Chronique : Saiyuki Reload Vol.10

Type : Shonen
Auteurs : Kazuya MINEKURA

Editeur : Panini Manga
Prix de vente : 9.95€
Nombre de tomes France : 10 (terminé)
Nombre de tomes Japon :  10 (terminé)
Date de parution : 21 septembre 2011

Pitch :

Sanzo se retrouve à nouveau face à Ukoku, le bonze maléfique responsable de tant de morts. Malgré sa puissance, Sanzo est loin d’être à la hauteur. Heureusement, le reste de la bande arrive avant qu’il ne soit trop tard. Le combat s’annonce mouvementé.

Chronique :

L’attente entre le neuvième et le dixième volume aura été plutôt courte comparé aux tomes précédents. Saiyuki Reload nous sert ici la fin du scénario de cette « saison ». Aura-t-elle été à la hauteur des espérances émises par les fans ?

Le constat pourrait s’avérer mitigé, et pourtant, la raison est simple : on assiste là à la fin d’un cycle, mais aussi à la naissance d’un nouvel arc. Le scénario arrive ici au point culminant avec la confrontation tant attendue, et malgré une fin d’affrontement qui pourra laisser certains sur leur faim, elle n’en restera pas moins épique.

Ce dernier tome nous confirme aussi la personnalité de Ukoku : un personnage un peu (voire très ?) psychopathe sur les bords. Il nous révèle tout son machiavélisme. Les autres ne sont pourtant pas le moins du monde oubliés : le quatuor avec son sens de la répartie habituel, ou même Hazel que l’on découvre encore sous un nouveau jour.

Les dessins sont, quant à eux, devenus très soignés, de tel que c’est un plaisir de suivre le combat dans ce volume. Tout est bien représenté, et il est agréable de s’attarder sur certaines pages pour remarquer le coup de crayon très stylisé de la mangaka.

L’histoire tient en place et demeure palpitante malgré une fin un peu frustrante. Les dessins sont devenus extrêmement pointilleux. En bref, la mangaka maîtrise de plus en plus sa série, et cela se voit. Une question demeure à présent : Panini aura-t-il le cran d’éditer la suite de cette saga, Saiyuki Reload Blast, et surtout, prendront-ils les droits également sur un des compléments de la saga qui n’en demeure pas moins indispensable et montre tout le talent de la mangaka, Saiyuki Gaiden, qui montre notre quatuor cinq cents ans auparavant ? Les fans n’ont plus qu’à espérer.