Les lectures mangas de la semaine S08E18

Hey, hey, hey, de retour en cette journée du travail, bha oui il y a des gens qui bossent les gars !!! Ok, j'avoue l'article est prêt depuis le 16 avril, mais quand même !! Du coup cette semaine je vous propose pas moins de cinq nouveautés (enfin quatre on va dire) et deux suites !

 

"Shinobi Quartet" Vol.1, de Tohru HIMUKA, chez Pika.

Je disais en début d'année que le shojo était de moins en moins populaire, on dirait que les éditions Pika ont décidés de remédier à cela. En effet, l'éditeur aux travers de sa collection Shojo Addict, compte bien redonner un élan au genre au travers de plusieurs labels, dont Purple Shine qui nous propose justement le premier volume (sur huit) de "Shinobi Quartet" de Tohru HIMUKA qui débarque fraîchement en France. La série nous propose de suivre la vie de Choko, une riche héritière qui souhaiterait pouvoir avoir une vie plus basique, sauf que son père ne l'entend pas de cette façon. En effet, la jeune femme sera obligée de s'adjoindre les services d'un shinobi, chargé de prendre sa défense et de devenir son futur bras droit. Quoi de mieux que l'école Mizonoo pour faire son choix ?! Si le genre manquait clairement dans le paysage manga en France, je ne suis moi-même pas un grand consommateur du genre et j'avoue être assez difficile dessus, il faut vraiment qu'un ensemble de critères soient favorables pour que je succombe, un pitch accrocheur, des dessins de qualités et surtout un approche atypique, un déroulement surprenant. Ce premier volume de "Shinobi Quartet" répond plutôt bien à mes demandes, tout d'abord l'histoire, proposant une approche intéressante, puisque si histoire d'amour il y aura forcément, elle nous présente surtout un univers où les shinobis sont présent ce qui est assez rare pour être souligné. Je suis cependant un poil partager tout de même, car il faut dire que les gardes du corps, butler et autres servent ont en à déjà pas mal souper et finalement ce "shinobi" n'est qu'un melting-pot de cette gamme. On retrouve pas mal de ficelles scénaristique que l'on connait déjà, Choko ayant rapidement plusieurs prétendants et devra faire son choix parmi eux, certains s'en sortant avec plus ou moins de succès. Les personnages sont assez bien foutus, les personnalités sont accrocheuses, il faut dire que la série baigne aussi dans pas mal d'humour, ce qui permet au lecteur de mieux s'immerger dans le récit et de s'attacher plus rapidement aux personnages. Visuellement c'est plutôt joli, signature des shojo nouvelle génération, on retrouve un gros travail sur les personnages, mais aussi et surtout sur les décors, ainsi que sur les quelques scénettes d'action qui sont bien maîtrisées. Jusqu'ici tout va bien ou presque, là où j'accroche un peu moins c'est sur le déroulement de l'histoire qui est somme toute assez classique pour le moment, une jeune femme, plusieurs jeunes hommes ce battant presque pour elle, chacun avec ses qualités et défauts, la belle devra faire un choix et visiblement là tête de gondole tire déjà son épingle du jeu. 

Pas le meilleur shojo que j'ai eu l'occasion de lire, mais "Shinobi Quartet" à la qualité de proposer du bon divertissement. L'histoire est plaisante à suivre, on sait déjà que ça ne s'étalera pas inutilement, graphiquement HIMUKA propose vraiment des choses intéressantes et pour finir le titre est plutôt fun, parvenant à mélange plusieurs styles avec le bon dosage. Un bon démarrage pour cette collection Purple Shine, annonciatrice d'un bon coup du boost dans le paysage shojo. 

 

"Infection" Vol.2, de Toru OIKAWA, chez Delcourt/Tonkam.

Grosse attente du début d'année, j'avais malheureusement déchanté après la lecture du premier volume de la série. Possédant tout de même quelques qualités notamment dans l'approche j'ai tout de même souhaitez tester ce second opus. Je n'aurais peut-être pas dû...voir pas du tout car je crois que c'est l'un des pires, voir le pire tome d'une série que j'ai eu l'occasion de lire et pourtant j'ai déjà lu des trucs pas jojo du tout ! Les bonnes idées sont-elles toujours de la partie ? Honnêtement je ne pourrais pas vous le dire puisque la lecture est parasité par du fan-service aussi inutile qu'intempestif et je crois que l'on touche le fond quand le frère et la sœur prennent un bain aux relents pédo-incestueux comme rarement vu. Si encore ça servait le récit, mais ce n'est même pas le cas et je crois que c'est ça le pire, en fait on a touché le fond et là on commence à forer pour chercher du pétrole, sauf qu'au lieu de ça c'est un torrent de merde qu'on reçoit sur la tronche. Ouai je sais c'est peut-être fort, mais c'est vraiment l'impression que donne la série, on avait un bon matos de base, avant de partir en vrille, le fan-service c'est bien quand ça sert le récit où quand c'est fait avec parcimonie, ici ce n'est ni l'un, ni l'autre et on va dans la surenchère, je pense que la prochaine étape c'est une lycéenne violée par un ours. 

Bref, inutile de plus s'attarder sur cette série qui n'en vaut pas la peine, on ferme la boutique, on tire le rideau, on balance la clé et on va essayer de faire comme si on avait jamais lu cette bouse. 

 

"Petites Mésaventures Amoureuses" Vol.1 à 3, de Yuki YOSHIHARA, chez Soleil.

Bref, passons à quelque chose de plus léger, histoire de ce remettre de cette désagréable lecture. L'auteure signant son retour dans nos librairies avec une toute nouvelle série dont on parlera dès que je l'aurais lu, je me suis dit que c'était l'occasion de revenir sur les "Petites mésaventures amoureuses" de Yuki YOSHIHARA, puisque je n'avais pas lu le dernier volume dispo qui traînait dans ma PAL depuis bien bien longtemps. Spécialiste du genre, la mangaka revient donc pour plusieurs petites histoires courtes compilées pour l'instant en trois volumes (car c'est toujours en cours de parution au Japon visiblement). L'occasion pour les néophytes de découvrir une auteure vraiment décalé et pour les chevronnés de retrouver cette dernière. Un vrai plaisir de découvrir ses "mésaventures amoureuses", très souvent bourré d'humour et proposant des couples souvent très atypiques et détonnant. Je trouve qu'elle s'est un peu calmé sur l'érotisme, elle qui n'hésitait pas à beaucoup parlé de sexe dans ses histoires lors des premières séries publiées en France. Si c'est toujours un peu présent ça l'est cependant nettement moins et laisse plutôt la place justement aux sentiments et aux relations amoureuses à proprement parlé. L'ensemble reste encore suffisamment mature, même si souvent tourné en dérision. Niveau édition ça reste sur ce que propose habituellement l'éditeur, reste qu'ils proposent l'intégralité des bonus et commentaire de l'auteure, des moments souvent savoureux. 

Une compilation d'histoires courtes qui donne un bon aperçu de la palette que possède l'auteur. La qualité variant évidemment, on reste cependant globalement sur un niveau plus qu'honorable tout du long de ces trois volumes. Les personnages sont toujours décalés, les histoires bien qu'utilisant régulièrement le même schéma, l'auteure fait son maximum pour apporter de la diversité et traite aux travers de ses couples tout simplement les relations entre femmes et hommes avec beaucoup d'humour. 

 

"Saltiness" Vol.1, de Minoru FURUYA, chez Akata.

Attendu par beaucoup, la série quadrilogie "Saltiness" et surtout son auteur Minoru FURUYA débarque en France. On parle bien d'un mangaka plus que chevronné puisqu'il cumule tout de même 25 ans de carrière et c'est seulement grâce aux éditions Akata qu'il vient enfin percer dans nos librairies. L'éditeur français qui pioche je pense le titre le plus accessible (pour commencer), parviendra-t-il a faire son trou ?! Bonne question (il faut espérer puisque l'éditeur à déjà annoncé que d'autres titres suivraient). Je sais qu'il est de bon ton de brosser l'éditeur dans le sens du poil, parce qu'il bénéficie d'une certaine réputation, notamment quand il s'agit de dénicher des mangas décalés et de nouveaux auteurs. Alors, je n'ai aucun soucis avec FURUYA dont on retrouve vraiment l'influence de MOCHIZUKI par ailleurs, un trait efficace, un art de la mise en scène vraiment très bien senti, graphiquement c'est assez riche et je n'ai pas grand chose à redire. C'est plutôt du côté de l'histoire que j'ai un peu décroché, trop marginal peut-être, je n'ai pas su déchiffrer vraiment le message que souhaitait faire passer l'auteur à vrai dire. La série propose de suivre les pérégrinations de Takehiko, un homme de 31 ans, persuadé d'être au top, mais qui finalement s'avère être plus un boulet qu'autre chose pour sa famille. C'est pour permettre à sa sœur d'atteindre le bonheur, que ce dernier décide de quitter le cocon familiale et de trouver sa place dans la société actuelle. Histoire hautement intéressante en perspective et qui propose clairement de bonnes thématiques, reste encore qu'il faut qu'elles soient traitées de la bonne manière. C'est là que j'ai un gros soucis, l'ambiance du manga et ses personnages sont tellement WTF, que j'ai eu du mal à voir où voulait vraiment en venir le mangaka. Le personnage central de Takehiko nous fera osciller entre plusieurs sentiments à son égards, amusement, touchant mais aussi agaçant à la fois. Ses "acolytes" de fortune sont du même bois, mais dans des genres bien distincts. Au final, je n'ai rien à redire sur les personnages, ni sur les sujets que veut traiter l'auteur, c'est plus sur la forme que je suis sceptique, car la lecture n'est clairement pas évidente tant le manga s'égare par moment dans des délires assez incroyables. Alors oui, c'est amusant pour ma majeure partie, mais sur la longueur, quel est le but ?! S'agit-il de faire de l'absurde pour faire de l'absurde ? Dans le fond, j'adore les thèmes qui sont abordés car vraiment très actuels et intéressants (chômage, pauvreté, marginalisation etc...), mais c'est dans l'accomplissement que ça coince, la lecture étant tellement en décalage et en second voir troisième ou quatrième degré que c'est extrêmement compliqué de bien dégager le bon. Concernant l'édition, Akata rend une bonne copie et il faut mentionner le boulot du Black Studio qui s'arrache bien, notamment pour proposer une traduction et adaptation de qualité et qui sonne bien à l'oreille. 

Ni bon, ni mauvais, "Saltiness" est à l'image de ses personnages, un poil trop marginal pour me convaincre totalement. Je me demande quel accueil sera fait à FURUYA pour sa première incursion en France, j'ai le sentiment que ça ne sera pas évident. Visuellement c'est impeccable et dans la droite lignée des plus grands mangakas, sur les thématiques abordées il en est de même, des sujets dans l'air du temps et aidé par des personnages bien construits. J'ai en revanche bien peur que le côté trop décalé et marginal de l'oeuvre, rendent la lecture peu accessible et n'aidant pas à délivrer le message du manga. Affaire à suivre...

 

"Ken'en" Vol.1, de FUETSUDO & Hitoshi ICHIMURA, chez Doki Doki.

Passons carrément à un manga au ton plus léger ! Doki Doki nous propose, "Ken'en", comme chien et singe", d'un binôme d'auteurs, le débutant FUETSUDO au scénario, accompagné du plus aguerri ICHIMURA (Tales of Symphonia, Breath of Fire IV, chez Ki-oon). La série est toujours en cours de parution avec cinq petits volumes et voici que le premier fait son apparition chez nous. L'histoire elle aussi nous narre les aventures d'un binôme hors du commun cette fois, puisqu'il s'agit d'un homme-singe et d'un chien chasseur de démons (et capable de prendre forme plus ou moins humaine). Le second destiné à faire disparaître le premier, mais tout ne ce passe pas comme prévu et c'est donc une vie "commune" qui semble ce dessiner pour les deux humanoïde. Le manga ne paie pas de mine, l'histoire est assez simpliste et moi qui cherche toujours du fond, ce n'est pas bien développer. Pour autant, nous avons entre les mais un vrai manga feel good et qui permet vraiment de passer un bon moment de lecture de part son ton justement assez léger. L'intérêt principal du manga réside bien évidemment dans les interactions entre les deux "bestiaux", l'un cherchant finalement à comprendre le mode de vie du second, sous couvert d'être nourrit et logé. Il faut bien reconnaître que les personnages attise facilement la sympathie du lecteur, chacun avec un caractère bien définis et diamétralement opposé à l'autre (sinon ce n'est pas drôle). La série joue beaucoup sur le terrain de l'humour, outre les cabotinages du singe, la relation noué entre les deux personnages principale est tout aussi amusante et intéressante à découvrir. On va pas ce mentir, bien que très intéressé par le titre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec cette lecture et j'ai été plutôt bien surpris, c'est rythmé et l'apport d'ICHIMURA sur la série n'est pas négligeable. En effet, le mangaka possède un coup de crayon très agréable pour l’œil, avec un chara-design divers et variés, tout aussi à l'aise lors des phases d’interactions, que des phases d'actions. Il a cette capacité à rendre des personnages et scènes très vivantes et c'est aussi l'un des points fort du manga. Je me demande par ailleurs si la série n'est pas tout aussi judicieuse pour un lectorat plus jeune, il faut dire qu'elle prône de belles valeurs, notamment des notions de tolérance, d'ouverture. 

Doki-Doki ont eus le pif pour le coup de sélectionner "Ken'en" ! Un manga feel good qui véhicule de bonnes valeurs, avec des personnages sympathiques, de beaux graphismes et beaucoup d'humour. Typiquement le genre de série à découvrir peut importe l'âge (avec une lecture différente évidemment) et qui possède vraiment une bonne énergie et des choses intéressantes à offrir aux lecteurs. 

 

"Les rôdeurs de la nuit" Vol.1, de Koyoharu GOTOUGE, chez Panini.

Trouvé d'occasion chez mon libraire, c'était le moment de tester "Les rôdeurs de la nuit", un titre qui m'intrigue depuis sa parution (l'été dernier), mais je n'ai pas eu le courage de me jeter à l'eau et ce n'était pas non plus une priorité. Quoi qu'il en soit, l'occasion était trop belle pour ne pas tenter ce shonen qui s'en sort visiblement plus que bien au Japon soit dit en passant. L'histoire qui nous est narrée est celle de Tanjiro, fils d'une famille nombreuse qui tente de ce faire de l'argent en vendant du charbon à qui en veut. Alors qu'il rentre chez lui un soir, il découvre toute sa famille massacrée par les ogres, tous sauf sa sœur qui est s'est justement transformé en bête sanguinaire. Bien décidé à ce faire justice et tenter de rendre son humanité à sa sœur, le jeune homme par à l'aventure. Un pitch assez accrocheur, clair et net, sans fioritures et qui possède de belles bases pour bien démarrer une aventure shonen. Le destin tragique de notre futur héros est bien mis en scènes et en place, rapidement plusieurs buts et directions apparaissent aux yeux du lecteurs et ce genre de démarrage éclair n'est pas pour me déplaire au moins on est rapidement fixé. L'autre aspect sympa, les ogres, une typologie de monstres assez rarement utilisée et qui est vraiment intéressantes à découvrir, on change des habituels vampires, ghoul, loup-garous et autres bestioles "classiques". Le traitement même de l'histoire est plutôt bien foutue, on ne perd pas de temps et même si par moment je trouve qu'on avance peut-être trop vite, ça reste vraiment bien calé à ce niveau. Effectivement, on pourrait peut-être revenir sur quelques passages qui auraient mérités un développement plus approfondi, il faut dire que pour un premier volume, la série enquille pas mal de choses en peu de pages. Il faut bien dire aussi que plusieurs choses sortent parfois un peu de nul part et ne sont pas très bien amené, voir passé volontairement sous silence (comme l'odorat ultra puissant du héros), même si ce genre de détail n'est pas préjudiciable en soit, cela peut tout de même faire tiquer le lecteur.  En fait, ce qui désert la série d'après moi reste les graphismes de GOTOUGE. En effet, la couverture plutôt moyenne est déjà un cran au dessus de ce que vous retrouverez à l'intérieur. Je ne sais pas si cela va en s'arrangeant avec le temps, reste que le trait du mangaka manque d'assurance et transmet une grande fébrilité lors de la lecture. L'ensemble n'est pas moche, mais clairement il manque de détail et de caractère ce qui le rend plutôt difficile d'accès. Cela étant, je pense que ce qui plombe avant tout la série, c'est la communication catastrophique de son éditeur, Panini. Je pense que cet éditeur n'a pas compris (malgré toutes les années d'expérience) que juste annoncé l'acquisition d'une licence et sortir le manga ne suffit pas pour vendre. De plus, l'éditeur lui-même ne semble pas croire aux titres (qui possède pourtant de bonnes qualités) puisque niveau parution nous avons le premier volume en août dernier, le second en octobre, le troisième en janvier et à l'heure où j'écris pas de quatrième opus annoncée jusqu'en juillet (minimum). Autant dire que l'éditeur semble avoir déjà lâché la licence, au lieu de l'avoir poussé pour ses débuts. Si dernièrement j'étais plutôt content des choix fait par l'éditeur sur ses licences, aucun changement à signaler sur sa comm qui reste désastreuses et probablement la pire que j'ai pu voir chez un éditeur (tout support confondus).

"Les rôdeurs de la nuit" possède plusieurs qualités, dont celle d'avoir un univers original, des personnages bien écrit, ainsi qu'un rythme fluide et très soutenu, mais qui pêche un peu par le manque d'expérience de son auteur. Graphiquement ce n'est pas facile d'accès, mais ce n'est pas affreux non plus. En fait, je pense que le principal défaut de la série, c'est d'être publié chez Panini, un éditeur qui ne communique pas sur ses titres et a vite fait de les balancer au placard comme cela semble hélas déjà être le cas. 

 

"Dolly Kill Kill" Vol.10, de Yukiaki KURANDO & Yusuke NOMURA, chez Pika.

Nous sommes on ne peut plus proche de la fin pour "Dolly Kill Kill", shonen débridé au rythme effréné ! Nous avions laissé notre groupe de héros en très mauvaise posture, fort heureusement pour eux, Iruma faisant une entrée fracassante et semblait bien chaud pour mettre un terme à tout ce bazar. Une fois de plus nous avons entre les mains un tome hautement rythmée et qui ne laisse pas ou peu de temps morts aux lecteurs. J'ai trouvé que la direction que prenait le combat était cependant moins surprenante que ce qu'on pu faire les auteurs jusqu'ici. Evidemment que les héros doivent remporter la bataille, ce n'est pas le soucis, simplement la manière est on ne peut plus classique avec des retournements de situations qu'on voit venir et qui ne prendront même pas à défaut un néophyte pour le coup. Pour autant, cela ne gâche pas la lecture, ça reste très efficace et nous avons devant les yeux un combat final digne des plus grands. Alors, il est vrai que les personnages secondaires sont un peu vouées à être spectateur sur cette dernière phase (hormis quelques tentatives), Iruma et Sekka étant vraiment dans une autre dimension. Il y a fort à parier néanmoins que tous auront un rôle à jouer dans le grand final qui se profil. Sur ce style de volume très axé action, c'est surtout le dessinateur qu'il faut encenser NOMURA démontre une fois de plus qu'il est très à l'aise graphiquement et qu'il possède une bonne palette de technique et un bon gout pour ce qui est du découpage. On appréciera une fois de plus le travail effectué sur la transmission des émotions, toujours très travaillé, mais aussi le soin apporté aux décors, aux détails. Je le dis depuis le début, cette série est vraiment une bonne pioche pour Pika et possède de nombreux atouts pour séduire le public. 

Avant-dernier volume de la série, ce dixième opus de "Dolly Kill Kill" permet au lecteur de s'enfoncer encore plus profondément dans la folie de son univers, de ses personnages et est surtout annonciateur d'un final explosif ! Une série qui n'aura pas cessé de me surprendre dans sa construction et qui est bien partie pour ce conclure de façon surprenante justement. 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Equipage en place depuis 2011  -  Hébergé par Overblog