Chronique : Lost Brain Vol.2

Type : Shonen
Auteurs : Tsuzuku YABUNO (scénario)/ Akira OTANI (dessin)

Editeur : Kurokawa
Prix de vente : 6.90€
Nombre de tomes France : 3 (terminé)
Nombre de tomes Japon :  3 (terminé)
Date de parution : 8 octobre 2009

Pitch :

Ren Hiyama a décidé de changer le monde grâce au pouvoir de l'hypnose. De son côté, Kuonji comprend comment les victimes ont été manipulées au moment même où la police l'arrête ! Jusqu'où va aller la confrontation entre les deux maîtres de l'hypnose ?

Chronique :

Voyons dans ce second, et avant-dernier volume, si Lost+Brain parvient à se détacher de son modèle manifeste, évoqué dans la précédente chronique, et surtout à se bonifier.

D'emblée, on continue à être surpris par les similitudes avec Death Note. Certes, la confrontation ne se déroule pas exactement pareil, mais nos deux antagonistes s'affrontent grosso modo de la même manière que L et Kira, à coup de manipulations respectives. Et leur utilisation de personnages tiers ressemble terriblement, comme toujours, au modèle d'origine. Triste constat, bien que d'autres péripéties soient heureusement différentes. D'ailleurs, le récit peine à prendre de l'ampleur, et à sortir du carcan de l'école. L'hypnose devient très vite un fantasme absolu de nos auteurs qui l'utilisent à toute les sauces, pour faire et justifier tout et n'importe quoi. L'intrigue peine donc à convaincre, et ce n'est pas les quelques personnages supplémentaires qui vont changer la donne, vu leur peu d'intérêt dans l'ensemble.

Le trait, quant à lui, demeure tout aussi maladroit, et certaines disproportions deviennent un peu grotesques, s'apparentant parfois à du graphisme semi-amateur. Les cadrages, qui auraient pu être réussis avec une meilleure qualité graphique, sont plutôt ratés dans l'ensemble, au même titre que les personnages, quasiment tous moches, insignifiants, et sans une once de charisme. Le constat est sans appel, le dessinateur n'a pas les moyens de ses ambitions, et peine à suivre, surtout que le tramage est proche de l'inexistant, bien que pas si mauvais les rares fois où il est appliqué.

Décevant aussi bien sur le fond que la forme, le tout ne présente finalement que peu d'intérêt, tant on est proche de la mauvaise copie du manga intellectuel pour adolescent type Death Note. Sauf que le niveau de nos auteurs, aussi bien d'un point de vue scénaristique que graphique ne tient pour le moment absolument pas la rout