Chronique : No Longer Heroine Vol.4

Type : Shojo

Auteur : Momoko Kôda

Editeur : Akata/Delcourt

Prix : 6,99 €

Nombre de tomes en France : 4 (en cours)

Nombre de tomes au Japon : 10 (série terminée)

Date de parution : 11 septembre 2013

Pitch : La courte absence d'Adashi pendant les vacances d'été a ouvert une brève dans sa relation avec Rita. Mais ça, elle ne le sais pas encore! Comment les deux amis d'enfance vont-ils gérer son retour au Japon? Le début du trimestre s'annonce particulièrement explosif! Heureusement que Nakajima veille, répondant toujours présent pour soutenir sa meilleure amie...

Avis : Mon shojo du moment ! Le troisième tome avait eu son lot de rebondissements, qu'en est-il de celui-ci. Le niveau est toujours très bon même s'il me semble qu'on est un peu plus dans le shojo classique. Beaucoup moins de délires (en même temps vu la situation, c'est un peu normal).

Le retour d'Adashi met fin au rêve d'Hatori. Et là, je vais être totalement subjective mais qu'est -ce que je ne peux pas la blairer la Adachi. Depuis le départ elle me tape sur les nerfs. En même temps  le point de vu que l'on a dans le manga, c'est fait pour. Mais une scène en particulier m'a gavé. SPOILER! Celle ou elle agit en petite chose fragile. Mais quelle victime quoi ! Au lieu de provoquer de l'empathie pour sa situation elle m'a juste donné envie de lui claquer la bouche. Et Rita...mais quel tocard ! Il se laisse avoir par des larmes comme le gland qu'il est.

De toute façon je m'en fiche de lui, je suis dans la #TeamHiromitsu. Totalement. Je trouve que c'est le personnage le plus intéressant de toute la série. Déjà il a des supers répliques qui donne envie d'être pote avec lui, en plus il est canon (détail non négligeable) et il est choupinou dans son comportement vis-àvis d'Hatori. Il se laisse prendre à son propre jeu et c'est super touchant d'assister à son évolution.

Ce qui est bien dans ce manga c'est que je n'arrive pas encore à déterminer comment ça va se finir. Parce que soyons honnêtes deux secondes, dans les shojo (hormis quelques exceptions) en général dès la fin du premier volume on sait qui va finir avec qui. Le plus dur c'est plus de savoir par quel moyen. Ici : rien. A chaque fois que je me dis « OK c'est bon j'ai capté » l'auteur semble nous dire « et ben non j't'ai grave pwned là » et ça c'est super cool.

Même si j'ai dit plus haut que l'on était plus dans un schéma classique avec ce tome, je dois reconnaître que l'on échappe au côté niais et que malgré tout, on est captivé. J'ai même eu la gorge  nouée à deux reprises. Et je n'ai pas vraiment un cœur en guimauve.

Les bonus de fin de volume pour une fois ne servent pas à rien. Le premier nous met Hiromatsu en personnage principal (joie!), ça nous permet donc de découvrir un peu plus sa manière de penser (et c'est là qu'il a définitivement conquis mon cœur)(mais il a fait super fort aussi pendant l'histoire principale, quand il croise son ex).

La seconde histoire est plus passe partout et n'apporte rien au récit. C'est mignonnet mais un peu superflu.

En revanche le bonus de l'auteur racontant comment elle bosse sur ses persos m'a bien fait marrer. Elle a l'air bien barrée, le genre de nana qu'on aime avoir pour pote.

J'ai vraiment hâte de lire la suite, je sais déjà que le jour de la sortie je serais au taquet. Pour une fois que je ne vois pas tous les fusils de Tchekov*, j'en profite.

*Le Fusil de Tchekhov est le procédé littéraire où un élément introduit très tôt dans l'histoire ne voit son intérêt devenir clair que nettement plus tard. Par exemple, un personnage peut trouver un objet mystérieux qui deviendra au bout du compte crucial à l'intrigue ; mais au moment de sa découverte, l'objet ne semble pas important.