Chronique : Servamp Vol.3

Type : Josei
Auteurs : Strike TANAKA

Editeur : Doki Doki
Prix de vente : 7.50€
Nombre de tomes France : 4 (en cours)
Nombre de tomes Japon :  4 (en cours)
Date de parution : 19 septembre 2013

Pitch :

Shirota Mahiru, jeune lycéen, recueille un jour un chat noir sans se douter qu’il s’agit en réalité d’un “servamp”, un vampire servant, lequel se révèle être en outre un véritable tire-au-flanc, partisan du moindre effort ! Devenu son maître, le jeune garçon va rapidement se retrouver entraîné dans un conflit entre vampires. Comment nos deux héros vont-ils se sortir de cette délicate situation ?

Chronique :

Toujours aussi explosif, nous rentrons dans le bain directement, dès les premières pages nous faisons de nouvelles rencontres, des personnages pas des moins charismatiques, mais ayant un côté fou et loufoque dont on ne s'étonne plus, mais dont on admire l'originalité. (de toute façon, ils sont tous dingues là dedans) .

Après un retour en force de Tsubaki en méchant pas beau, on fait aussi la connaissance d'un nouveau Servamp et de son maître, deux personnalités bien différentes encore qui pousse dans la caricature mais on s'en fiche, c'est pour cette extrémité des personnages que j'apprécie ce manga, ils sont tout ou rien, ils sont ce qu'ils sont et ne s'en cache pas. Les maîtres et Servamp vont bien ensemble et forment une paire, ce qui nous fait nous questionner.

On en apprend un peu plus sur la façon dont un maître et un Servamp sont liés, c'est intéressant car on se demande si Tsubaki en a un aussi, et qui est-il.

En plus de cela, on découvre que des relations ne sont pas au beau fixe, et évidemment, quand on apprécie les personnages, on se demande bien pourquoi. Sûrement un énième conflit interne que l'on peut aisément deviner car c'est un “classique” dans le manga, mais on apprécie.

Et dans la seconde partie du volume, nous avons l'entrée d'une nouvelle faction. Les plus grands secrets du manga ne sont pas révélés mais on en apprend beaucoup pour Tsubaki. Et c'est fortement intéressant car nous avons le fondement de sa personnalité de psychopathe.

Mahiru et Kuro nous prouvent aussi une nouvelle fois que malgré le fait qu'ils forment un duo de bras cassés, ils sont très attachés l'un à l'autre, et c'est rien qu'ensemble qu'ils peuvent évoluer dans ce monde de timbrés.

Tsubaki décide en tout cas de réellement bouger ses petites fesses de méchant et le prochain tome promet d'être terrible quand on voit les dernières pages !

Une série toujours aussi folle, qui va vite, dont les dessins m'attirent encore malgré que certains personnages commencent un peu à se ressembler. Mais dans l'ensemble, je suis toujours satisfaite de l'ensemble.