Le crush de la semaine : Skip Beat !
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Bonjour à tous ! Pour mon tout premier crush, j'ai décidé de vous parler de « Skip Beat ! » qui est pour moi sans aucun doute un manga incontournable ! « Skip Beat ! » est un manga, de type shôjo, de Yoshiki Nakamura, sorti en 2002 au Japon, mais qui n'est arrivé jusqu'à nous qu'en 2008 grâce aux éditions Casterman (Sakka). La série, toujours en cours, compte aujourd'hui 33 tomes au Japon, suivi de très près par l'édition française qui compte 32 tomes. (Sortie du tome 33 en France prévue pour le 29 octobre).
De quoi parle ce manga ?
Mogami Kyôko, 16 ans, est une jeune lycéenne qui a tout abandonné pour monter à Tôkyô et vit de plusieurs petits boulots.Elle est fan d'une star montante de la chanson : Fuwa Shô. Ah ! Mais pourquoi est-elle allée sur Tôkyô ? La raison est simple. Son ami d'enfance Shôtaro lui a demandé de l'accompagner, et amoureuse de lui, elle ne pouvait pas refuser une telle offre qui ne lui était proposée qu'à elle. Mais voilà, Shôtaro n'est autre que Shô Fuwa, et elle va découvrir qu'il ne se sert d'elle que pour payer son loyer astronomiquement cher, faire la cuisine et le ménage. A ce moment-là, quelque-chose en elle va se briser. Furieuse, elle lui promet qu'il le paiera. Oui, mais comment ? Il est intouchable. Et il se moque même d'elle en lui disant que le seul moyen pour l'atteindre est de le détrôner de sa place dans le show biz. Défi relevé! Kyôko n'a pas froid aux yeux, et décide de le battre sur son propre terrain, et va jusqu'à tout changer chez elle, pour prendre un nouveau départ. Mais la chose n'est pas aisée puisqu'elle n'a aucun talent apparent, et aucune envie particulière... Tant bien que mal (et après harcèlement envers le manager de la boîte rivale de Shô), elle arrive à se faire une place dans une section fraîchement créée rien que pour elle : la section love me ! En gros : une section où elle doit tout faire pour aider les autres, sans rien demander en retour, et où elle doit se faire aimer. (et le tout en portant une magnifique combinaison rose flashy).
La volonté du directeur ? Lui faire regagner ce qu'elle a perdu, le sentiment d'amour, pour qu'elle puisse s'élever dans le monde du show biz car pour lui une chose est sûre, elle a du potentiel pour devenir actrice, mais celui-ci est bloqué par sa mésaventure. Kyôko se résigne et se plie aux exigences exubérantes du directeur, puisque c'est pour sa vengeance, mais sa petite vendetta ne restera pas secrète longtemps, et il fallait que ce soit LE rival de Shô, Tsuruga Ren, qui la découvre. Choqué par la motivation de Kyôko, ce dernier lui fait bien comprendre qu'elle n'a rien à faire là, et qu'il vaudrait mieux qu'elle quitte le monde du show biz si elle ne pense qu'à elle. Mais cette dernière ne se décourage pas, son seul objectif est se venger de LUI, donc ce que peut penser Tsuruga Ren n'a pas d'importance... Pour le moment. Voilà comment débute cette histoire hors norme.
Une série qui donne un nouveau souffle aux shôjo :
En effet, ce concept est assez frais et donne un aspect plus moderne du shôjo. L'héroïne peut être niaise (souvent) mais reste ancrée dans la réalité. Son cœur blessé et trahi nous rapproche d'elle et on dévore l'histoire du début à la fin, sans en perdre une miette. Le côté show business pourrait nous éloigner de Kyôko – devenir une star est plutôt utopique et cet aspect devrait nous faire revenir à la réalité - mais il n'en n'est rien, tant l'histoire est prenante et les personnages attachants.
Des personnages détestables et attachants à la fois :
En ce moment, les histoires où les méchants retournent leur veste et deviennent gentils sont assez fréquentes. Cependant ici, le caractère de chaque personnage est travaillé de sorte qu'on a l'impression d'entrer en contact avec de vraies personnes. On se rend donc compte que les apparences sont superficielles et qu'il faut s'approcher de ces personnages complexes, pour comprendre qu'en réalité ils ont juste été blessés, tout comme l'héroïne. Il n'y a donc pas vraiment de « méchant » ou de « gentil » mais des personnages complets, que l'on peut aimer, détester, voire aimer détester. Une petite fille exaspérante qui cache son malheur, une star de la chanson égocentrique qui se paralyse devant les pleurs d'une fille, un acteur qui joue un rôle chaque jour pour enfermer sa vraie personnalité... Il y a de tout ! Et c'est ce qui fait que ce manga est si complet.
Une histoire addictive :
J'ai commencé par l'animé, sans avoir regardé le résumé, et je vous avoue que je suis restée bouche bée ! Je m'attendais à un shôjo classique, un peu niais et mielleux (et ça commence comme ça d'ailleurs) mais dès que Shô montre sa véritable personnalité, tout est différent. On s'attend à une héroïne blessée, en larmes, et on la voit quitter notre dimension pour devenir une harpie de la vengeance. Chaque tome nous fidélise un peu plus et nous rend accro. Ce manga est un petit bijou dont on meurt d'envie de connaître la fin en étant tiraillé de vouloir une série qui ne se terminerait jamais. Pour moi, c'est LE manga qu'il faut lire, et il est mon favoris, devant toutes les séries existantes. Le gros avantage c'est que ça ne ralentit jamais et on ne s'en lasse pas.
Le manga a tellement de succès, qu'il a eu le droit à son adaptation en drama taïwanais que je vous recommande (Extravagant Challenge). L'actrice (Ivy Chen) est géniale et arrive assez bien à recréer l'univers de Kyôko, et Shô (Donghae – chanteur coréen) est totalement entré dans la peau du personnage. Seul bémol pour moi, l'acteur qui joue Ren (Siwon – chanteur coréen) qui est quasiment inexpressif...
Parlons bien, parlons dessins :
Par rapport à d'autres shôjo, la qualité de dessin n'est pas, objectivement, extraordinaire. Elle est sympa, mais sans plus. Cependant, on devient tellement accro, que ces dessins presque banals deviennent magnifiques ! Bon il faut l'avouer, je ne pourrai jamais dessiner comme ça ! Donc dire que c'est banal est quand même culotté et exagéré. Mais si vous ne connaissez pas la série, vous tombez sur le tome 1... L'achèteriez-vous ? Sans lire le résumé ? Pour ma part, si je devais choisir une œuvre pour son dessin, je craquerais pour des titres comme « akuma to love song », « blue spring ride », « sawako », « kare first love ».... J'adore les grand yeux des héroïnes de shôjo.
Mais bon ! Si le dessin suffisait à faire une œuvre, ça se saurait ! Donc je vous laisse vous faire un avis, sur la qualité de dessin, de scénario, sur les aspects des personnages et vous m'en direz des nouvelles.
Alors ? Qui veut suivre Kyôko dans sa folle aventure dans le monde du show biz ? Moi je suis déjà partie !