Chronique : Bleach VOl.62

Type : Shonen
Auteurs : Tite KUBO

Editeur : Glénat
Prix de vente : 6.90€
Nombre de tomes France : 62 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  67 (en cours)
Date de parution : 4 mars 2015

Pitch :

Hitsugaya et Soi Fon, dépourvus de bankai, ont été vaincus par leur adversaire Quincy. Mais la situation se retourne d’un coup, quand Urahara transmet soudain à Mayuri une information incroyable ! Cependant cela donne aussi aux Quincy l’occasion d’engendrer une nouvelle vague de désespoir…
 

Chronique :

J'avais eu la "chance" d'avoir ce tome avant sa sortie et j'avais voulu le placer en chronique "avant-première". Le problème c'est qu’après lecture, je me suis tout simplement dit que ça n'en valait pas la peine (et j'avais que je l'ai un peu oublié par la suite).

Ce n'est un secret pour personne, nous sommes désormais entrés de pleins pieds dans le dernier arc de la série "Bleach". On boucle la boucle en quelques sortes avec des explications et une finalité sur le conflit "shinigamis/quincys". La bataille débute et l'on retrouve les décors de la Soul Society que l'on connait maintenant par cœur (et qui arrange beaucoup KUBO au niveau des décors). Depuis le début de cet arc, j'avoue avoir réussi à tirer pas mal de point positif, mais l'auteur reste toujours dans ses montagnes russes avec des chapitres (voir même des phases entières) totalement inégaux. Et vous savez quoi, si je n'ai pas fait de chroniques sur les tomes précédent c'était parce que la série retombait à nouveau dans la facilité avec ces insupportables power-up et ces retournements de situations totalement tirés par les poils du cul (ouai c'est le niveau au-dessus du tirage de cheveux).

Ce soixante-deuxième opus des aventures d'Ichigo, n'échappe du coup pas à la régle. On retrouve des combats (toujours aussi bien mis en pages) long, avec des personnages au bout de leurs vies pour au final aucun résultat. En effet, les ennemis vaincus reviennent comme si de rien trois ou quatre pages plus tard à croire qu'ils était juste allait soulager leurs vessies. On va donc de power-up en power-up, de super-technique de la mort à super-technique de la mort qui tue...pour au final revenir au point de départ. C'est pas nouveau que cet aspect de la série me dérange, mais j'ai l'impression qu'on arrive vraiment au bout du concept. L'auteur nous surprend avec la disparition des bankai, on repart sur un truc intéressant pour relancer l'intérêt, puis finalement un truc à la con permet de les retrouver. Le pire dans tout ça c'est qu’après ça, les "morts" reviennent puisqu'il n'était "pas à fond". WTF KUBO ?!

Je finirais la série, parce qu'il est "trop tard" et que graphiquement c'est énorme. En revanche, scénaristiquement parlant, "Bleach" a pour moi abattu toutes ses cartes. Tout ce que fait dorénavant KUBO c'est étiré encore et encore un arc qui pourrait être bouclé en la moitié des tomes qu'il comptera. Très honnêtement sans rallonge la série ne dépasserait même pas 50 volumes. C'est dommage, très dommage, cet arc final qui m'avait donné beaucoup d'espoir à ses débuts est entrain de s’effondrer sur lui-même et j'ai peur que la fin ne soit qu'une vaste blague.

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