Chronique : Journal d'une fangirl Vol.1
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Type : Shojo
Auteurs : Sanae UNO
Editeur : Akata
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 1 (en cours)
Nombre de tomes Japon : 3 (terminée)
Date de parution : 24 avril 2014
Pitch :
Chronique :
Pour ceux qui l’ignorent, Akata a mis fin à sa collaboration avec les éditions Delcourt fin 2013. Quelques mois après cette séparation, Akata a annoncé l’arrivée de plusieurs licences : Bienvenue au Club, le manfra Les Torches d’Arkylon ainsi que Journal d’une fangirl et c’est de ce dernier dont je vais vous parler aujourd’hui. Après la lecture attentive de ce premier opus, j’ai noté plusieurs points, positifs et négatifs, qui ont rendu au final, mon avis des plus mitigés quant à cette série dont j’espérais, suite à ma lecture de l’extrait proposé par Akata, qu’il soit un véritable coup de cœur.
Je commence avec le négatif. Tout d’abord, les textes hors bulles : alors certes, on voit ça dans la majorité des mangas me direz vous, mais dans celui ci il y en beaucoup, voir même carrément trop, ce qui rend le sens de lecture parfois pas évident à cerner et surtout, peut déranger un peu si on a des problèmes de vue, du fait que ces rajouts hors bulles semblent comme écrits à la main et donc parfois, pas des plus lisibles qui soit. Après ce qui m’a déplut, c’est le comportement de deux des personnages. D’une part, la mère de Sakurako, une femme assez naïve voir carrément irresponsable de ne pas franchement s’inquiéter du fait que sa fille lui mente ouvertement, ne rentre pas le soir… En bref, un personnage que je trouve comme étant peut être le moins crédible de ce manga. D’autre part, Sakurako elle même, semblant être une énième « héroïne bonne poire » (tiendrait elle ce trait de caractère de sa chère maman ?), comme on en voit dans des tas d’autres shojos. Fort heureusement, ce personnage n’en devient pas nunuche à souhait, Sakurako faisant partie de ces héroïnes qui tentent tout de même de s’en sortir et de trouver des réponses à ses interrogations (ici, il est question de comprendre pourquoi Ritsu et Masa s’intéressent autant à elle).
Le positif à présent (oui oui, il y en a !). Le gros point positif de ce manga, c’est clairement son humour quasi omniprésent, qu’il soit verbal ou de situation, certaines répliques et expressions des personnages sont des plus tordantes. Ce qui m’a également plut, c’est ce suspense maintenu et grandissant à propos du personnage de Ritsu (semblant cacher un passé assez sombre et douloureux) mais également le mystère quant aux véritables motivations de Ritsu et Masa au sujet de Sakurako. On peut d’ors et déjà supposer plusieurs hypothèses pour ce dernier point mais j’espère vivement que l’auteure saura nous surprendre par la suite. Enfin, c’est bizarrement l’absence de romance pure et simple que j’ai apprécié dans ce premier volume. Alors oui, le côté romance est en partie présent du fait que Sakurako est une fangirl absolue de boy’s love mais il n’y a pour l’instant du moins, pas vraiment de romance entre les personnages, comme pourrait le laisser présager la couverture du manga ou son synopsis.
Parlons pour finir des dessins : le trait de Sanae Uno est assez particulier et il divisera clairement les lecteurs, le trouvant soit typé shojo, fin, agréable à l’œil ou bien disproportionné, limite agaçant et pas très joli. Personnellement, les graphismes m’ont plut même si effectivement, les proportions et les perspectives ne sont pas toujours bien respectées.
En somme, un premier tome assez sympathique, avec sa part de bonnes et de mauvaises choses mais qui tout de même permet de passer un moment de lecture léger et agréable.