Chronique : Saiyuki Vol.1

Type : Shonen
Auteurs : Kazuya MINEKURA

Editeur : Panini Manga
Prix de vente : 10.20€
Nombre de tomes France : 9 (terminée)
Nombre de tomes Japon :  9 (terminée)

Pitch :

Après d’incessantes guerres sanglantes, les humains et les Yokais parviennent finalement à vivre en paix. Cependant, quelqu’un essaye de ressusciter Gyumao, le démon taureau. Depuis des évènements étranges se produisent un peu partout dans le pays. La Trinité Bouddhique décide alors d’intervenir et envoie Genjyo Sanzo, un prêtre peu orthodoxe mettre un terme à cette résurrection et sauver ce paradis terrestre. Mais les Dieux lui imposent la compagnie de trois démons à l’apparence humaine, Hakkai, Gokû et Gojô les seuls qui n’ont pas, été affectés à priori par ce maléfice qui touche les Yokais....

Chronique :

Petite séance nostalgie ! Voici Saiyuki, véritable succès nippon, une série de 1997 et 2004 sur notre contrée. Shino-chan vous avait parlé de « Saiyuki Reload », voici la première partie de cette histoire.

L’histoire s’inscrit dans le contexte du voyage vers l’occident bien connu et usité dans de nombreux mangas (pensons notamment au grand Dragon Ball par exemple), mais avec des personnages bien atypiques… Je pense que vous tenez ici les personnages les plus hurluberlus que peut vous offrir le voyage en occident! Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, le grand prêtre Sanzo devant voyager vers l’ouest afin de sauver le paradis céleste… Pas d’autres précisions. A part la mise en place du début, on avance en fragments d’histoire non liés.

Niveau dessin, j’en vois déjà qui grimace. En effet si on peut trouver la couverture très belle, l’intérieur l’est beaucoup moins. En effet, Kazuya Minekura avait énormément de mal à maitriser son propre dessin… Yeux énormes, corps difformes, tout y passe. Pas très agréable à l’œil, c’est sûr, mais quand on voit comment devient son dessin après (référence à la couverture qui elle date de 2002), on peut aisément se dire que l’on peut tenir encore deux ou trois volume pour qu’elle se débrouille mieux.

Attaquons nous au sujet qui fâche : l’éditeur. Oui…Panini ne manque pas à sa réputation. Si on peut saluer l’effort fait pour les pages couleurs, les traductions sont tout bonnement ignobles. Les insultes sont lissées par la traduction et la qualité en pâtie, dommage…Précisons également que ce manga n’es plus éditer aujourd’hui et que trouver ce petit bijoux et une galère.

On peut facilement dire que ce n’est pas avec ce premier volume que Saiyuki a conquis le public, il reste assez basique dans sa présentation. On ne peut pas se donner d’idée précise après ce seul premier volume.