Chronique : Gakuen Ouji Vol.6

Type : Shojo
Auteurs : Jun YUZUKI

Editeur : Soleil
Prix de vente : 6.95€
Nombre de tomes France : 6 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  12 (terminé)
Date de parution :  8 février 2012

Pitch :

Le Royaume de Rajesse, pays du soleil et des saphirs.C'est de cette riche région que débarque au Japon le Prince Arislan.Et ce qu'il va le plus apprécier lors de son séjour, c'est...la fille la plus banale de tout le lycée Jôshi:Rise Okitsu ! En bon prince exigeant et capricieux, il émet même le désir de la ramener au royaume... »Je te choisis comme animal de compagnie, pour me divertir. Alors soit à la hauteur ! »

Chronique :

Les péripéties du précédent tomes closes, c'est sur un nouveau départ que débute ce volume. Un Prince venu d'un royaume voisin fait son apparition et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a sale caractère. Il décide de kidnapper notre héroïne, pour une raison totalement illogique. Incohérence serait le maître mot de ce tome. Une histoire abracadabrantesque nous est servi ici, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est assez indigeste. Le manga sans jamais brillé par son histoire avait tout de même le mérite d'être divertissant et non conventionnel, mais cette fois ci on assiste à un plantage en beauté. Les péripéties sont tellement classiques et téléphonées que même les petites répliques comiques ne sauvent pas les meubles. On nous sort des ficelles aussi grosses que des câbles électriques. Les situations sentent le réchauffé, à croire que l'auteur n'avait aucune inspiration lorsqu'elle nous a pondu un scénario pareil.

Au niveau du graphisme, rien de nouveau. Pas d'amélioration en vue. Les personnages se ressemble tous excepté au niveau de la coiffure et des accessoires, pour ceux qui ont la chance d'en avoir. Les corps ne sont pas très bien proportionnés ( torses immenses et épaules trop larges). Absence de décors au second plan.

Rien à signaler au niveau de l'édition, le travail est propre comme souvent chez Soleil.

Un tome bien décevant pour un manga qui avait pas mal commencé. Sans pour autant être le manga de l'année, Gakuen Ouji avait pour point positif sont originalité dans le traitement de l'histoire. Ici, même cet élément brille par son absence. En espérant que le prochain tome relève un peu le niveau.