Les lectures mangas de la semaine S09E16
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C'est bon mes bichons, je suis de retour, on devrait avoir un rythme normal à nouveau jusqu'à début juillet ! Quelques lancements, des suites et une fin dans l'article de la semaine !

"Blue Giant" Vol.4 à 6, de Shinichi ISHIZUKA, chez Glénat.
Quoi de mieux pour la reprise que cette petite merveille qu'est "Blue Giant" ?! C'est vraiment mon titre fétiche du moment, chaque nouvel opus est une véritable petite merveille qui continue de me ravir chapitre après chapitre. Pourtant, je n'avais pas spécialement d'affinités envers ce style musicale qu'est le jazz, même si j'aime beaucoup, ce n'est pas celui vers lequel je me dirige naturellement. Il y a toujours une petite crainte quand un auteur s'aventure sur un sujet atypique, peur d'une non maîtrise, mais aussi et surtout peur que ce dernier ne parvienne pas à faire passer ce qu'il souhaite aux travers de son œuvres (où de ne pas être réceptif, c'est encore pire). Sur le titre d'ISHIZUKA la symbiose à directement opéré et je suis juste tombé raide dingue de ce titre et de l'histoire de Dai. Dans un premier temps car c'est un personnage aussi simple, qu'attachant, mais aussi et surtout parce que le mangaka parvient à faire passer un nombre incalculable d'émotions aux travers de ses planches. C'est jamais forcé, tout en finesse, on ressent vraiment le côté naturel du titre qui fait qu'on s'attache aux différents personnages et qu'on ressent d'autant plus les émotions véhiculés par ses derniers. Ces tomes sont d'autant plus marquants, puisque Dai quitte le nid pour prendre son envole vers Tokyo. L'auteur prend son temps, continue de développer tout comme il l'entend et que se soit via la musique ou les situations, c'est un flot d'émotions qui vient submerger le lecteur. D'un côté, on constate qu'il ne lâche pas les chevaux et qu'on a un côté "pudique" ce qui fait un charme supplémentaire au titre justement. On continue de voir la progression du jazzman en herbe, étape par étape, de nouveaux défis s'offre à lui, notamment avec son arrivée dans la capitale. Clairement le mangaka en a encore sous le pied et rien que cette pensée me réjouit avant même de lire les nouveaux chapitres. Le seul petit défaut (qui n'en est même pas vraiment un), concerne les petits passages du futur que l'on découvre en fin de volume et qui nous spoilent un peu la réussite de Dai. Même si, c'est plus la route qui y mène qui est intéressante et l'évolution de ce dernier, on sait dores et déjà qu'il va atteindre son but d'une manière ou d'une autre. La narration est maline, mais j'aurais apprécié qu'ISHIZUKA ménage plus le suspens sur ce point. La partie graphique est aussi un véritable régale pour les yeux, je met souvent des morceaux sur les réseaux sociaux, parce que j'ai juste envie de chialer tellement certaine planches sont sublimes et fracassent la rétine ! Sincèrement qu'on aime le jazz ou non, je pense que ce titre est juste indispensable, visuellement, émotionnellement, c'est tellement fort qu'il faudrait être fou pour passer à côté.
Scénario : 5/5
Graphismes : 5/5
Ma note : 10/10
C'était ma nouveauté numéro une de l'année 2018 et la titre continue de me ravir tome après tome. C'est vraiment une lecture intense, ça transpire la musique, l'émotion, l'un des rares titres à me donner des frissons lors de la lecture. Puissant, c'est le mot !

"Black Torch" Vol.5 (FIN), de Tsuyoshi TAKAKI, chez Ki-oon.
Il y a parfois des séries qui apparaissent sur les étalages et qui disparaissent aussi rapidement, c'est le cas de "Black Torch" avec ses cinq petit tomes. Pourtant, il n'en aura pas fallut plus à TAKAKI pour démontrer son talent aussi bien à la narration qu'avec un crayon à la main. Evidemment que la fin est abrupte, en même temps il fait être un peu neuneu pour ne pas le voir venir compte tenue de l'histoire et du nombre de volumes. Dans ces cas-là, il faut essayer de relativiser un peu et de surtout voir comment l'auteur s'en sort pour boucler la boucle. Malgré que TAKAKI ne soit pas encore un mangaka chevronné, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien et essai d'offrir une conclusion satisfaisante pour le lecteur, avec une fin plutôt ouverte qui vient conclure un arc narratif dira-t-on. Je doute qu'une suite soit à l'ordre du jour, le mangaka nous livre donc quelques informations sur le devenir des personnages principaux, ce qui est toujours un petit plus. Difficile de bien jauger ce final, sachant que l'auteur à forcément fait des concessions et cela se ressent durant la lecture, on ne va pas se mentir. Pour autant, malgré quelques raccourcis évidents, je trouve qu'il s'en sort honorablement et on sent bien qu'il fait de son mieux pour clore avec soin son histoire. On retrouve une partie graphique toujours aussi léchée, moi je suis ultra-fan du trait de ce mangaka qui est vraiment prometteur. Sincèrement, c'est ultra-fluide et puis le découpage participe beaucoup à ce sentiment de fluidité et c'est encore plus frappant dès qu'il s'agit de scènes d'action. Une bien belle découverte des éditions Ki-oon et qui j'espère seront au rendez-vous pour la prochaine série de l'auteur.
Scénario : 3/5
Graphismes : 4.5/5
Ma note : 7.5/10
Ma note globale : 8.5/10
Clap de fin pour "Black Torch", je reste sur ma faim, car le titre avait un bon potentiel. Cela étant, TAKAKI fait un bel étalage de son talent avec cette short série et désormais je l'attends de pieds fermes sur une nouvelle série avec laquelle il ira au bout du bout !

"Origin" Vol.4, de BOICHI, chez Pika.
Voilà, voilà mes bichons, nouveau volume de "Origin" et l'ami BOICHI vient nous mettre une nouvelle mandale en pleine poire ! Fut un temps où j'aurais préciser "mandale graphique", mais je trouve que sur cette série, il fait vraiment un très bon boulot, autant graphiquement, que scénaristiquement. En fait, c'est plutôt qu'il laisse moins le fan-service parasiter son histoire et du coup, on retrouve un bon récit de SF, efficace, bien rythmé et qui apporte même de la réflexion. Dans les faits, que nous propose ce quatrième opus ? Si la première partie est plutôt posé, avec toujours cette réflexion sur les robots, l'IA etc, la seconde partie laisse place à l'action et clairement le mangaka est plus qu'à l'aise dès lors qu'il s'agit de faire la bagarre ! Un tome qui ne m'a pas déplu puisqu'il est assez bien équilibré, pas trop de parlote, ni trop de castagne, juste ce qu'il faut pour reste sur une certaine fluidité et suffisamment pour qu'aucune monotonie ne s'installe dans le récit. C'est le cas depuis le début de la série, mais une fois de plus, Origin est rapidement en mauvaise posture, un petit plaisir dont l'auteur ne semble pas pouvoir s'empêcher, puisqu'il le fourre toujours dans des situations pas possible obligeant son personnage à redoubler d'ingéniosité pour sortir des guêpier dans lequel il se retrouve. Si ça peut paraître un peu redondant, perso, j'apprécie ce genre d'initiative puisque c'est aussi ce qui permet de faire évoluer le personnage principal sur tout les niveaux. J'attends de voir la suite avec impatience, je me demande si pour le moment ce n'est pas la meilleure série de l'auteur d'ailleurs ?!
Scénario : 3.5/5
Graphismes : 5/5
Ma note : 8.5/10
Un tome nettement plus tourné vers l'action, mais qui reste tout de même sur un bon rythme et qui démontre (s'il le fallait encore) que BOICHI est une terreur quand il le veut !

"Dead mount, death play" Vol.1, de NARITA & JUJIMOTO, chez Ki-oon.
Retour en France de deux auteurs que l'on connait à savoir Ryohgo NARITA ("Durarara") et Shinta FUJIMOTO ("Red Raven") qui s'associent pour une toute nouvelle série (deux tomes en cours au Japon) que voici "Dead mount, death play". Alors, perso, j'ai toujours du mal à cerner les méthodes de sélection des éditeurs, je sais que le temps joue contre eux et qu'il faut faire vite pour ne pas manquer une série à fort potentiel, mais à vouloir aller trop vite, je trouve qu'on a de plus en plus de titre plutôt moyen et dont on ne connait même pas encore l'évolution. Ce titre par exemple fait partie de cette catégorie puisqu'il s'avère plutôt moyen (comme quoi des auteurs reconnus ne donnent pas forcément un bon titre). L'histoire est un fourbit pas possible, on te parle de nécromancien, de magie, de tueur, on te ramène dans un Tokyo contemporain et plus on avance, plus on a l'impression que l'auteur brode un peu comme ça l'arrange au fil des chapitres. C'est peut-être l'un des trucs qui m'énerve le plus (hormis le fan-service), quand j'ai l'impression qu'un auteur (quel que soit le support) me donne le sentiment d'écrire son histoire au fil des pages comme ça l'arrange. Genre, je te dis un truc, mais quelques pages après, finalement non, assorti d'une explication en mousse. Le pire c'est qu'on ressort de ce premier volume sans trop savoir à dans quoi nous avons mis les pieds, c'est tellement le bordel, qu'il est compliqué de prédire une quelconque évolution. Par ailleurs, les personnages sont des clichés ambulants et moi je dis non au fan-service qui sort de nul part, sans raison et ne servant strictement à rien dans l'histoire ! Graphiquement, je met la moyenne parce que le trait n'est pas mauvais, mais on est quand même pas sur un niveau fifou. Va savoir pourquoi Ki-oon s'est fourré là-dedans...
Scénario : 2/5
Graphismes : 2.5/5
Ma note : 4.5/10
J'y suis allé avec la fleur au fusil, assez confiant de ce qui pouvait m'être proposé sur cette nouveauté. Bon, j'ai trouvé ça moyen dans l'ensemble, ce premier opus ne sera pas parvenus à me convaincre. Je passe mon tour...

"Genocidal Organ" Vol.1, de Gato ASO & Project ITOH, chez Pika.
Voilà, voilà, deuxième série de Project ITOH à voir son adaptation manga paraître chez Pika, il s'agit de "Genocidal Organ". L'éditeur sort dans la foulée le roman et nous propose comme avec "The Empire of Corpses" sa version manga. C'est Gato ASO qui s'y colle un mangaka que l'on découvre en France et qui pour tout vous dire n'a pas un trait dégueulasse. Le chara-design est plutôt correct, de même que les décors, par contre j'ai trouvé qu'il ne parvenait pas à véhiculer d'émotions avec ses planches et forcément ça plombe un peu l'ensemble. Déjà, ses personnages eux-même ne sont pas très expressif, mais même si je trouve son style agréable à l’œil, j'avoue n'avoir pas ressenti grand chose durant la lecture. Concernant l'histoire c'est la même tambouille, pas inintéressante, mais ça m'a donné une impression de vide et de tirer en longueur, ce qui vous en conviendrez, sur un premier volume, est plutôt mauvais présages. En fait c'est typiquement le genre de titre qui pourrait faire un bon one-shot, mais qu'on a voulu pour X raison faire tirer en longueur sur trois volumes. Ok les gars, ok, mais sinon généralement on propose ce genre de chose quand il y a beaucoup de contenue ou on fait des rajouts qu'on juge judicieux, là franchement on s'ennui fermement durant ce premier volume, non seulement ça ne me donne pas envie de lire la suite, mais ça ne me donne même pas envie de découvrir le matériel de base à savoir le roman.
Scénario : 2.5/5
Graphismes : 2.5/5
Ma note : 5/10
Pas mieux que son voisin du dessus, "Genocidal Organ" n'a rien de bien ouf à proposer. On ressort de ce premier volume avec beaucoup de remplissage, me dire qu'il y a encore deux volumes comme ça, merci, mais non merci. Éventuellement je me pencherais sur le roman (édité chez Pika lui aussi) peut-être que sur ce support ça passera mieux.

"Le bateau de Thésée" Vol.2, de Toshiya HIGASHIMOTO, chez Vega.
Petit rajout de dernière minute, aussitôt réceptionné, aussitôt lu ! Il faut dire que le premier tome de la série m'avait mis une petite claque, vraiment et j'étais très impatient de poursuivre ma lecture. Forcément j'ai appelé Vega Edition et j'ai exigé que le second opus soit disponible dès ce mois-ci, j'ai été ravi donc de voir qu'ils avaient pris en compte ma demande. Bon, ne me remerciez pas tous en même temps, le troisième ça ne sera pas avant juin en revanche. Blague à part, je suis assez fan de cette stratégie qui visent à sortir le second opus à seulement un mois d'écart, avant de prendre un rythme plus traditionnel. Nous continuons de revivre le passé de la bourgade d'Oto Usu aux côtés de l'ami Shin pour tenter d'empêcher la terrible tragédie qui approche à grand pas (et ruinera sa vie et celle de sa famille). Evidemment que plus on avance, plus ce dernier prend des risques et plus il devient louche auprès des autres. Il faut dire qu'au bout d'un moment quand tu es constamment fourré au mauvais endroit au mauvais moment, tu attire l'attention et j'avais hâte de voir comment il allait pouvoir se dépatouiller de tout ça. J'ai été plutôt surpris de voir que l'auteur n'hésitait pas à lui faire avouer qu'il venait du futur, car généralement c'est toujours tabou dans ce genre d'histoire, le fait de donner ce type d'informations peut générer des problèmes sur la timeline. En même temps, dès lors qu'on implique de jouer avec une timeline, ça devient vite complexe et je n'ai pas encore bien saisi quelle était la position du mangaka sur ce point. Reste-t-on sur une seule et uniquement timeline immuable et sur laquelle toutes les actions de Shin n'auront aucun effet, ou au contraire est-ce que cela peut le mettre directement en danger ? A moins qu'on parte sur l'idée que chaque décision ouvre un avenir différent et que quoi qu'il arrive celui d'où vient le jeune homme restera en l'état. C'est déjà un casse-tête d'y songer, je préfère donc me contenter de voir la tournure sélectionné par l'auteur et ensuite me questionner sur le fait qu'il s'agisse d'un bon ou mauvais traitement de l'intrigue. Ce volume permet avant tout à Shin de calmer un peu le jeu à son sujet, mais aussi dans l'inscrire dans le quotidien du village, une façon aussi de développer les différents personnages sans trop de difficultés. Une façon de faire plutôt maline de la part du mangaka, puisqu'il nous endort avant de nous balancer quelques piqûres de rappel et faire en sorte que le lecteur n'oubli pas l'omniprésence dans tueur (#QuiEstCe). J'aime beaucoup la façon dont la narration joue justement avec les agissements du tueur et le "journal" qu'il tient. Inutile de dire que c'était trop court.... Visuellement je trouve que c'est toujours aussi beau, l'auteur est très à l'aise, propose de belles planches et surtout parvient à donner une ambiance tantôt douce, tantôt pesante à son récit grâce justement à celles-ci et ça j'aime beaucoup. Concernant l'édition, Vega fait du bon job depuis le départ, je note aussi la bonne forme à la traduction de Ryoko AKIYAMA (dont j'attends beaucoup sur "Kakushigoto").
Scénario : 4/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 8/10
On continue la traversée avec un second opus fait du même bois et tout aussi qualitatif que le premier. C'est l'un de mes lancements préférés depuis le début 2019 et vraiment un titre à ne pas manquer pour ceux qui aiment le genre !

"My home hero" Vol.2, de Naoki YAMAKAWA & Masashi ASAKI, chez Kurokawa.
Ah bha c'est carrément le duo de titre qui m'ont frappé en plein plexus, après "Le bateau de Thésée", "My home hero" est tout aussi délicieux à déguster ! Je ne cache pas ma joie déjà de retrouver ASAKI et son trait que j'apprécie toujours autant !! Je l'avais déjà souligné en parlant du premier opus, mais clairement son trait est plus mature désormais, il a gagné en bouteille et je trouve qu'il maîtrise parfaitement ce qu'il fait. Le découpage est efficace, l'ensemble est plus assuré qu'à l'époque et il parvient toujours a imprégner ses planches des ambiances qu'il souhaite, passant habilement d'un ton détendu à quelque chose de plus oppressant. Nous reprenons donc aux côtés du père de famille qui tente encore et toujours de sortir du merdier dans lequel il s'est fourré et on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une réussite jusqu'à présent. En effet, alors qu'il semble mettre hors de cause sa femme et sa famille, il reste pour sa part bien enlisé dans le mensonge et va devoir redoubler d'ingéniosité pour tenir tête à des yakusas loin d'être né de la dernière pluie. Le récit prend une tournure plutôt originale d'ailleurs, puisqu'une alliance improbable va naître et risque d’emmener le daron hors des sentiers battus (en même temps il a déjà liquidé et fait disparaître un cadavre.....c'est assez peu commun). J'ai tout de même un peu peur en voyant la durée de la série qu'on s'éloigne trop du postulat de départ et qu'on tire peut-être inutilement en longueur. Alors, je suis comme vous, je vais voir tome après tome, mais on passe déjà les sept volumes au Japon, ça me semble déjà beaucoup au vu de l'histoire qu'on nous propose. Cela étant, jusqu'ici tout vas bien comme dirait l'autre, donc on va garder le capital confiance et surtout profiter de la qualité de ces premiers opus !
Scénario : 4/5
Graphismes : 4/5
Ma note : 8/10
C'est l'une des autres bonnes surprises de 2019, "My Home Hero" continue de nous faire plonger dans un univers impitoyable aux côtés d'un père prêt à tout pour sa famille et pour maintenir sa famille hors de danger !

"Fairy Tail 100 Years Quest" Vol.1, de Hiro MASHIMA & Atsuo UEDA, chez Pika.
Dire que je pensais enfin m'être débarrassé de "Fairy Tail" (#SonOfABitch)...dans le genre je force et je lâche pas l'affaire, je vous présente MASHIMA (toujours au scénario) et UEDA (qui prend la partie graphique) et donc "100 Years Quest" la suite direct des aventures de Natsu et sa bande. Non, mais j'ai vu des morpions moins s'accrocher à une paire de baloches que MASHIMA à "Fairy Tail". Bon, je comprend, c'est son plus gros succès et la fin très ouverte laissait de toute façon présager d'une suite. On retrouve ainsi UEDA aux graphismes et quand on parle de mimétisme avec TOYOTARO/TORIYAMA, je peux vous dire que UEDA/MASHIMA c'est assez fou aussi. Il faudrait vraiment pousser pour convenir de quelles planches serait dessiné par l'un ou l'autre. Certains diront que c'est la preuve du faible niveau de MASHIMA, perso, je suis plutôt impressionné du travail d'UEDA qui parvient a reproduire sans trop de difficultés les personnages et l'univers de MASHIMA aux travers de ses planches. MASHIMA qui doit avoir je pense quatre cerveaux et une douzaine de bras tellement il est sur 50 projets à la fois. Alors ok, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous et on peut ne pas aimer, mais quand même c'est un vrai bosseur et même s'il délègue la partie graphique ici, reste qu'il pond tout de même l'histoire et les némus pour cette nouvelle quête ! Concrètement, cette suite reprend quelques temps après la fin de la série mère, Natsu et les autres partent pour une toute nouvelle quête qui dit-on est impossible à atteindre. Sincèrement, je pense que les fans s'y retrouveront sans problèmes, on retrouve ce qui fait le succès de la licence, des personnages "attachiants", de l'action, de l'humour, du fan-service et des graphismes pas mauvais. J'avais perso eu du mal à plusieurs reprises pour déjà boucler la précédente, j'espérais éventuellement avoir un petit renouveau avec l'arrivée d'un autre mangaka, mais on s'aperçoit vite qu'on nous ressert la même sauce et il qu'il n'y aura rien de neuf sous le soleil. On peut avancer sans problème que le titre trouvera son public, maintenant me concernant, je referme la page "Fairy Tail".
Scénario : 3/5
Graphismes : 3/5
Ma note : 6/10
Une suite qui reste sur la même lancée que la série principale, les fans s'y retrouveront probablement. Me concernant, je ne peux pas nier les quelques qualités du titres, mais avant le temps les mauvais côtés ont pris le dessus et j'ai même l'impression que c'est accentué avec cette suite.