Chronique : Sign of love Vol.2

Type : Shojo
Auteurs : Maki USAMI

Editeur : Soleil
Prix de vente : 6,95€
Nombre de tomes France : 5 (terminé)
Nombre de tomes Japon :  5 (terminé)
Date de parution : 2 décembre 2009

Pitch :

Ichigo retrouve presque miraculeusement Kouki, qu'elle n'arrivait décidément pas à oublier. Malheureusement pour elle, il la repousse fermement, mais son acharnement et ses attentions à son égard finissent par lui donner envie de se détendre et de se rapprocher d'elle. Palpitante, douloureuse et riche en émotions, quelle tournure va bien pouvoir prendre leur histoire... ?

Chronique :

Voilà donc le deuxième volet de notre petit shojo de chez Soleil, après un premier tome pas désagréable mais encore diablement anecdotique.

L'auteur se concentre bien évidemment sur la relation du couple nouvellement formé, et leur quotidien d'amoureux transis. Ce qui fonctionne plutôt bien, car l'ensemble de ce deuxième tome est pavé de petits instants croqués habilement, très crédible, et plutôt touchants. Il s'en dégage alors un petit quelque chose bien agréable, et plutôt sympathique, qui nous permet de nous attacher d'autant mieux aux deux personnages principaux. On avance guère dans l'intrigue, néanmoins, car seule la fin du volume la relance, mais cela importe presque peu tant Maki Usami parvient à nous charmer avec de petits riens, bien que certaines scènes soient parfois un peu "guimauve".. Fort heureusement, elles sont minoritaires et ne gâchent pas trop le plaisir de lecture.

Le graphisme, par contre, ne change quasiment pas d'un iota. Les personnages sont toujours aussi typés shojo-manga, avec des yeux immenses et on assiste à une recrudescence de l'utilisation des trames typiques du genre pleines de petites fleurs, bulles et autres éclats. Les cadrages deviennent un peu plus aérés, tout en restant dans les poncifs du genre. Les fonds sont donc peu présents, et les personnages peu tramés d'un point de vue détail et ombrage. Le trait demeure donc très moyen, ce qui est bien dommage vu le capital sympathie que parvient à dégager l'œuvre.

On aboutit à une œuvre sympathique à défaut de révolutionner le genre. Le graphisme ne met par contre guère le tout en valeur, et on reste cantonner à un pur produit stéréotypé. Dommage, d'autant que l'histoire se tient, et que la relation entre nos deux protagonistes suffit aisément à remplir l'œuvre de petits riens agréables.