Les lectures comics et bédé de la semaine S11E09
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Quelques bricoles cette semaine côté comics et bédé, avec des one-shot, des suites, des fins, bref la totale !! Je vous propose de démarrer avec #Minimage chez #Kinaye, on restera en France avec la suite de #RIP chez #PetitAPetit, ainsi que #UnLegerBruitDansLeMoteur. On ira ensuite du côté de l'oncle tome pour du #Spiderman de #JJAbrams chez #Panini. On terminera #PrometheusFireAndStone chez #Vestron et on refermera la semaine avec le one-shot #EatAndLoveYourself chez #Ankama !
"Minimage" OS, de Yohan SACRE chez Kinaye.
Voilà pour démarrer la semaine place au premier volet de la nouvelle anthologie, Punch, lancé par les éditions Kinaye. Quatre parties seront proposées avec pour thémathique centrale la nature. Vous pouvez d'ailleurs filer un petit coup de main si cela vous tente, c'est par ici les amis ! C'est Yohan SACRE qui ouvre la marche avec Minimage, un conte réalisé entièrement sur PC et dont le rendu est assez impressionnant avec son rendu façon peinture. La colo est juste incroyable, le rendu est vraiment sublime, on retrouve une belle créativité, qu'il s'agisse des personnages ou des décors, vraiment, c'est hyper agréable à suivre et tout en mignonnerie ! On suit le parcours de trois graines, Fève, Mimosa et Lupin qui vont décider de ramener au peuple des Mages, l'un de leurs bébé qu'ils ont trouvés par hasard. Evidemment, le danger est omniprésent et la tâche ne sera pas facile ! Une petite quête initiatique faite avec douceur et poésie, moi je valide. C'est le genre de titre qui apporte de la fraîcheur, avec une petite morale sur l'entraide, le vivre ensemble etc...Les notes de l'auteur en fin de tomes sont d'ailleurs très intéressante et on en apprend pas mal sur la naissance du titre et le process de création. Simple et efficace !
Scénario : 4/5
Graphisme : 4/5
Ma note : 8/10
Un petit conte qui inaugure de la meilleure des façons l'anthologie Punch ! C'est tout en mignonnerie, un dessin plein de douceur, de poésie et qui s'inscrit complètement dans la thématique "nature" de cette première saison !
"Spiderman de père en fils" OS, de COLLECTIF, chez Panini.
Eh voilà, après les X-Men, j'élargit mon périmètre Marvel avec Spiderman. Attention, du calme, je ne vais pas non plus m'enflammer, mais puisque Panini propose le one-shot de J.J ABRAMS et de son fils, j'aurais été bête de ne pas y jeter un œil non ?! D'autant que le titre est mis en image par PICHELLI et on sait qu'elle sait faire des trucs relativement cool et beau ! L'éditeur qui propose différente édition, c'est amusant de voir d'ailleurs que la "standard" de PICHELLI est juste la moins bonne de la sélection. Bon chacun fera comme il le sent, en revanche petite tape sur les doigts de l'éditeur concernant la version collector de MARINI qu'on ne retrouvera qu'à....la Fnac....voilà, génial, autrement supporter les libraires etc...plutôt que la Fnac ce n'est pas possible ?! C'était le petit coup de gueule, j'ai juste trouvé ça dommage, pas sur que la Fnac à forcément besoin de ça pour remplir ses caisses. Bref, l'histoire est assez simpliste, suite à un affrontement avec un vilains, MJ meurt, laissant un Peter Parker en héros désabusé, mais surtout en père démissionnaire...le récit s'articulera alors plutôt autour de Ben, leurs fils. Rapidement ce dernier va découvrir la seconde vie de son père et voir le vilain en question revenir. Ce n'est peut-être pas du grand art question scénario, on revient une fois encore sur une relation père/fils, l'héritage toussa toussa...Un titre qui n'épargne pas le lecteur au niveau des stéréotype et qui s'inscrit assez dans ce que l'on peut voir de MARVEL au cinéma. A savoir, un titre construit comme un blockbuster, pas de prise de tête, du fun, de l'action et on essaie rapidement de faire un peu de pathos. C'est à la fois dommage car j'attendais plus de ce one-shot, d'un autre côté, c'est relativement bien fait "dans son genre" et on ne peut pas non plus défoncer le titre pour cela. On passera sur les vilains dont le charisme est probablement resté aux vestiaires, ou le final qui part un peu dans tout les sens en ayant voulu intégrer trop d’éléments en trop peu de temps. Le résultat est étrange, vraiment, le titre me partage énormément, j'aime bien l'idée de base, mais le développement et le conclusion me font mettre quelques réserves. Graphiquement on retrouve PICHELLI, la dessinatrice qui fait bien le taf de son côté, c'est percutant, j'aime beaucoup son style graphique, son chara-design et elle offre de sacrés rendus au niveau du découpage et du choix des angles de vues, je valide à ce niveau.
Scénario : 3/5
Graphisme : 3.5/5
Ma note : 6.5/10
Probablement pas le meilleur Spidey, mais pas non plus le pire. Un titre qui fait le job, en one-shot notamment et compte tenu du nombre de page restreint, on pourra un peu pinailler sur différents éléments (notamment sur la conclusion bâclée), mais l'ensemble tient la route et offre un petit moment d'éclate !
"Prometheus Fire & Stone" Vol.3 (FIN), de COLLECTIF, chez Vestron.
Voilà qui vient clore la partie Fire & Stone dans une lutte assez impressionnante et qui part un peu dans tout les sens ! Il faut dire que si l'on est adepte des créatures, on ne sera pas déçu du voyage, d'autant que grâce à la "boue noire" on aura même le loisir d'en croiser quelques nouvelles. On avait hâte de savoir ce qui arrivait à Elden et Francis, de même que de savoir comment survivaient Galgo, Angela et leurs nouvel ami Achab. On dirait que l'ensemble des intrigues est bouclées, la fin de cette partie est plutôt bien négocié, le final est efficace, très riche en action et avec une bonne cadence. On pourra peut-être déplorer le côté surenchère au niveau des créatures, l'accélérant permettant de s'en donner à cœur joie. Moi qui ne suis pas fan des altérations trop abusives, je dois dire que c'est juste sur la limite, on sent que les auteurs se font plaisir, mais on reste tout de même dans les limites du raisonnable. On retrouve une partie graphique qui joue la carte du réalisme cette fois, ma foi, la tâche est plus compliqué, d'autant que le nombres de créatures est assez conséquent, ce n'est peut-être pas celui qui était le mieux adapter pour mettre ce final en valeur. D'autant que comme souvent, j'ai toujours un problème avec cette impression "lisse" sur le rendu, j'aurais aimé plus de caractère. Reste maintenant le fameux tome zéro, mais qui lui partira sur quelque chose de différent.
Scénario : 3/5
Graphisme : 3/5
Ma note : 6/10
Voilà qui vient clore cette première partie, des hauts et des bas, mais un titre qui reste sur une bonne moyenne et qui fait le taf !
"Un léger bruit dans le moteur" OS, de COLLECTIF, chez Petit à Petit.
C'est rare, mais je vous propose de parler de la réédition, d'une réédition, avec le retour chez Petit à Petit d'Un léger bruit dans le moteur sur lequel on retrouve le scénariste GAET'S notamment ! Avant tout chose, c'est l'occasion d'apprendre via les bonus en fin de volumes que l'année prochaine devrait paraître une suite et ça, ça fait très plaisir ! L'histoire prend place dans un petit village perdu, quand je vous dit perdu, c'est le genre de village où l'on ne s'arrête qu'en cas de panne avec sa voiture. Le genre de village dans lequel une bande d'ado s'arrêtent généralement dans les films, avant de finir tronçonnés ou hachés menus ! C'est au côté d'un petit garçon que nous allons découvrir les villageois, enfin promptement, puisque le plan de ce cher enfant est n'y plus ni moins de se débarrasser de tout le monde ! Rien que le pitch est déjà génial !! On s'aperçoit rapidement que si le personnage principal est assez glauque, ce n'est pourtant rien à côté du reste des villageois, véritable ramassis de cas sociaux ! L'auteur s'est vraiment chauffé pour nous proposer le pire du pire, on aura droit à la prostitution, au pédophile, l'inceste, la tromperie, le raciste et j'en passe...un vrai village de raclure qui en vient pratiquement à faire passer l'enfant tueur pour un saint ! La narration est d'ailleurs très maline puisqu'elle se fait via le gamin en question et qui amène par moment une certaine innocence et un point de vue différent sur l'ensemble. L'ambiance n'aura peut-être pas été la même si MUNOZ n'avait pas pondu des planches aussi sombres et glauques, le rendu n'aurait probablement pas été le même. Clairement, les dessins viennent renforcer le scénario et participer grandement à la noirceur de ce conte horrifique. Une bonne découverte pour ma part, avec ce titre qui sort vraiment du lot.
Scénario : 4/5
Graphisme : 4.5/5
Ma note : 8.5/10
Un conte horrifique sombre, très sombre, qui parviendra à mettre mal à l'aise même les lecteurs les plus aguerris ! Une narration efficace, des dessins glauque à souhait, je valide ! Si vous projetiez de faire des enfants, juste lisez ça avant, histoire d'être bien sûr ! :P
"RIP" Vol.3, de GAET'S & MONIER, chez Petit à Petit.
Et voilà, retour de la saga R.I.P et après Derrick et Maurice, c'est au tour d'Ahmed de s'illustrer et de passer au rayon X ! Je rappel que la série totalisera six opus et que nous sommes donc à mi-chemin désormais. Un tome centré donc sur Ahmed dont l'on connaissait déjà le funeste sort, l'occasion était alors trop belle, il fallait rembobiner et nous expliquer comment il en était arrivé là ! Un personnage assez attachant et c'est peut-être même encore plus difficile de découvrir son parcours alors que l'on sait déjà comment cela finira. Sa vie de policier, sa vie de couple, ses efforts pour résoudre des affaires, une qualité d'écriture de la part de MONIER qui une fois encore vise juste et s'avère tantôt dure, tantôt drôle, avec plusieurs pointes d'émotions. C'est complet, c'est propre dans l'écriture, dans les dialogues, une lecture des plus prenantes et qui n'a assurément pas fini de nous surprendre. Petite mention pour la partie documenté du métier de police scientifique qui nous apprendra deux, trois bricoles au passage. Concernant la partie graphique, on retrouve ce style si particulier qui avait déjà fait mouche lors des premiers tomes, c'est percutant, très détaillé et puis surtout la transmissions des émotions et ambiances est parfaitement maîtrisé, un tome au top !!
Scénario : 4.5/5
Graphisme : 4/5
Ma note : 8.5/10
Toujours un plaisir de retrouver la série R.I.P, un nouveau tome qui apporte comme on le sait son lot de révélation et continue de compléter le puzzle général de cette histoire. L'attente sera longue en attendant le quatrième opus qui sera centré sur notre cher Albert !
"Eat and love yourself" OS, de SWEENEY BOO, chez Ankama.
Voilà pour terminer la semaine, je viens vous parler du one-shot de SWEENEY BOO qui est disponible chez Ankama. Un titre qui l'occasion de suivre Mindy, jeune femme que l'on pourrait qualifier de "non standard" de par sa morphologie. Un physique qui lui pèse depuis l'enfance et qui la pousse à avoir des troubles du comportement alimentaire. Alors qu'elle découvre une nouvelle marque de barre chocolatée, cette dernière lui permet à chaque bouchée de revenir sur son passé via des flashback et de peut-être pouvoir enfin mettre de l'ordre dans sa vie. Un sujet trop peu souvent abordé, mais qui pourtant est clairement dans l'air du temps dans une société où malheureusement le physique compte énormément. Le récit est construit de manière assez basique, l'intrigue est semblable à ce que l'on pourrait attendre, mais il faut reconnaître que malgré cela, le personnage de Mindy s'avère assez rapidement attachant. De fait, on prend plaisir à découvrir la vie passée de la jeune femme et ce qui l'a amené à souffrir de TCA. Le cheminement est plutôt bon, j'avoue en revanche être resté sur ma faim concernant la conclusion qui aurait très franchement pu aller plus loin et montrer comment il était possible de s'en sortir (autrement qu'en mangeant une barre chocolatée qui n'existe pas). Concernant la partie graphique, le trait rondouillard de l'autrice colle parfaitement avec son histoire et sans être éblouissant, on trouve tout de même de belles planches.
Scénario : 3/5
Graphisme : 3/5
Ma note : 6/10
Une one-shot qui traite d'un sujet peu commun et qui le fait bien ! On s'attache aux personnages à l'histoire, c'est simplement dommage de ne pas être aller plus loin et de présenter la finalité et l'évolution "positive" de l’héroïne.