Les lectures mangas de la semaine S10E38

  • B.Allen
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Aller, on part pour une nouvelle semaine avec pas mal de lancements et un titre sur lequel j'ose enfin me lancer ! Vous aurez donc, #Dorohedoro chez #Soleil, l'arrivée de #DeadCompany chez #Kioon, celles de #Adam et #SoImASpiderSoWhat chez #Pika. Et on terminera avec #Children chez #OmakéManga. Petite semaine, mais je reprend du rythme donc mollo les asticots !

 

Dorohedoro Vol.1 à 5, de Q HAYASHIDA, chez Soleil.

 

2003, c'est la date de lancement du titre en France, 2020, c'est la date à laquelle je m'y suis enfin abandonné. Dorohedoro est désormais bouclé avec vingt-trois volumes à son compteur, le titre bénéficie désormais d'un anime de qualité disponible via Netflix et c'est le même qu'à choisi son éditeur Soleil pour lancer toute une vague de réimpression. Plusieurs fois j'avais voulu démarrer la série, mais l'idée de prendre un tome à 50€ m'avait calmé assez rapidement. Inutile de dire que ces réimpressions sont une véritable aubaine pour moi et que j'ai enfin l'occasion de me lancer dans cette lecture (que je ferais par tranche de 5 tomes). On suit la quête de Caiman, un jeune homme dont le visage à été transformé en celui d'un....saurien via un sortilège. Alors qu'il tente par tous les moyens de retrouver le mage responsable de son état, il sera épaulé par celle qui l'a recueilli et qui est désormais son unique amie, Nikaido. Le binôme n'hésitant pas à casser du mages pour avoir des réponses, c'est tout un groupe de mages (tous aussi plus barrés les uns que les autres) qui vont tenter de lui mettre la main dessus ! Voilà le pitch de base on va dire, qui bien évidemment sera truffé de rebondissements en tout genre. Je suis tellement content d'enfin pouvoir découvrir ce manga, je ne regrette pas une seule seconde l'achat car très sincèrement c'est une belle petite pépite ! L'autrice est totalement folle et ça j'avoue que j'apprécie beaucoup, l'univers qu'elle nous à pondu et surtout les personnages, ça frôle quand même le génie. Quand on regarde dans l'ensemble d'ailleurs on s'aperçoit que l'univers en lui-même est assez basique, mais se sont les détails qui ajoutent une grosse plus value au titre. Outre le mélange, fantastique, action, humour qui fonctionne à merveille et ce dès les premiers chapitres, c'est du côté du soin apporté à la construction des personnages que je m'incline. Rarement il ne m'aura fallut aussi peu de temps pour accrocher à une galerie de personnages aussi dense. Ce qui est d'autant plus plaisant, c'est que la mangaka apporte le même soin aussi bien à son tandem principal, qu'à la galerie de "vilains" (mages). Ebisu, Noi, Fujita et Shin taperont rapidement dans l’œil des lecteurs et ce n'est pas uniquement dus à leurs accoutrement. Car oui, il faut tout de même mentionner la patte graphique de l'autrice qui est old school comme on l'aime, on retrouve alors une galerie de personnage avec des "vraies gueules", qui en jettent et qui niveau charisme envoie du pâté ! On n'est pas en reste non plus avec les décors, les détails (et eastereggs) de même que le découpage et les pages en couleurs sont vraiment sublimes. J'y reviendrais plus en détails la prochaine fois, mais la narration est aussi efficace, alternant les moments de tranche de vie, avec ceux de la fameuse quête le tout sur fond de what the fuck, j'adore ! Côté édition, je ne parlerais pas des premières impressions, puisque les miennes sont pour le moment toutes de 2020. Aucun problème à noter pour le moment de mon côté. 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 5/5

Ma note : 9/10

 

Dire que j'ai vécu sans lire ce titre jusqu'à présent....

 

"Dead Company" Vol.1, de Yushiki TONOGAI, chez Ki-oon.

 

Il y a fort longtemps, avant la vague de survival qui s'abatis sur la France, arriva chez Ki-oon, le jeune et prometteur Yushiki TONOGAI qui fût à l'origine de titre comme Doubt ou Judge. Des titres qui mettaient en scène des jeux de massacres souvent sadiques et sanglants et qui furent suivi d'une totale invasion du genre aux quatre coins de l’Hexagone (#Lolilol). On s'est un peu détendu du slip et c'est le moment qu'auront choisi les éditions Ki-oon pour relancer l'auteur avec son dernier titre en date, Dead Company, qui compte actuellement trois tomes en cours de parution. Ryosuke est le seul survivant d'un macabre jeu dans lequel il a dû tuer sa petite amie afin d'en sortir vivant. Alors qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même ce dernier va tout de même tenter de relever la tête et va passer un entretien chez la célèbre Dead Company, célèbre firme qui ne cesse de monter en puissance. Fabricant de jeux-vidéo de survit, le vécu de Ryosuke est alors de l'or en barre pour ces derniers qui vont le mettre à contribution pour rendre leurs jeux plus réalistes....peut-être trop....c'est ce que va découvrir notre survivant ! Une idée pas mauvaise du tout et qui fait qu'on referme ce premier opus avec une impression plutôt positive de cette mise en bouche. Alors oui, on voit tout de même quelques ficelles, mais ça reste tout de même très correct. Il faut toujours remettre dans son contexte et évidemment que les personnages restent clichés et qu'on a parfois du mal avec certaine réaction, mais c'est aussi le genre qui veut ça. On aura tous pinaillé des milliers de fois devant la stupidité des personnages dans un film d'horreur, qui vont absolument vouloir ce séparer ou bien avoir des comportements totalement irrationnels. On reste tout de même sur une approche originale ou la fiction flirt avec la réalité et cela permet même une petite critique de la société actuelle l'air de rien. L'introduction est solide à mon sens, même si on regrettera peut-être le manque d'action de ce premier opus. Reste que ça s'annonce plutôt prometteur. Côté graphisme, cela n'a jamais été le point fort de l'auteur, avec un trait assez passe partout, mais ça fait le job, il y a toujours un travail sur la mise en scène et pis c'est surtout l'occasion aussi de retrouver les fameux masques de mascotte !! 

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 7/10

 

Retour de qualité par TONOGAI, qui aura trouver comment réinventer en quelque sorte le genre. Du survival comme on l'aime et dont l'introduction laisse présager du lourd à venir. 

 

"So Im a spider, So what ?" Vol.1, de COLLECTIF, chez Pika.

 

C'est un peu le genre qui à le vent en poupe depuis quelques temps maintenant, l'isekai et je dois dire que je commence à voir poindre la même overdose qu'avec le survival à une époque. Chaque éditeur voulant dénicher la pépite et sortant un peu tout et n'importe quoi. Du côté des éditions Pika, ont mise beaucoup sur So Im a spider, so what ? , un titre toujours en cours de parution et qui compte actuellement huit volumes. Le titre va nous permettre de suivre la réincarnation d'une jeune étudiante dans un monde de fantasy. Alors qu'habituellement c'est une réincarnation en humain qui a lieu, ici c'est dans une petite araignée de niveau 1 que débutera l'aventure. Une aventure qui sera bien évidemment parsemé d’embûches en tout genre ! Un pitch qui ne doit pas vous sembler inconnu, puisqu'il fait un écho à Moi, quand je me réincarne en slime que l'on peut retrouver depuis quelques temps déjà chez Kurokawa. Une approche sympathique, puisque outre l'approche du personnages qui arrive dans un monde inconnu et qui ce voit reprendre les codes RPG, va ici devoir composer avec un corps et des aptitudes très différentes. Les auteurs appuient ici pas mal sur le côté RPG, avec plusieurs phases qui nous feront sourire et nous rappelleront quelques passages sur console. J'ai d'ailleurs trouvé ce côté-là du titre plutôt efficace et qui parvenait à retranscrire avec habilité l'ambiance RPG sans pour autant devenir lourd. Notre amie arachnide apprend donc a tirer profit de ses capacités et les optimises du mieux qu'elle peut pour évoluer. Voilà pour le positif. Côté négatif, c'est tout de même difficile de grandement s'attacher à un personnage dont on ne sait rien pour l'instant et au-delà du concept intéressant et de l'humour, je dois reconnaître qu'on a tout de même vite fait le tour et que je ne sais pas vraiment dans quelle mesure je continuerais à suivre la série. Graphiquement c'est plutôt correct, là encore, il y a un bon boulot d'effectuer sur le bestiaire, la mise en page aussi est plutôt bien travailler pour offrir quelques gags du meilleur effet. Affaire à suivre...

 

Scénario : 3/5

Graphismes : 3/5

Ma note : 6/10

 

Un concept qui sort du lot, avec des possibilités plutôt intéressantes. Maintenant, je me vois pas non plus suivre ce genre de titre sur énormément de tome donc j'espère que les auteurs seront stopper le moment venu. 

 

"Adam" Vol.1, de Ryuko AZUMA, chez Pika.

 

Adam, l'ultime robot et ses quatre opus qui débarque chez Pika. Une couverture assez belle et qui laissait planer une aura assez mystérieuse, mais pour quel résultat au final ? C'est un peu ma première déception depuis la reprise, un titre qui m'avait laissé présager de bonnes choses, mais qui finalement après lecture m'a fait l'effet d'un pétard mouillé. Je n'ai pas envie de trop entrer dans les détails pour descendre le titre, ça n'a pas trop de sens. Simplement, graphiquement c'est très froid, pas toujours lisible. Côté histoire, on est un peu balancé à l'arrache dans un univers où les explications tardent à venir et les personnages manque clairement de charisme si bien qu'on a pas spécialement envie de s'y intéresser. J'ai trouvé ça dommage...voilà. 

 

Scénario : 2.5/5

Graphismes : 2.5/5

Ma note : 5/10

 

Si l'histoire semble intéressante, le manque de charisme des personnages et le côté assez fade des graphismes aura rapidement eu raison de moi. 

 

"Children" Vol.1,  de Miu MIURA, chez Omaké Manga. 

 

On termine la semaine avec un avis quasiment en avant-première, puisque la sortie du premier opus de Children a été repoussé à la semaine prochaine. Sauf que moi j'avais déjà prévu de vous parler du dernier venu de chez Omaké Manga, un petit diptyque horrifique et dont la couverture flashy et sanglante laissé déjà présager de bonnes choses ! Le jeune Tôru accepte un job de six mois pour la modique somme 3 millions de yens. Dans un orphelinat perdu dans la montagne, ce dernier devra s'occuper d'enfants et aider pour les tâches ménagères etc... Alors qu'il fait connaissance avec  Sakurako, la directrice de...14 ans, ce dernier est loin de ce douter du merdier dans lequel il a mis les pieds. En effet, une fois la nuit tombé, la petite tribu tombe le masque et tous deviennent de véritables tueurs, ça découpe, ça tranche, ça égorge.... J'aime bien ! Non, sérieux, j'aime bien, petite histoire en deux tomes, qui envoi du lourd et qui ne prend pas de gants avec ses lecteurs. Un titre qui joue énormément avec les contrastes vous l'aurez bien compris, tout d'abord et principalement via les horreurs qu'il fait perpétrer à ces petites mimines innocentes, mais aussi de part les différentes ambiances qu'on traverse et les situations décrites parfois avec légèreté. Le titre oscille gentiment sur une corde raide, à base de scènes parfois anodines et d'autres tellement plus choquantes et dérangeantes. Typiquement le genre de titre qui va diviser les lecteurs, entre les chochottes qui trouveront ça abusé et les autres qui auront peut-être plus de recule et qui essaieront d'aller au-delà. Alors, il faudra attendre de voir ce qu'offre la conclusion du titre et le second opus, mais pour le moment on est pas mal du tout. Tout d'abord j'ai bien aimé certaines choses que le titre vise aussi a dénoncer les violences et abus sur les enfants, alors ce n'est jamais évident à mettre en scènes, ni facile à regarder pour les lecteurs, mais ça fait malheureusement partie d'une réalité et je trouve que cela joue aussi beaucoup dans l'ambiance et ce qui en découle. Est-ce que ce n'est au final pas le plus choquant du titre, plutôt que de les voir dépecer des adultes ? Par ailleurs, j'ai aussi apprécié la place faite à la réflexion, notamment sur le comportement de Tôru, est-ce que je serais resté perso ? C'est un titre vraiment intéressant au-delà de son côté sanglant et dérangeant, ya une vraie réflexion et j'ai trouvé que c'était bien amené. Graphiquement, c'est là aussi le grand écart avec un trait assez innocent (à l'image de la couverture) et qui finalement parvient à apporter énormément de contraste avec les horreurs qu'il dépeint. Démarrage au top et maintenant on espère une conclusion du même acabit !

 

Scénario : 4/5

Graphismes : 4/5

Ma note : 8/10

 

Dérangeant et sanglant à souhait, Children vient briser nos rêves d'innocence et de douceur et nous montrer le vrai visage des enfants ! (j'en était sûr !!!!)

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