est encore variable, d'un point de vue graphique, et sans être exceptionnel, on sent que le trait de l'auteur progresse petit à petit.
Ce volume là marque donc encore une étape dans la progression d'une série qui revient de loin. Les premiers tomes assez rébarbatifs ou proches du somnifère non effervescent ont cédé la place à
une œuvre relativement intéressante, et qui augure plutôt bien pour la suite.