Les lectures comics et bédé de la semaine S11E32

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Salutation mes bichons ! Quoi de neuf ? Une bonne dose de comics ça vous dit ? Je vous propose #UnEteCruel chez #Delcourt, #WeFindThemWhenTheyreDead chez #HiComics, #BadMother chez #Panini et on terminera avec #Peacemaker qui débarque chez #UrbanComics. 

 

"Un été cruel" OS, de BRUBAKER & PHILLIPS, chez Delcourt.

 

Aaaaaaah, c'est non sans plaisir et avec grande hâte que j'ai retrouvé ce qui restera pour moi l'un des meilleurs tandem d'auteurs, Ed BRUBAKER et Sean PHILLIPS, les vieux briscards qui sont une fois de plus de retour pour nous fournir de quoi nous émerveiller ! D'ailleurs, s'il n’apparaît pas sur la couverture, sachez que comme sur les dernières production des compères, l'on retrouve aussi le fils PHILLIPS qui s'occupe lui de la colo. Alors, Un été cruel, de quoi que ça cause ? Sachez tout d'abord que l'histoire prend place dans l'univers désormais reconnu de la saga Criminal et l'on va donc retrouver l'ami Teeg Lawless, mais aussi et surtout de son fils Ricky ! Difficile de concilier la vie d'hors-la-loi et de père, Teeg tente pourtant de faire de son mieux, mais une rencontre va changer sa vie et lui faire découvrir une voie plus risquée, mais qui le mettrait plus à l'abri lui et sa famille. Cependant n'est-il pas trop tard pour ça ? Ricky n'a-t-il pas déjà pris le mauvais chemin ?! Les fans de la première heure ne s'y tromperont pas et ce plairont à lire une nouvelle histoire qui vient étoffer encore et toujours l'univers incroyablement bien construit de la licence Criminal ! L'on pourrait penser qu'il s'agit d'un simple moyen pour les auteurs de juste faire de l'oseille, mais non, s'ils reviennent dessus, c'est parce qu'ils ont une nouvelle idée et qu'elle apportera quelque chose à l'univers et aux personnages crées. BRUBAKER l'explique très bien en fin de volume, ce n'est pas une histoire qu'il a pondu en trente seconde, mais bien une idée qui à germée, puis fleuri pour prendre la forme que voici. Sans trop entrer dans les détails pour ne pas gâcher le suspens, sachez juste que l'on retrouve les ingrédients qui on fait recette jusqu'ici, des personnages écrits avec justesse, des histoires palpables et réalistes, mais aussi, de l'action, de l'émotion, de la réflexion et quelques bonnes phases d'humour noire ! Par ailleurs, c'est devenue désormais complémentaire, mais Criminal, sans les planches dessinées par PHILLIPS, je pense que ça n'aurait pas la même saveur. Il y a vraiment une complémentarité dans les histoires écrites par BRUBAKER, ce qu'il veut transmettre aux lecteurs et les planches que parvient à pondre PHILLIPS ! C'est détaillé quand il le faut, épuré si besoin, on peut passer d'une ambiance à une autre, de quelque chose de sombre, à la lumière, bref c'est propre. D'ailleurs, l'on retrouve à nouveau Jacob PHILLIPS, le fils donc qui s'occupe comme je le disais plus haut de la colorisation et il est doué le gamin, c'est indéniable. Croisons les doigts pour que le moment venu il prenne la suite de son géniteur, en tout cas, il est visiblement entre de bonnes mains pour ça ! 

 

Scénario : 4.5/5

Graphisme : 5/5

Ma note : 9.5/10

❤️

 

Un nouveau succès à noter les deux compères qui signent une fois de plus un titre de qualité basé dans l'univers Criminal ! 

 

"We find them when they're dead" Vol.1, de EWING & DI MEO, chez Hi Comics.

 

C'était visiblement un petit event en soi, la parution en France, chez Hi Comics de We find them when they're dead (ouai tout ça !), un titre clairement Scifi et dont l'on a pu voir pulluler un peu partout sur les réseaux la couverture ou mieux, des avis. J'étais plutôt intrigué par ce premier opus, il faut dire que le pitch de base donne très envie. Alors que les ressources de la Terre sont désormais épuisé, le restant de l'humanité est voué à vivre tel des charognards en exploitant la seule source viable dans l'espace, les cadavres des Dieux morts !! Nous suivons alors le Vihan II, un petit vaisseau dont le capitaine Georges Malik, n'a qu'une obsession, parvenir à comprendre pourquoi il est seulement possible de voir les Dieux lorsqu'ils sont morts. Avec son équipage ils décident alors de ce mettre en quête d'un Dieu vivant ! C'est tout de même assez incroyable, parce que même en rédigeant le pitch, je suis a nouveau hypé ! Pourtant, ma lecture s'est révélée moins fructueuse et puissante que ça au final... En effet, est-ce le fait d'en avoir trop entendu ? Trop espéré ? J'ai en tout cas été un peu déçu (pas dans l'abus non plus) en bouclant ce tome, ouai, c'est pas mal comme introduction, mais le scénariste semble avoir du mal à vraiment parvenir à stabiliser son récit. Basculer entre présent et passé c'est bien, mais faut-il encore le faire de manière efficace et pas épileptique comme c'est un peu le cas ici. J'ai trouvé que les flashback n'étaient pas toujours utilisé à bon escient et venaient souvent casser le rythme de lecture, plutôt que l'enjoliver. Bon, la chose qui est sûre, c'est qu'au moins on ne s'y perd pas, c'est toujours très clair, peut importe l'époque et ça c'est tout de même un point positif. Du reste, hormis le capitaine, c'est dommage que les autres personnages soient si peu mis en avant, l'introduction est pourtant assez longue, mais le seul qui marque vraiment l'esprit reste Malik. Alors, ça reste intriguant car l'on attise bien la curiosité du lecteur, mais j'ai besoin de plus pour vraiment m'emballer. Concernant la partie graphique, c'est assez riche, la mise en scène est très fluide, offre beaucoup de dynamisme, peut-être trop par moment. La colo est bien pétante, attention les yeux !

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6.5/10

 

Un poil déçu par ce premier tome malgré l'immense pub faite sur les réseaux. L'histoire peine à trouver un rythme stable, le temps que tout ce décante qu'on est déjà arrivé en fin de tome. Une introduction moyenne, peut-être un peu longue, on va attendre le second tome pour vraiment trancher ! 

 

"Bad Mother" OS, de FAUST & DEODATO JR, chez Panini. 

 

Petit one-shot des familles qui sort chez Panini, Bad Mother de FAUST et DEODATO JR, va tenter de divertir le lecture durant sa courte existence ! Qu'est-ce que ne ferait pas une mère pour sauver sa progéniture ? Eh bien, visiblement pas grand chose, l'illustration en est faite ici avec April, qui voit sa fille disparaître dans d'étranges circonstances et va mener l'enquête quitte à se salir les mains ! L'histoire est simple, mais efficace ! En effet, l'on fait connaissance avec April, une "desperate housewives" en puissance, qui tente du mieux qu'elle peut de faire tenir sa famille, avec un mari souvent absent et pas toujours la reconnaissance qui lui est dû, en gros elle est quasiment invisible aux yeux de sa propre famille. C'est pourtant bien elle qui va remuer ciel et terre pour retrouver sa fille. Un personnage assez bien construit et qui vient donc mettre en avant la femme de la maison et démontrer s'il le faut encore que c'est terminé l'époque de la femme au foyer, bonne uniquement à faire la cuisine et les tâches ménagères. Bon, on notera quelques facilités scénaristiques que l'on peut possiblement mettre aux crédits du nombre restreint de chapitres, néanmoins, cela n'excuse pas tout. Du côté de la patte graphique, c'est plutôt intéressant, mais je dois avouer que la colorisation n'est pas folichonne et j'ai même trouvé qu'elle desservait par moment les planches plutôt que les mettre en valeur. Un titre qui s'avère plaisant à suivre et fait le job, mais qui ne restera probablement pas en tête bien longtemps. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphisme : 3/5

Ma note : 6.5/10

 

On ne plaisante pas avec l'instinct maternelle, la preuve avec ce récit qui vient botter des culs ! Ce n'est pas toujours ultra cohérent ou réaliste, mais ça offre un bon divertissement tout du long ! 

 

Peacemaker" OS, de COLLECTIF, chez Urban Comics.

 

On termine la semaine avec un one-shot disponible chez Urban Comics, surfant toujours sur la sortie en salle du nouveau film Suicide Squad et plus particulièrement du personnage interprété à l'écran par John CENA...Peacemaker ! Un personnage dont on le sait désormais à peine le tournage du film bouclé, qu'on annonçait déjà la mise en chantier d'une série tv le mettant à l'honneur. Il était donc tout naturel de voir débarquer un ouvrage pour traiter du personnage et surtout mieux le faire connaitre, car il faut bien l'avouer jusqu'ici nous étions assez peu familier. Une présentation correct, pour un personnage d'époque qui ma foi était plutôt bien écrit et possédait un background solide. Les histoires présentent le viennent justement le mettre en valeur et l'introduisent à merveille à quiconque n'aurait pas encore fait sa connaissance. Après, c'est sûr qu'il faut d'une adhérer avec le personnages, mais assez aussi avec le fait qu'il s'agisse d'un protagoniste qui n'est pas tout jeune, ce qui implique forcément des graphismes old-school. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3/5

Ma note : 6/10

 

Un titre qui met bien en avant le personnage de Peacemaker, les morceaux sélectionnés sont bons et permettent de bien cerner l'oiseau. Perso, je ne suis pas un grand fan, mais ça plaira à ceux qui le sont. 

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