Les lectures comics et bédé de la semaine S10E27

Voilà l'article comics et bédé, un petit article, comme je l'ai déjà dit en début de semaine, j'ai été submergé par le boulot, j'ai donc moins eu le temps de lire cette semaine. Cependant, je vous propose la découverte chez #LeLombard de #LeConvoyeur, puis dans la foulée un one-shot dans la collection #FleshAndBones chez #Glénat avec #Voraces

 

#LeConvoyeur Vol.1, de ARMAND & ROULOT, chez #LeLombard. 

 

Je piaffais d'impatience depuis l'annonce de cette nouveauté, dont le pitch m'avait tout de suite attiré. #LeConvoyeur débarque donc chez #LeLombard, avec à sa tête un tandem ARMAND/ROULOT qui devrait vraisemblablement nous livrer une prestation de qualité, en tout cas je l'espère. L'on découvre donc un monde post-apo, dans lequel un virus a sévit, son nom, la Rouille. Il s'agit d'un virus s'attaquant directement aux fers, ce qui bien évidemment est un problème majeur dans la société actuelle, vu que du fer ont en trouve dans tout ! Véhicule, bâtiment, cela allant même jusqu'à nos propre corps. La civilisation s'est donc adapté et c'est dans cet univers que l'on fait connaissance avec le Convoyeur, prêt à n'importe quelle mission, pour peu que vous acceptiez sa condition, gober un œuf une fois la demande accomplie ! Curieuse méthode me direz-vous et j'en conviens parfaitement. C'est d'ailleurs encore une élément du scénario très sombre et dont seules des miettes nous sont offertes en toute fin de volume. J'ai tout simplement dévoré cet opus et j'ai trouvé que le binôme d'auteurs avait fait un travail aussi remarquable que complémentaire sur cette introduction. Tout d'abord parce que, bien qu'étant un tome introductif, le rythme et le déroulement des événements font qu'on accroche rapidement et qu'on est happé de la première à la dernière page. Ce n'est pas la première, ni la dernière fois que l'on aura droit à un récit post-apocalyptique et désormais pour ne pas être noyé dans la masse, il faut sortir son épingle du jeu, ROULOT s'applique donc et propose une scénario béton (forcément car en fer il n'aura pas tenu #lolilol) et ne semble pas laisser grand chose au hasard (pour ne pas dire rien). Impossible pour moi de ne pas y voir des inspirations en provenance de #MadMax voir même #HokutoNoKen. Le ton est résolument sombre et offre une vision assez pessimiste de l'humanité et de son devenir en de pareil condition. Ce qui est plutôt malin d'ailleurs, c'est d'incorporer quelques éléments que sonne très fantasy avec ce virus qui renvoi le monde à l'âge de pierre quasiment, mais qui aussi affecte aussi l'humain, conférant quelques habilités nouvelles. Malgré un parcours tout tracé ce premier tome parvient sans mal à attisé l'intérêt du lecteur. Principalement grâce à plusieurs pistes appâts rapidement lancés, mais aussi par la richesse de cet univers et les promesses que nous fait entrevoir ce premier tome. On saluera dans un premier temps la caractérisation des personnages (notamment du Convoyeur, dont on ne sait pas encore si l'on doit l'apprécier ou s'en méfier), même les secondaires, mais aussi les différent camps en place (l'Eglise, les cannibales, les fonges), de quoi nous garantir de quoi faire par la suite. Jusqu'ici le scénario est bien ficelé et j'ai hâte de voir comment ROULOT déroulera son histoire dans les prochains volumes. Concernant la partie graphique, l'on trouve ARMAND, qui semble bien s'amuser sur ce tome. Habitué de titres western, il faut croire que le dessinateur n'a eu aucun mal à basculer sur ce titre (même si on y trouve quelques similitudes qui ont dû facilité la bascule). Le chara-design est rugueux, on découvre des personnages solides, des décors soignées et un découpage extrêmement fluide te qui vient parfaitement s'allier et mettre en valeur l'histoire. A noter que l'éditeur vous propose deux éditions pour ce premier opus, l'une en couleur (du plus bel effet d'ailleurs) et l'autre en NB (qui vous permettra encore mieux d'apprécier la finesse des traits de l'auteur). C'est comme vous voulez ! 

 

Scénario : 4.5/5

Graphismes : 4.5/5

Ma note : 9/10

❤️

Démarrage ambitieux et très réussi pour #LeConvoyeur ! Un univers aussi surprenant que prenant, on adhère rapidement à l'histoire, aux personnages et de plus le titre est doté de graphismes franchement beaux. Que demander de plus si ce n'est la suite ?! 

 

#Voraces OS, de BEC & LANDINI, chez #Glénat. 

 

C'est en ce mois de juin 2020 que #Glénat fait reprendre du service à sa collection #FleshAndBones, qui fourmille de titres dont j'adore me délecter. Pour ce retour l'éditeur propose deux nouveaux one-shots à savoir #CoeursGelés (dont je parlerais semaine prochaine) et #Voraces qui fait l'objet de cet avis. Pour cela, c'est l'inépuisable BEC qui fait sont retour, le scénariste hyper-productif nous propose donc d'exploiter cette fois un secteur qui commence à être usé, à savoir celui des zombies ! L'action prend place en 2025 à New Dehli, prise d'assaut depuis peu par des zombies. Pourquoi comment ? Nul ne le sait, en revanche, ce que l'on sait, c'est que les survivants ont besoin d'aide et c'est ainsi qu'est mis sur pied un convoi devant rallier ladite mégalopole ! Bien évidemment, même pour des soldats chevronnés, la tâche ne serait pas aisée. On commence à connaitre désormais BEC et l'on sait qu'il ne fait pas toujours dans la finesse, notamment quand il s'agit de peaufiner le background des personnages ou même dans le déroulement parfois chaotique de ses scénarios. Ne changeant pas une équipe qui gagne, c'est une fois encore le cas, du BEC dans le texte, le postulat de départ est pas mal du tout, la conclusion réussite, en revanche, le déroulement est assez bordélique, les personnages pas vraiment intéressants (malgré un effort sur la caractérisation, on reste sur des stéréotypes) et on retrouve les fameuses punchlines façon films des années 80/90. Dans l'absolue, je n'ai pas trop de soucis avec cela, j'affectionne même beaucoup le cinéma de ces époques, mais on manque parfois de finesse et cela apporte aussi de la lourdeur quand ce n'est pas utilisé avec parcimonie. Par ailleurs, comme souligné plus haut, j'ai eu le sentiment d'une lecture décousue et saccadée, peut-être est-ce du au format qui impose nécessairement des coupures, mais faut reconnaître que ce n'est pas super fluide pour le lecteur. On notera pour le reste un déroulement assez classique, fort heureusement le scénariste brille via quelques twists bien sentis comme notamment le final qui détonne et change un peu de la traditionnelle "happy end". Concernant la partie graphique, on retrouve LANDINI, qui n'est pas inconnu au bataillon, malheureusement j'ai un petit soucis avec ce dernier, je trouve que son chara-design manque énormément de diversité, si bien qu'on a le sentiment de voir un peu les même têtes et qu'on peine à différencier les protagonistes. Dans un même temps, malgré un effort de ce côté-là, la mise en page reste très classique et manque là aussi de diversité. 

 

Scénario : 3/5

Graphismes : 2/5

Ma note : 5/10

 

Une énième exploitation des zombies, qui ne fait pas toujours dans l'originalité, mais qui parvient tout de même à surprendre le lecteur grâce à quelques twists bien placés. Une lecture qui reste divertissante et fait le job tout de même. 

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