Les lectures mangas de la semaine S10E46

  • L'équipage Nakamanga
  • Chroniques

On se retrouve pour une nouvelle semaine mes bichons, avec des lancements, mais aussi de la suite ! On démarre avec #NosTempsContraires chez #Akata, un shojo et de la SF, mixe étrange mais possiblement excellent, ainsi que le recueil #YouveGottaLove. Un saut dans l'horreur avec #Shinotori et ses volatiles chez #Kazé. Chez #Soleil vous pourrez retrouver #Nosferatu et ses créatures assoiffées de sang. Une plongée dans la fantasy chez #Kana avec #KingdomOfKnowledge. Seule suite de la semaine, celle de #Murcielago chez #Ototo, avant de terminer avec la mignonnerie #LeRenardEtLePetitTanuki chez #Kioon. 

 

"Nos temps contraires" Vol.1, de Toriko GIN, chez Akata.

 

Les éditions Akata tentent des choses, véritable laboratoire de l'édition française et qui souvent parvient à dénicher et amorcer des tendances inattendues. C'est un nouveau choix éditorial qu'ils viennent nous proposer, avec l'arrivée dans leur catalogue de Nos Temps Contraires, un shojo de science-fiction ! Oui, vous avez bien lu, un shojo SF, aussi incroyable que cela puisse paraître c'est possible et c'est justement ce qu'essaie de pointer du doigt l'éditeur, la richesse de ce genre qui est loin de ce cantonner aux amourettes lycéennes. Un fait que les anciens comme moi reconnaitront aisément, puisque mes premiers shojo furent RG Veda (chez Delcourt/Tonkam) ou encore 7Seeds (pitié que quelqu'un reprennent ce titre), des titres très axés sur l'action, mais aussi la SF et fantasy. J'ai l'impression qu'avec le temps (et les faibles ventes), les éditeurs sont devenues frileux (et je peux le comprendre) et ont préférés revenir à des titres plus "basiques". On ne remerciera donc jamais assez le laboratoire Akata de tenter d'apporter de la diversité sur les étales de nos libraires. Il s'agit d'un titre qui s'étalera sur huit volumes et dont le premier vient nous poser les bases d'un univers intelligemment pensé. Nous allons faire connaissance avec Arata, Ceasar, Tara et Louis des "néotènes". Des enfants à la maturité adulte et dont le corps se développent plus lentement que la normale. Alors que la Terre n'est plus habitable, le restant de l'humanité vit désormais dans des "cocoons", sorte de station spatiale en orbite autour de la grande bleue. Notre quatuor de néotènes vont voir leurs vies basculer le jour où ils feront connaissance avec une mystérieuse jeune fille aux cheveux verts ! Ok, dis comme ça, je ne suis pas certain que vous êtes emballé de ouf, mais faites moi confiance, nous avons entre les mains une petite pépite ! Si je me suis penché sur le titre, c'est tout d'abord pour son côté SF et justement l'envie de retrouver du shojo "différent". Le choix du titre de GIN est plutôt mal, il s'agit d'une autrice avec de la bouteille et qui s'est déjà illustré sur différents genre justement, donc on peut s'attendre à ce qu'elle sache un minimum ce qu'elle fait. Un premier tome qui connaît une montée en puissance du début à la fin, on démarre tranquillement, l'autrice posant les bases de son univers, s'appliquant à nous détaillé le mieux possible la situation et ses différentes composantes, tout en présentant aussi les personnages principaux. Les fameux néotènes, que l'on apprend rapidement à connaître et dont la mangaka fait vraiment le maximum pour caractériser et diversifier au mieux, tout en respectant certaines zones d'ombres pour le bien de son histoire. On pourrait dire qu'il s'agit d'un démarrage timide, mais plus j'avançais dans les chapitres, plus je là trouvais maline dans sa narration la bougresse ! Tu te rend rapidement compte que rien n'est fait au hasard et que tout va crescendo jusqu'à ce twist final qui achève le lecteur et promet une attente insoutenable jusqu'à la parution en décembre (normalement) du second opus. L'impression de lire un titre très complexe, mais qui pour autant reste très accessible de par sa narration et ses personnages. Un récit qui mêle tellement de thématiques et de sujets que s'en est presque déroutant. Entre ce tabou autour de l'amour, les néotènes, l'évolution, le passage à l'âge adulte (et d'autant plus avec la particularités des néotènes), les choix imposés par la société, le contrôle de tout et tout le temps, l'écologie, la place de la culture/art...autant de sujets que l'on peut retrouver parfois seulement effleurés, parfois plus approfondis. C'est d'ailleurs amusant car, les premiers chapitres donnent presque l'impression d'être sur un shojo lambda, ayant lieu dans l'espace, tournant autour de la vie des personnages, les "kissing partners", puis petit à petit et avec l'apparition de Gion, le titre semble basculer vers plus de mystères et un aspect sombre qui m'a régalé. Bref côté scénario et développement, c'est un sans faute ! Graphiquement on est pas mal du tout non plus, là aussi l'autrice joue pas mal avec les codes shojo, le chara-design, les décors, mais aussi et surtout les ambiances qui oscillent entre lumineux, tape à l'œil, mais aussi très sombre et mélancolique. On est très haut ! Rendez-vous au prochain tome, sans faute !!

Scénario : 5/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 9.5/10

 

Un récit qui prend son temps, qui pose un univers et des personnages solide, avant de proposer un twist totalement fou dans les dernières pages comme pour sceller ce démarrage en fanfare ! Le genre de shojo qui ce démarque par son incroyable richesse, des comme ça j'en veux tous les jours !!

 

"Shinotori" Vol.1, de Dr.IM, chez Kazé.

 

C'est l'une des sorties surprises de cette fin d'année chez Kazé, l'arrivée de la trilogie horrifique Shinotori, par Dr.IM. Un titre à la couverture aussi sombre qu'effrayante, inutile de dire que l'on s'attends dores et déjà à vivre un récit d'horreur avec en son centre d'étranges volatiles. Alors que l'avion dans lequel il est connaît de gros soucis visiblement lié à une attaque d'oiseaux, le détenu Kuro va faire connaissance d'une petit fille au bien étrange secret. Alors qu'ils survivent tout les deux au crash de l'avion, Kuro et la petite Toki vont avoir fort à faire pour survivre dans un Japon ravagé par d'étranges créatures à mi-chemin entre l'humain et l'oiseaux. Voilà un récit original et qui semble capable d'apporter un peu de fraicheur dans le genre. C'est ce que je me suis dit après la lecture du pitch et avoir rapidement feuilleté ce premier tome. Après lecture le constat est un poil différent, je ne peux pas dire que c'est mauvais, mais on est tout de même loin de l'engouement que j'avais pour cette nouveauté. L'une des principales explications réside dans le côté académique avec lequel est effectué la narration, on va d'un point A vers un point B, assez peu de surprise, tout ce déroule comme on pense que ça va l'être, ce qui est forcément dommage. On vient après aux personnages que j'ai trouvé assez transparents et là encore trop écrit de façon naïve et déjà-vu, l'ami Kuro en prisonnier au grand cœur, le petite Toki, fragile et éléments central de l'intrigue, sans oublié le mystérieux méchant ont masque d'oiseaux qui sait tout et regarde ça du haut de sa tour d'ivoire. Un constat qui fait grandement diminuer l'intérêt du lecteur et qui permet aussi éventuellement de comprendre la courte durée de vie du titre. Du côté des points positifs, car il y en a, on va bien entendu noter l'utilisation des oiseaux et la transformation maline du mangaka pour aboutir au résultat que l'on voit. C'est habilement effectué, même si l'histoire de la mutation n'est pas ouf, cela permet néanmoins d'aboutir à des trouvailles intéressantes et originales. On notera que le titre tend plus vers de l'action que de l'horreur au final, ce qui est bien dommage car les créatures sont assez angoissantes et visuellement réussites. Du côté graphique, le design des personnages humains est assez quelconque, mais l'auteur se rattrape plutôt bien sur ces créatures qui sont vraiment très travaillés et font leurs effets pour la plupart. Un titre qui se loupe un peu, mais qui propose des choses intéressantes tout de même, affaire à suivre donc. 

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3/5

Ma note : 6/10

 

Saleté de volatiles !! Bonne exploitation de ses derniers, le rythme est bon de même que les visuels, manque peut-être l'ambiance qui reste plutôt basée sur l'action que l'horreur et des personnages qui manquent hélas de charisme. 

 

"Nosferatu" Vol.1, de SHINJIRO, chez Soleil. 

 

Tient donc, voyez qui est de retour sous nos latitudes, l'ami SHINJIRO que nous n'avions pas eu l'occasion de revoir depuis les fins de Taboo Tattoo (Doki Doki) et Fate/Zero (Ototo), un auteur que j'apprécie tout d'abord parce qu'il possède une bonne patte graphique, mais aussi car il a souvent des idées intéressantes et qu'il parvient a bien coucher sur papier. C'est chez un troisième éditeur qu'il débarque cette fois, Soleil, prend la main et nous propose donc Nosferatu, un titre qui comptera quatre volumes au total. L'histoire propose de suivre Laura, une jeune fille ayant perdu la mémoire et qui ère dans en quête de son passé. Elle découvrira bien rapidement qu'un mal ronge le monde, les gens comme possédé sont subitement assoiffés de sang et ça Laura le constatera à plusieurs reprises et de très près. D'où vient elle ? Quel est ce mal qui se répand ? Autant de question en suspend que SHINJIRO tachera d'éclaircir au fil des chapitres ! Une histoire plutôt originale, puisqu'il s'agit d'un récit de vampire pour ainsi dire, mais avec une approche assez différente et plutôt originale. Même si la lumière est faite assez rapidement sur les origines du "mal", je m'abstiendrais d'en parler pour vous laisser le suspens. Simplement, j'ai trouvé ça assez frais comme approche et un point qui permet de travaillé dans la foulée le personnage de Laura. Car oui, Laura de base n'est pas un personnage que j'ai trouvé grandiose, avec son côté amnésique qu'on aura déjà vu moult fois auparavant. C'est l'un des points faibles du titre d'ailleurs, le manque de charisme et d'attachement, fait qu'on s'intéresse assez peu au final à ses derniers. Il y a assez peu de surprises dans le déroulement de l'histoire pour le moment et c'est là aussi peut-être l'un des gros manque du titre. Côté dessin, j'apprécie comme je l'ai dit grandement le coup de crayon de l'auteur qui s'applique toujours énormément sur son chara-design, les décors qui sont travaillés et surtout une bonne maitrise dans le découpage. En revanche, il perd en lisibilité dans les phases d'action. Au final, un premier volume qui se laisse lire, de bonnes idées, mais parfois noyer dans le déroulement trop classique de l'aventure.

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 6.5/10

 

Un titre qui permet de reprendre de façon originale le mythe des vampires, tout n'est pas parfait cependant, des visuels parfois flous et un déroulement trop classique. On reste tout de même sur un titre intéressant.

 

 

"Kingdom of Knowledge" Vol.1, de Serina ODA, chez Kana.

 

Petite nouveauté qui est me semble-t-il un peu passée inaperçue, Kingdom of Knowledge a pourtant fait son apparition chez nos libraires. Le titre est édité par les éditions Kana et compte un total de quatre tomes, affaire classée ! L'histoire prend place dans un univers fantasy où l'on fait connaissance avec les jeunes gnomes Fei et Hui. Possédant des capacités intellectuelles hors normes, ces derniers vouent leurs existences à déchiffrer des livres anciens en échange de la protection des humains. Alors qu'ils parviennent à venir à bout du dernier ouvrage de cette immense bibliothèque, Fei et Hui vont découvrir la dur réalité, l'Empire est loin d'être aussi sympathique qu'ils le pensaient, ils vont désormais devoir fuir pour rester en vie ! Typiquement le genre de petit titre qui sort de nul part et qui apporte un peu de fraicheur. Déjà sur la partie graphique que j'ai trouvé drôlement efficace. Un coup de crayon avec du caractère, c'est appliqué, détailler, il y a vraiment un gros travail d'effectuer sur les décors, les expressions et certaines planches sont vraiment très belles, j'ai trouvé ça fort d'autant qu'il s'agit là d'un premier manga. Pour le reste, j'ai trouvé l'histoire vraiment très appréciable, notamment ce mixe entre fantasy et historique, pas forcément là première fois qu'on a le droit à ce genre de récit. J'ai trouvé que c'était quand même rudement bien pensé, accrocheur, avec un côté stratégie que j'ai trouvé appréciable. Evidemment que les personnages jouent un certain rôle là-dedans, même si ne sortant pas trop de ce que l'on a l'habitude de voir, l'histoire de Fei s'avère touchante et cette quête de vengeance prenante. On est sur un bon rythme pour un premier opus, on découvre l'univers et les personnages, tout en voyant l'histoire avancée, pour le moment je trouve ce titre assez sympa.

 

Scénario : 3/5

Graphisme : 4/5

Ma note : 7/10

 

C'est ma fois prenant, mélange habile de fantasy et d'histoire, ce premier tome est efficace et possède surtout de forts beaux graphismes. 

 

"You've gotta love song" OS, de  Akane TORIKAI, chez Akata.

 

Fort du succès critique du titre En proie au silence de l'autrice, les éditions Akata sont bien décidé à en profiter et à nous faire profiter encore du talent d'Akane TORIKAI. L'éditeur nous propose donc You've gotta love song, un recueil de quatre histoires écrites et dessinées par la mangaka. Je le dis souvent, mais les recueils d'histoires sont souvent difficile à appréhender, notamment car la qualité des histoires en question varie grandement et surtout ne sont pas toujours faites dans le même cycle. Pour le coup, c'est globalement fait dans le même bois ce qui apporte une certaine homogénéité à ce court recueil. Quatre histoires donc, qui tournent autour de la même thématique, celle des choix que l'on est amenés à faire dans la vie. Adolescents, jeune couple, couple illégitime ou vieux couple, tous passent par là et se retrouvent confronté à des choix où des actes manqués. Des histoires intéressantes à décortiquées, mention spéciale pour la troisième avec une amante très en forme et qui permet à l'autrice de frapper fort avec un twist aussi choquant qu'efficace. On retrouvera aussi comme vous vous en doutiez un rapport avec la place de la femme dans la société actuelle, très criant notamment sur la première histoire où l'on nous propose de suivre le quotidien d'une femme au foyer totalement prisonnière d'une vie "parfaite". C'est probablement les deux histoires qui m'auront le plus marqué sur ce recueil, sans dire que les autres ne sont pas bonnes. Si graphiquement on manque encore de maitrise, on sent déjà le potentiel de l'autrice pour la narration, mais surtout sa qualité à faire ressortir les émotions et créer des ambiances aux travers de ses planches. 

 

Scénario : 3.5/5

Graphisme : 3.5/5

Ma note : 7/10

 

Un recueil assez agréable à lire avec des histoires intéressantes. De quoi passer un bon moment de lecture, même si l'autrice sait et peut mieux faire. 

 

"Murcielago" Vol.7&8, de YOSHIMURAKANA, chez Ototo.

 

On passe du coq à l'âne avec la seule suite de la semaine, celle de Murcielago chez Ototo. Une lecture entrainante des tomes sept et huit et qui je l'espère relèveront un peu le niveau, car le précédent opus était un peu faiblard. YOSHIMURAKANA nous propose de mettre les pieds dans un tout nouvel arc narratif qui devrait mettre notre chère Kuroko à mal. En effet, quand une organisation du passé revient pour semer la pagaille, Kuroko et sa bande vont devoir remonter leurs manches pour remettre de l'ordre là dedans ! Oooooh qu'ils font du bien ces deux volumes et surtout ce nouvel arc qui permet de remettre un bon coup de fouet à la série qui avait connue une baisse de régime dernièrement. C'est d'autant plus plaisant que le titre revient aux fondamentaux, avec du rythme, de la fluidité et surtout un équilibre entre les différents wagons (polar/action/humour) qui compose la série. On notera par ailleurs qu'il s'agit d'un arc qui semble amorcé un tournant dans la trame principale puisqu'il devrait vraisemblablement nous permettre de dépoussiérer les origines d'Hinako. Car oui, finalement on en sait assez peu sur le passé des différents protagonistes, il était évident que tôt ou tard l'auteur aurait envie de faire la lumière dessus. Alors du calme, on y va vraiment lentement et il s'agit plus ici d'une amorce pour les prochains opus. Les deux volumes présents couvre pratiquement la totalité de l'arc (qui trouvera sa conclusion dans le prochain tome, mais je n'avais pas envie d'attendre pour vous en parler), un développement de qualité, avec une présentation des forces ennemies assez impressionnante et tapageuse. Cependant, il faut reconnaître que Kuroko et sa bande semblent toujours au-dessus du lot au niveau du rapport de force et j'ai trouvé un peu dommage cet aspect là qui casse un peu le suspens. La mayonnaise est bien montée, mais du côté des gentils, on s'en sort un peu trop facilement à chaque fois et je trouve ça un peu dommage car celui réduit grandement le suspens. Alors oui, c'est très efficace, comme dit plus haut, on retrouve un rythme très soutenu, ça va à mille à l'heure, les balles pleuvent, c'est toujours bien pensé et fluide, donc on est quand même sur de l'action de qualité, ce qui rattrape un peu cette petite défaillance. Très hâte d'avoir la suite entre les mains !

 

Scénario : 4/5

Graphisme : 4.5/5

Ma note : 8.5/10

 

Voilà, le manga regagne de sa superbe avec ce nouvel arc narratif qui fait avancer l'intrigue centrale, mais qui remet un bon coup de boost avec de l'action et l'humour à gogo !

 

"Le renard et le petit tanuki" Vol.1, de Mi TAGAWA, chez Ki-oon.

 

On termine la douceur avec une immense dose de mignonnerie et de douceur, avec le dernier titre de Mi TAGAWA (autrice de Père & Fils) qui démarre chez Ki-oon (et est toujours en cours de parution au Japon avec trois volumes). Un titre qui s'annonce comme étant un conte animalier, l'on fait connaissance avec Senzo, un renard très puissant qui semait la terreur jusqu'au jour où les Dieux décidèrent de l'enfermer. Ce dernier est réveillé après 300ans d'isolation sans ses pouvoirs d'antan et surtout avec une tâche imposée, celle de prendre soin d'un petit tanuki et de l'aider à devenir un digne serviteur de la déesse du soleil. Une mission que Senzo n'accueil pas bien et qui mettra ses nerfs à rude épreuve, mais comment ne pas céder devant la boule de mignonnerie qu'est Manpachi ?! Voilà pour la présentation, je pense que vous l'avez déjà compris, il s'agira d'un titre qui s'adressera aussi bien aux petits qu'aux grands. TAGAWA revient une nouvelle fois et nous présente à l'instar Père & Fils, un titre initiatique qui va permettre d'aborder plusieurs thématiques. Inutile de dire que de part l'utilisation de personnages animaliers, le capital mignonnerie monte en flèche et encore plus dès lors que l'on croise la route de Manpachi. Un petit tanuki qui a tout à apprendre de la vie et qui va en voir de toutes les couleurs avec un "mentor" aussi ronchon que juste. La relation développé par Senzo et Manpachi m'a grandement rappelé celle de Bagheera et Mowgli dans Le livre de la jungle d'ailleurs. On abordera alors sur ce premier volume principalement la thématique de l'abandon et de la famille. C'est ma foi bien traité et malgré des personnages "non humain", on s'attache et l'autrice parvient à faire ressortir les émotions de ces derniers. On retrouve énormément de douceur, de justesse dans l'écriture et surtout une certaine force de la part de l'autrice pour écrire un titre intergénérationnel. Graphiquement, le constat est le même c'est plus que correct avec un chara-design agréable à l'œil, on retrouve cette même douceur au fil des planches, voir même de la poésie par moment. 

 

Scénario :  4.5/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 9/10

 

 

Une adorable fable animalière, tout en mignonnerie et en douceur comme sait si bien le faire l'autrice. Un titre qui plaira aussi bien aux petits qu'aux grands, à partager sans modération en famille !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Equipage en place depuis 2011  -  Hébergé par Overblog